La Forêt en danger

Les aventures de Sylvain et Sylvette, c’est tout un monde. D’abord, il y a les deux héros. Avec leurs petits sabots, leurs gentilles frimousses et leurs délicieuses taches de rousseur.

Au début, ils vivaient avec leur mère. Mais un jour, lors d’une cueillette de champignons, ils se sont égarés dans la forêt. Depuis, ils ont appris l’indépendance et la débrouillardise. Et aujourd’hui, ils mènent une vie paisible à l’abri de leur chaumière. Enfin,  » paisible « , c’est vite dit. Car les quatre Compères ne sont jamais bien loin ! Le renard, le loup, l’ours et le sanglier n’ont de cesse d’entrer chez eux afin de dérober leurs provisions… Heureusement, nos petits amis peuvent compter sur les autres animaux : Cui-cui l’oiseau, Raton le rat blanc, la chèvre Barbichette, l’âne Gris-gris et tous leurs fidèles compagnons…

Dans les albums de Sylvain et Sylvette, Jean-Louis Pesch laisse libre cours à son amour de la nature, figure centrale de ses histoires. Nostalgique de son enfance à la campagne, il met en scène un monde idéal où règne une douce harmonie entre les gens, les bêtes et l’environnement.

Quand il s’arrête de dessiner, il milite au sein d’une association pour la protection des éléphants et des rhinocéros, se bat contre les zoos ou part en guerre contre l’expérimentation animale. Et vit dans un manoir campagnard, entouré de brebis, de chevaux, de chiens, de chats, de poules et d’une chèvre. Une véritable arche de Noé, en somme. À l’image du petit monde de Sylvain et Sylvette, qu’il continue d’animer sans relâche depuis maintenant quarante-cinq ans…


Avant la lettre

Le jeune Philémon vit à la campagne et passe son temps à rêver en compagnie de son âne Anatole. Au cours d’une promenade, il rencontre Barthélémy le puisatier qui est à la recherche de son paradis perdu : la lettre A du mot Atlantique. Grâce au vieux Félicien qui sait comment se rendre là-bas, ils partent régulièrement pour ce monde parallèle. Malheureusement les manoeuvres sont parfois approximatives et ils se retrouvent dans d’autres lettres peuplées de curieux personnages.

Cet univers farfelu et merveilleux est imaginé par Fred pour PILOTE en 1965. Son trait imaginatif et nouveau, ses mises en page particulières, ses planches grouillantes de détails insolites, de clins d’oeil, de malices et de trouvailles graphiques ne laissent pas indifférent.


Sigmund Freud – Le Temps de chien

Sigmund Freud en a marre des rombières hystériques. Il décide de tester un continent neuf et d’exercer ses talents sur les garçons vachers. Il débarque donc en Amérique avec son fidèle assistant Igor, qui râle : à Vienne, c’était la gloire et la belle vie, et les voilà dans un pays hostile, plein de scorpions et de tueurs mexicains. Sigmund, ce qui l’inquiète, c’est l’absence de divans.

Pendant ce temps, le pauvre clébard Spot subit les pires sévices au pénitencier de Pessimistic Lines, spécialisé dans les chiens errants. Tous les dimanches, le curé leur rappelle pourquoi ils sont dans la mouise : ils n’ont pas d’âme. Donc, Spot veut une âme, qu’il va aller chercher auprès du chaman de Tacomo. Pour ce faire, il s’évade du pénitencier.

On ne présente plus Sigmund Freud, mais lui, il se présente :  » Psychanalyste viennois de renommée mondiale, névroses en tout genre, psychoses en gros et demi-gros.  » Malgré tout, depuis qu’il questionne les autochtones sur leur enfance et leur maman — généralement violée et assassinée —, le résultat est affligeant.  » Nous progressons « , dit-il néanmoins chaque fois qu’il s’enfonce. Ce qui cloche, c’est l’aspect un peu brutal du vécu de chacun : ce pays ne compte que des victimes et des bourreaux. Les bourreaux sont infréquentables, et les victimes trop résignées pour que la cure porte ses fruits. Mais pas question de rentrer bredouille à Vienne. Sigmund tient à psychanalyser un Américain —  » même un tout petit ferait l’affaire  » — et il jure d’essorer à fond le prochain névrosé qu’il croise sur sa route.

