Les Heures noires

La Voleuse du Père Fauteuil revient ! La charmante Ariane rentre au Navarin en compagnie d’Andrée, son amie de coeur. Mais rien ne va plus : on les accuse de meurtre. Elles trouvent refuge dans les bas-fonds de la capitale, là où les brigands profitent des heures noires pour détrousser les malheureux noctambules. Ariane s’enrôle alors aux côtés des Insoumis. Vive la vie en communauté ! Sus aux bourgeois ! C’est bien joli, tout ça, mais retrouvera-t-elle L’homme mystère ? Endossera-t-elle à nouveau son déguisement de Voleuse ? Suspense… Quelle histoire !

La Voleuse du Père Fauteuil tient à la fois du roman-feuilleton façon XIXe siècle, du ciné populaire et du théâtre de boulevard à rebondissements. Le cadre, d’abord : un pays imaginaire qu’on adorerait visiter, rien que pour se perdre dans les méandres tortueux de ses quartiers mal famés. Le dessin, ensuite : le trait zigzaguant et virevoltant de Yoann colle à merveille à la frénésie trépidante du récit et à la gouaille contagieuse des personnages.

Le texte, enfin : Omond se régale (et nous avec, par la même occasion) avec une langue imagée, une narration endiablée et des dialogues à tomber. Et en plus, Ariane est tellement craquante… Eric Omond est né en 1968 – peut-être faut-il chercher dans cette année de naissance les penchants révolutionnaires de son héroïne Ariane ? Allez savoir. Aux Beaux-Arts d’Angers, il obtient son diplôme grâce à la réalisation d’une BD abstraite.

C’est là qu’il rencontre son compère Yoann, lequel est né en 1971 à Alençon. Yoann passe sa jeunesse à dessiner et à observer les grenouilles – peut-être faut-il chercher dans ces longues heures en compagnie des batraciens l’idée de Toto l’ornithorynque, série conçue avec Omond et qui leur vaut de multiples prix ? Allez savoir (bis).

Ce que l’on sait avec certitude, c’est qu’ils ont créé tous les deux  » La Boîte qui fait Beuh « , une association de jeunes auteurs de BD, et qu’ils ont publié ensemble Ninie Rezrgoude pour Kodansha, un fameux éditeur japonais. L’Homme mystère, le premier volume de leur série La Voleuse du Père Fauteuil, est paru en juin 2002.


La Malle à malice

Les aventures de Sylvain et Sylvette, c’est tout un monde. D’abord, il y a les deux héros. Avec leurs petits sabots, leurs gentilles frimousses et leurs délicieuses taches de rousseur.

Au début, ils vivaient avec leur mère. Mais un jour, lors d’une cueillette de champignons, ils se sont égarés dans la forêt. Depuis, ils ont appris l’indépendance et la débrouillardise. Et aujourd’hui, ils mènent une vie paisible à l’abri de leur chaumière. Enfin,  » paisible « , c’est vite dit. Car les quatre Compères ne sont jamais bien loin ! Le renard, le loup, l’ours et le sanglier n’ont de cesse d’entrer chez eux afin de dérober leurs provisions… Heureusement, nos petits amis peuvent compter sur les autres animaux : Cui-cui l’oiseau, Raton le rat blanc, la chèvre Barbichette, l’âne Gris-gris et tous leurs fidèles compagnons…

Dans les albums de Sylvain et Sylvette, Jean-Louis Pesch laisse libre cours à son amour de la nature, figure centrale de ses histoires. Nostalgique de son enfance à la campagne, il met en scène un monde idéal où règne une douce harmonie entre les gens, les bêtes et l’environnement.

Quand il s’arrête de dessiner, il milite au sein d’une association pour la protection des éléphants et des rhinocéros, se bat contre les zoos ou part en guerre contre l’expérimentation animale. Et vit dans un manoir campagnard, entouré de brebis, de chevaux, de chiens, de chats, de poules et d’une chèvre. Une véritable arche de Noé, en somme. À l’image du petit monde de Sylvain et Sylvette, qu’il continue d’animer sans relâche depuis maintenant quarante-cinq ans…


Le Calice d’Adula

Les filles sont de retour ! La rousse, c’est Roquette. La brune, c’est Jade. Les voilà lancées à la poursuite de l’oeil de Sirrah et de la cité mythique de Trezenghor. La lutte sera rude et le combat sans pitié ! L’enjeu est de taille : sur Gernohr, l’heure est grave. Dans le premier volet de cette saga d’héroïc-fantasy, on apprenait que le Pil – la seule richesse locale – avait été rasé. Et ses bienfaits spirituels réduits comme peau de chagrin.

Une seule solution : avant le prochain lunastice, l’oeil de Sirrah doit avoir regagné sa place en haut de l’autel d’Ehvay. Sinon, le Sorgo ne serait point fécondé. C’est grave ? Plutôt, oui : plus de fécondation, plus de Kao Liang, et le Pil qui s’éteint à jamais.

