Le Petit Gorille

Lors d’une balade en forêt, les compères découvrent un étrange petit animal tout noir qui semble totalement perdu mais terriblement attachant, il s’agit d’un petit bébé gorille, échappé d’une réserve. Ils vont très vite essayer d’en tirer parti pour commettre des tours pendables. Mais c’est sans compter sur nos amis Sylvain et Sylvette qui feront tout pour rendre le jeune singe à sa maman.

Une belle leçon d’amitié et d’écologie pour tous les enfants.


La Mort du Tigre

Etienne et Imélovitch tentent d’échapper aux griffes des Anglais dans les rues du Caire pendant que Henri, Louise et Etienne ont déjà été faits prisonniers et emmenés au QG anglais. Le deal est clair : Henri livre le nom des espions français qui opèrent au Moyen-Orient, échappant ainsi à la torture…

Ce huitième épisode conclut le cycle du Tigre qui met en lumière une réalité géopolitique plus actuelle que jamais dans cette région du monde que les grandes puissances tentent de se partager !


La Fuite des Cerveaux

Où notre héros apprend à jouer de la flûte, rencontre les lutins de la forêt et comprend avec stupeur que ceux-ci ont décidé de se reconvertir dans la vente de fascicules par correspondance. Idéal pour appréhender l’économie de marché, le libéralisme et l’influence de la flûte traversière sur les populations sauvages. Absolument indispensable.


Les Dingodossiers – Intégrale complète

Afin d’accompagner la sortie du livre d’entretiens avec Gotlib, voici la réédition de l’intégrale des Dingodossiers, réalisés avec René Goscinny avant les célèbres Rubrique-à-brac. Tout l’univers de Gotlib est déjà en place : un must !


La Comtesse Volodine

On l’appelle le privé de la jet-set. Une belle gueule assortie d’un culot certain, Tony Corso a fait de la région de Saint-Tropez son camp de base. C’est là qu’il vit d’enquêtes pas toujours très claires : les eaux de la grande bleue sont parfois troubles…

La première fois que Tony entendit « Seules les petites gens paient des impôts », il comprit qu’il y avait là un filon à exploiter. Ses commanditaires ne sont pas toujours regardants sur les moyens utilisés et leurs intentions pas toujours claires, surtout quand il s’agit de léser l’administration fiscale. À Saint-Tropez, les clients ne manquent pas : stars du show business, hommes d’affaires, politiciens, dictateurs en exil, mafiosis, un vrai défilé ! Tony sait rester discret, travaille seul mais connaît tout le monde, surtout dans les boîtes de nuit, bars branchés et autres lieux où le beau monde se côtoie.

Chaque album de Tony Corso constituera une histoire complète


Le Mal d’Orphée

Nous sommes en 2038. Lorenz Polsky, dit Polka, est un détective préfectoral qui, du jour au lendemain, doit rejoindre la clandestinité. Trafic d’organes, manipulations politiques, menace nucléaire… Polsky a fort à faire ! Une série au ton percutant et moderne.


Le Diamant d’Abraham

Mira, l’agent des Eternels, le service secret des diamantaires, est victime d’un attentat à Jérusalem, près du mur des Lamentations. Elle était alors sur la piste du plus précieux des diamants, celui dont on attribue l’origine au sang versé lors du sacrifice d’Abraham. Une enquête haletante pour un thriller ésotérique retors et surtout terriblement sexy.

Lors d’un attentat contre le mur des Lamentations à Jérusalem, Uma est très gravement blessée. Alors qu’elle délire sur son lit d’hôpital, De Boers, le patron des Eternels, tente de comprendre les raisons de sa présence sur les lieux.
Uma était sur la piste du Diamant d’Abraham, l’un des plus précieux joyaux au monde, dont la légende veut qu’il soit formé des gouttes du sang du fils d’Abraham. Son propriétaire, ancien membre du Mossad, vient en effet d’être tué en laissant un jeu de piste kabbalistique qui doit mener à son assassin. Uma va remonter la piste, aidée de Mehdi, le flic kabyle dans un passionnant thriller.
Félix Meynet dessine toujours aussi bien Uma et le scénario, bourré de clins d’oeil et de fausses pistes, fonctionne à merveille. Yann s’est cependant attaché à faire un polar d’une grande lisibilité et très grand public.