Le névrosé, c’est Spot, le chien qui veut une âme. Un rêve de psy ! D’après Sigmund, les vieux barbons de l’Académie vont être verts. D’après Igor, ils vont plutôt crever de rire.  » M’en fous, j’les nique « , répond sobrement Sigmund.

Le bon, la brute et le divan. Les cheminements alambiqués (et monomaniaques) du psychanalyste parachuté dans un monde sans foi ni loi, voilà un choc intéressant. Par exemple, si les gardiens du pénitencier (des tueurs nés) s’acharnent sur le chien, c’est qu’ils nous font  » un caprice anal probablement d’ordre traumatique « , avance Sigmund.  » Nous progressons.  » Pour sa première BD en solitaire chez Dargaud, Larcenet nous offre un western hilarant, une page mal connue (et passablement loufoque) de la vie de Sigmund Freud, et une belle histoire d’amitié entre un homme et un chien.


Le Chat à neuf queues

Le jeune Philémon vit à la campagne et passe son temps à rêver en compagnie de son âne Anatole. Au cours d’une promenade, il rencontre Barthélémy le puisatier qui est à la recherche de son paradis perdu : la lettre A du mot Atlantique. Grâce au vieux Félicien qui sait comment se rendre là-bas, ils partent régulièrement pour ce monde parallèle. Malheureusement les manoeuvres sont parfois approximatives et ils se retrouvent dans d’autres lettres peuplées de curieux personnages.

Cet univers farfelu et merveilleux est imaginé par Fred pour PILOTE en 1965. Son trait imaginatif et nouveau, ses mises en page particulières, ses planches grouillantes de détails insolites, de clins d’oeil, de malices et de trouvailles graphiques ne laissent pas indifférent.


Le Train où vont les choses

Le train où vont les choses est le 16e tome de Philémon, la série chef-d’oeuvre de Fred…

Le train où vont les choses s’ouvre sur Philémon et Barthélemy découvrant une locomotive perdue en pleine campagne, au milieu de ce qu’ils prennent pour un épais brouillard. Le conducteur leur explique qu’il s’agit en fait de la vapeur qui s’échappe de la machine. Or, c’est justement grâce à cette vapeur toute particulière, la « vapeur d’imaginaire », que la locomotive fonctionne… car, dans ce 16e épisode, Philémon et Barthélemy se trouvent face au dernier spécimen de lokoapattes ! Les deux amis décident de l’aider en lui apportant… l’imagination !

Le train où vont les choses est le 16e et dernier album de Philémon ; une série culte pour petits et grands qui a marqué l’histoire de la bande dessinée.


Les Foudres d’Hypsis

Alors que des anomalies temporelles se multiplient laissant présager la destruction nucléaire de la civilisation terrienne de 1986, Valérian, Laureline et une drôle d’équipe composée de Shingouz et d’un Glapum’tien embarquent vers la mystérieuse planète Hypsis à la rencontre du destin de la Terre.


La Chasse au canard

Les aventures de Sylvain et Sylvette, c’est tout un monde. D’abord, il y a les deux héros. Avec leurs petits sabots, leurs gentilles frimousses et leurs délicieuses taches de rousseur.

Au début, ils vivaient avec leur mère. Mais un jour, lors d’une cueillette de champignons, ils se sont égarés dans la forêt. Depuis, ils ont appris l’indépendance et la débrouillardise. Et aujourd’hui, ils mènent une vie paisible à l’abri de leur chaumière. Enfin,  » paisible « , c’est vite dit. Car les quatre Compères ne sont jamais bien loin ! Le renard, le loup, l’ours et le sanglier n’ont de cesse d’entrer chez eux afin de dérober leurs provisions… Heureusement, nos petits amis peuvent compter sur les autres animaux : Cui-cui l’oiseau, Raton le rat blanc, la chèvre Barbichette, l’âne Gris-gris et tous leurs fidèles compagnons…

Dans les albums de Sylvain et Sylvette, Jean-Louis Pesch laisse libre cours à son amour de la nature, figure centrale de ses histoires. Nostalgique de son enfance à la campagne, il met en scène un monde idéal où règne une douce harmonie entre les gens, les bêtes et l’environnement.