Bref, il faut faire quelque chose. Comme le veut la tradition, seules les femmes peuvent manipuler l’oeil de Sirrah. À charge pour elles de se lancer dans cette quête au nom de Gernohr… Et voilà comment Roquette et Jade se retrouvent en train de livrer la grande bataille de l’équinoxe entre les Uvnuls et les Kâff-Kähäs.

Le pire, c’est que chacune ignore que l’autre combat pour le camp adverse… Résumé de leur situation : pas brillante ! Roquette, capturée par les Uvnuls, est promise à un avenir de chair à canon – et dans cet univers, ce n’est guère réjouissant. Jade, elle, devient mercenaire chez les Kâff-Kähäs. Son objectif : mettre la main sur le Calice d’Adula.

D’après la légende, il ouvrirait la route de Trezenghor… Le premier volet du Pil était riche en péripéties diverses. Bonne nouvelle : son successeur est à la hauteur. Il y a de l’action (beaucoup), de l’humour (en pagaille) et des rebondissements (pas question de s’endormir, cher lecteur). S’il fallait comparer et appeler des références à la rescousse, on pourrait dire du Pil qu’il est un savant mélange de La quête de l’Oiseau du temps, de Lanfeust et du Seigneur des anneaux. Excusez du peu !

Comme si Spielberg s’était associé à Peter Jackson pour se lancer dans la bande dessinée d’héroïc-fantasy… Bref, ça bouge. Et en plus, c’est franchement drôle. Au détour des pages, il est question d’un certain Ginzz-Bürgh, soi-disant  » fameux barde de l’underground « . On apprend que  » pacsé  » signifie  » Pitoyablement arrimé comme du surimi sur l’étal « . Et quand les vainqueurs des batailles entonnent en choeur le chant de la victoire, cela donne :  » Tumbéla, tumbé la cuirasse… « . Amusant, n’est-il pas ?

Comme quoi on peut écrire de l’héroïc-fantasy sans se prendre trop au sérieux. Il faut dire que l’excès de sérieux n’est pas le genre d’Olivier Taïeb, le scénariste. Lui aussi a connu sa petite quête initiatique : après les années d’école passées près du radiateur (excellent poste d’observation pour un futur auteur de scénarios), il s’est immergé dans la pub parisienne comme concepteur-rédacteur avant de se consacrer à sa passion, la plongée sous-marine, puis de revenir à l’écriture.

En 1999, il passe une petite annonce ( » racoleuse « , selon lui) sur internet. Bonne idée : un certain Matrix lui répond. Vive la réalité virtuelle ! Le gaillard est réalisateur de story-boards (il vient d’ailleurs de réaliser celui de Kaena, la prophétie, le premier film d’animation français en 3D). Quelques mois plus tard, ils proposent Le Pil aux éditions Dargaud. Vous connaissez la suite…


La Grotte de Patatrac

Les aventures de Sylvain et Sylvette, c’est tout un monde. D’abord, il y a les deux héros. Avec leurs petits sabots, leurs gentilles frimousses et leurs délicieuses taches de rousseur.

Au début, ils vivaient avec leur mère. Mais un jour, lors d’une cueillette de champignons, ils se sont égarés dans la forêt. Depuis, ils ont appris l’indépendance et la débrouillardise. Et aujourd’hui, ils mènent une vie paisible à l’abri de leur chaumière. Enfin,  » paisible « , c’est vite dit. Car les quatre Compères ne sont jamais bien loin ! Le renard, le loup, l’ours et le sanglier n’ont de cesse d’entrer chez eux afin de dérober leurs provisions… Heureusement, nos petits amis peuvent compter sur les autres animaux : Cui-cui l’oiseau, Raton le rat blanc, la chèvre Barbichette, l’âne Gris-gris et tous leurs fidèles compagnons…

Dans les albums de Sylvain et Sylvette, Jean-Louis Pesch laisse libre cours à son amour de la nature, figure centrale de ses histoires. Nostalgique de son enfance à la campagne, il met en scène un monde idéal où règne une douce harmonie entre les gens, les bêtes et l’environnement.

Quand il s’arrête de dessiner, il milite au sein d’une association pour la protection des éléphants et des rhinocéros, se bat contre les zoos ou part en guerre contre l’expérimentation animale. Et vit dans un manoir campagnard, entouré de brebis, de chevaux, de chiens, de chats, de poules et d’une chèvre. Une véritable arche de Noé, en somme. À l’image du petit monde de Sylvain et Sylvette, qu’il continue d’animer sans relâche depuis maintenant quarante-cinq ans…


Les Héros de l’équinoxe

Envoyé par la terre, Valérian est chargé de sauver la planète Simlane et doit affronter trois concurrents aux allures de super-héros. Christin renvoie dos à dos capitalisme, communisme et spiritualité. On ne dira rien de l’ultime épreuve dont s’acquittera avec brio Valérian ni de cette fin délicieuse qui révèle, une fois de plus, la grande sagesse de Laureline.