Le Secret de Félicien

Le jeune Philémon vit à la campagne et passe son temps à rêver en compagnie de son âne Anatole. Au cours d’une promenade, il rencontre Barthélémy le puisatier qui est à la recherche de son paradis perdu : la lettre A du mot Atlantique. Grâce au vieux Félicien qui sait comment se rendre là-bas, ils partent régulièrement pour ce monde parallèle. Malheureusement les manoeuvres sont parfois approximatives et ils se retrouvent dans d’autres lettres peuplées de curieux personnages.

Cet univers farfelu et merveilleux est imaginé par Fred pour PILOTE en 1965. Son trait imaginatif et nouveau, ses mises en page particulières, ses planches grouillantes de détails insolites, de clins d’oeil, de malices et de trouvailles graphiques ne laissent pas indifférent.


Le Profil du pingouin

Devenir papa, c’est quelque chose. Surtout pour Samedi, qui ne rate jamais une occasion de s’angoisser. Là, il a de quoi : d’après le docteur, Julie va pondre une douzaine d’oeufs. (Rappelons que Samedi, Dimanche et Julie sont des lézards.) D’abord il faut leur trouver des prénoms, et après, il faudra les protéger de tous les dangers qui les guettent — se découper en rondelles avec des ciseaux, s’étouffer par ingestion de machines à écrire ou se faire écrabouiller par des tanks.

Pour éviter tout ça, il faut acheter un détecteur de tanks et toutes ces sortes de choses. Et pour acheter, il faut trouver un boulot. Une nuit, Samedi quitte Julie sans un mot et charge Dimanche de veiller sur elle, pendant qu’il part héroïquement à la recherche de la légendaire  » baleine de la fortune  » — une espèce de grosse ANPE flottante.

Après avoir raté 23 entretiens d’embauche, il se retrouve gardien de phare et voit débarquer Dimanche qui a laissé Julie toute seule avec son gros ventre. Bref, ils s’engueulent, démolissent le phare et, histoire de la rembourser, se mettent à bosser pour des pingouins qui dessalent l’eau de mer — une activité stupide qui en cache une autre, très destructrice… Quand Samedi et Dimanche reviennent enfin dans l’île après avoir réparé quelques injustices, Julie est furieuse.

Elle ne veut pas d’un héros qui va faire l’idiot à l’autre bout du monde, elle veut un Samedi qui lui tient la main. Ça tombe bien, il est là quand elle accouche de deux gros oeufs — deux seulement — et il ne part pas faire bouillir de l’eau, ni chercher du linge propre.

Il lui tient la main. Entre loufoquerie et énorme tendresse, une belle histoire sur les curieux effets de l’engagement, et plus précisément de la paternité, chez le lézard.

Comme toujours avec Samedi et Dimanche, l’humour et l’émotion sont intimement liés, et se lisent à différents degrés qui devraient séduire aussi bien les amateurs de BD inventive et drôle que les enfants.


La Maison de la Pénitence

Ariane coule des jours heureux dans les bras son homme mystère — un homme-chat devenu complètement toxico grâce aux bons soins de Miss Gloria, la doctoresse folle — quand, brusquement, les choses s’accélèrent : Miss Gloria, Andrée Valentine et le président Rouflaquet sont jetés en prison par les milices d’Aigrevache. Privé de sa drogue, l’homme mystère devient un peu chatouilleux. Privé de son président, le Navarin est en pleine crise. Ce qui nous vaut une évasion spectaculaire et toutes sortes d’escarmouches politiciennes de mauvais aloi.

Dans une atmosphère romantico-fantastique digne des grands feuilletons du XIXe siècle, une aventure jubilatoire racontée en direct (dans une ambiance pour le moins loufoque) et à travers les trois journaux du moment, Le Navarin éternel (torchon ultra-passéiste), Le Jour d’avant (journal des honnêtes gens) et Liberté maintenant (canard des insoumis).
Le dessin élégant et vif de Yoann colle à merveille à ce récit trépidant, plein de gouaille et d’humour, émaillé de rebondissements palpitants — le dernier, que nous ne dévoilerons pas ici, ouvre des horizons insoupçonnés. Pour résumer, comme dit Fleur, ex-perceur de coffres de son état, « voilà une belle brochette de cinglés. »