Quand il s’arrête de dessiner, il milite au sein d’une association pour la protection des éléphants et des rhinocéros, se bat contre les zoos ou part en guerre contre l’expérimentation animale. Et vit dans un manoir campagnard, entouré de brebis, de chevaux, de chiens, de chats, de poules et d’une chèvre. Une véritable arche de Noé, en somme. À l’image du petit monde de Sylvain et Sylvette, qu’il continue d’animer sans relâche depuis maintenant quarante-cinq ans…


La Boîte de Pandore

On ne peut vraiment plus se fier à rien ni à personne. Prenez Andréï Sergueivitch Kovolenko dit Strigoï. Un malfaisant pur sucre qui débroussaillait les méandres du génome humain bien avant Graig Venter. On le croyait finement découpé en tranches et depuis longtemps digéré par des bagnards avec lesquels il jouait la fille de l’air en Sibérie.

Et bien pas du tout. Le sinistre s’en était sorti et a pu, pendant une petite décennie, se pencher sur les joies du clonage humain dans les labo roumains du couple Ceausescu.

Du coup, un gros malaise pèse sur l’origine de quelques rescapés des régimes dictatoriaux de l’Est. La sublime Tatania Kovolenko, formée par Carlos himself et passée à l’Ouest, se gratte son adorable occiput en se demandant si elle est née d’un papa et d’une maman selon la bonne vieille méthode ou dans une éprouvette. Même question pour Bwaza, la nana chocolat aux inoubliables dessous blancs. Comment expliquer sa réapparition alors que son bateau s’est transformé en chaleur pure sur les flots bleus du lac Léman ? La question agace du monde. Et même le Vatican qui, du coup, envoie ses Sacristains faire le ménage. Par le vide. Pas des câlins, les Sacristains…

Entre les différents services secrets qui grenouillent allègrement dans notre pauvre monde, le scénariste Corteggiani évolue comme un poisson-chat dans l’eau d’un bassin aux eaux très glauques. Grand admirateur de Charlier (il scénarise La jeunesse de Blueberry) Corteggiani justifie pleinement la phrase du maître figurant en exergue du premier tome de Tatiana K. :  » Dès qu’on soulève un couvercle, c’est fou ce qu’on peut découvrir dessous « . Quant à Meynet, il se régale à dessiner scènes d’action et succulentes nanas. Le lecteur lui, croise les doigts et rêve de voir jaillir des chaudrons génétiques de l’ignoble Kovolenko des dizaines de Tatiana, des dizaines de Bwaza…


La Lettre des Compères

Renard a écrit une lettre à l’ours Bastien et il a demandé à Sylvain d’aller la poster en ville. Il compte profiter de l’absence de ce dernier pour s’introduire dans la chaumière avec la complicité d’autres compères et d’y dérober les provisions… Hélas, ce plan échoue!

Plutôt que de s’obstiner à entrer dans la chaumière, Loup préconise de capturer Sylvain et de s’emparer des victuailles qu’il ramène de la ville. Mais le paquet que rapporte Sylvain contient une surprise à laquelle on ne s’attendait pas. Cette surprise est un nouvel animal qui, aussitôt libéré, occasionne bien des ennuis aux auteurs du complot.


La Nouvelle Sidonie

Toutes les oies ne sont pas aussi « blanches » qu’on peut le croire.
Sidonie, l’oie qui faisait partie de la sympathique ménagerie de Sylvain et Sylvette, a été victime de sa naiveté: affamés, les vilains Compères en ont fait leur festin ! Les enfants ont dès lors décidé de la remplacer… La nouvelle Sidonie est cependant loin d’être une « oie blanche » comme sa malheureuse ainée. Aussi téméraire que futée, elle s’avère une redoutable gardienner de la chaumière !
Une fable animalière amusante dans la lignée des 40 autres épisodes de cette série distrayante et éducative qui fait la joie des enfants depuis plus de 50 ans.