La Légende de Robin des Bois

On gardait de Robin des Bois un souvenir plus fringant. Celui de Larcenet est un petit machin édenté, atteint de l’affection du sieur Alzheimer. Ce qui fait qu’il oublie régulièrement son programme quotidien – voler aux riches pour donner aux pauvres – et que son fidèle Petit-Jean est obligé de lui défoncer la tronche à coups de gourdin, histoire de le recadrer.

Une fois recadré, Robin trouve un riche à dépouiller – en l’occurrence, un touriste à casquette Ricard qui refuse de se laisser racketter par Thierry La Fronde. Bref, suite à une regrettable maladresse, voilà le onzième touriste assassiné en forêt de Rambouillet. À la suite de quoi le sheriff de Nottingham s’énerve et convoque à la rescousse un homme qui connaît la forêt – pas cette forêt-là, avec ses cerfs et ses lapins, mais peu importe : Tarzan soi-même.

Assez cacochyme lui aussi, et porté sur la zoophilie, surtout avec les cerfs et les lapins, justement. Ajoutons à ça quelques rencontres pittoresques, comme Kader le  » sarrazin  » de banlieue, ou une Lady Marianne un peu cuite – ça fait 42 ans que Robin est censé aller la délivrer après avoir acheté ses clopes – et environ trois vraies rigolades par page.

Ce qui nous donne un Larcenet burlesque et une vision irrésistible de la légende, prépubliée dans Fluide Glacial en 2002 et 2003 en noir et blanc, mais c’est beaucoup plus joli en couleur. Précisons que cette aventure est un one shot et que Robin ne reviendra pas, étant donnée sa fin tragique – ce qui lui évite d’ailleurs de concrétiser le plan enthousiasmant de son fidèle Petit-Jean, qui consistait à se marier,  » se reproduire de nombreuses fois et avoir l’air heureux devant les voisins « .


Le Constat

Le Constat, c’est l’histoire de trois personnages que tout oppose et qui, le temps d’un voyage en voiture insolite et dangereux, vont être rapprochés par le hasard et les circonstances… Un récit sublime et fondateur qui a permis de révéler tout le talent d’Étienne Davodeau.


Le Sablier d’El Jerada

Percevan et Kervin sont les deux héros d’un univers médiéval peuplé, comme il se doit, de jolies princesses, de méchants sorciers et de malicieux enchanteurs. Percevan, preux et vaillant chevalier, est toujours prêt à se lancer dans l’aventure pour une bonne cause. Son compagnon Kervin, rondouillard et râleur, affamé du matin au soir, connaît les coups d’audace des peureux. Il a pour confident un animal silencieux et drôle appelé Guinly, dont l’attachante apparence tient de la marmotte et de l’écureuil.

Ces personnages sont créés en 1981 pour l’éphémère magazine GOMME (éd. Glénat). Cette série destinée à un large public a d’abord été éditée en albums chez Glénat (3 albums).


Le Pays d’Aslor

Percevan et Kervin sont les deux héros d’un univers médiéval peuplé, comme il se doit, de jolies princesses, de méchants sorciers et de malicieux enchanteurs. Percevan, preux et vaillant chevalier, est toujours prêt à se lancer dans l’aventure pour une bonne cause. Son compagnon Kervin, rondouillard et râleur, affamé du matin au soir, connaît les coups d’audace des peureux. Il a pour confident un animal silencieux et drôle appelé Guinly, dont l’attachante apparence tient de la marmotte et de l’écureuil.

Ces personnages sont créés en 1981 pour l’éphémère magazine GOMME (éd. Glénat). Cette série destinée à un large public a d’abord été éditée en albums chez Glénat (3 albums).


Un nommé Mac Coy

Alexis Mac Coy porte l’uniforme gris de l’armée des Confédérés. Fait prisonnier par les nordistes, il est réhabilité à la fin de la guerre et, en raison de son courage, nommé sergent-major à Fort Apache où il retrouve son vieux copain Charley. Mac Coy fait la guerre, se conduit parfois en héros, mais ce qu’il préfère finalement, c’est siroter une bonne bouteille au calme. Il tente toujours d’entamer le dialogue plutôt que de foncer tête baissée et d’obéir aveuglement aux ordres.

Avec son visage de jeune premier, le lieutenant Mac Coy est un personnage très nuancé. C’est dans le mensuel LUCKY LUKE que sont publiées pour la première fois les aventures de Mac Coy (1974) avant de paraître dans TINTIN, PILOTE et CHARLIE MENSUEL.