Dans ce 5ème volume de la saga du « Moine Fou », on retrouve He Pao, la femme blanche qui a hérité de l’invincible art martial du Moine fou. Mais elle a hérité aussi des troubles engendrés par sa pratique : évanouissements, pertes de mémoire, cécité et, au bout, la menace de la folie. Elle doit trouver un remède à ces troubles et, pour cela, se rendre au Monastère du Miroir Précieux, où est né ce terrifiant art martial, sous le regard impassible des vieux singes.
On retrouve aussi Ténèbres Extasiées, l’étrange compagnon de He Pao, et Mei, qui se prétend la fille du Moine Fou.
On retrouve surtout l’extraordinaire technique picturale de Vink, ses lumières magiques, sa poésie, la beauté de ses visages, de ses montagnes et de ses fleuves. « Etre à la hauteur de toute cette beauté, est-ce un rêve insensé ? »
Percevan est entré sur le territoire des contes pour rejoindre la tour où est enfermé le 7e sceau, celui qui permet de détruire l’univers, de le faire renaître… et d’en rester seul maître. Notre héros est l’ultime recours contre les ambitions démesurées du mystérieux chevalier noir, mais en voulant sauver le monde, ne sert-il pas la machination implacable de cet être démoniaque ?
Encore plus brillant qu’à l’accoutumée, ce second épisode clôt en beauté un merveilleux diptyque où Luguy nous régale de son dessin arachnéen, à l’aune d’un scénario « apocalyptique » de Jean Léturgie.
La plus grande fête de l’année se prépare : le nouvel an chinois. A cette occasion, He Pao et Petit Li, qui se produisent sur le marché pour gagner un peu d’argent, sont engagés par monsieur Teng pour participer au rituel tournoi de licornes.
Et tandis que Petit Li se lie d’amitié avec Jade, la petite-fille de monsieur Teng, He Pao l’entraîne à la suggestion d’idée. Rien de plus simple : pour échapper à son ennemi, il suffit d’être un singe et de grimper dans un arbre…
Mais voilà que des événements dramatiques arrivent en ville : on a assassiné un vieux peintre très respecté, on a dévalisé les bijoutiers, et un mystérieux personnage a dépensé une fortune pour acheter tous les pétards de la ville. He Pao n’est pas au bout de ses surprises, et décidément, être l’unique héritière de l’invincible art martial du moine fou n’est pas une sinécure.
Couleurs et lumières magnifiques, énigme des visages, splendeur des décors et, dans cet épisode, des scènes générées par le tournoi des licornes – Vink est décidément un maître de la bande dessinée picturale.
Nous retrouvons He Pao, la jeune fille blanche héritière de l’art martial du moine fou, aux abords du Monastère du Miroir précieux. Malgré sa peur viscérale de l’eau, elle échappe miraculeusement aux trois tourbillons de la Rivière d’Enfer et rencontre Double-Vipère, un couple rongé par la haine et le désir de vengeance, qui vit solitaire dans la montagne, tout en haut d’un interminable escalier de 400 marches. Elle perd la vue et la retrouve, échappe mille fois à la mort et se rapproche finalement du moine fou par l’intermédiaire d’un vieil ermite sans bras ni jambes qui, victime de ce dernier, semble en savoir très long sur lui…
Avec ce 6ème album, Vink cultive plus que jamais le mystère, la magie des lumières, la beauté des visages et des corps, des montagnes, des brumes et des fleuves. Son extraordinaire technique picturale donne à ce voyage sans fin une poésie et une densité inimitables.
Cela pourrait être un western. D’ailleurs c’en est un, avec son lot d’Indiens et de cow-boys. Il y a même un saloon et du whisky. Mais quand on y regarde de plus près, il y a aussi des meubles qui tombent du ciel et qui écrasent des fermiers, des Indiens qui citent la » mécanique des fluides » de Krümmer et Watkins et des objets qui se révoltent contre les humains !
Une adolescente de 14 ans, He Pao, assiste au massacre de ses parents adoptifs par Yu Kong, un fils de bourgeois qui a subitement sombré dans la démence. Cachée sous des vêtements masculins et décidée à retrouver et à punir l’assassin, elle se met à parcourir seule les routes de la Chine médiévale du XIIème siècle. Hébergée quelques temps par des nonnes, elle finit par retrouver Yu Kong devenu disciple du Moine Fou. He Pao, fascinée par ce moine, décide de découvrir ses secrets. L’adolescente grandit et avec elle le désir de percer le mystère de sa petite enfance.
Vink raconte et illustre avec brio l’histoire de ce personnage complexe, original et indépendant qui refuse de s’intégrer aux différentes sociétés rencontrées au cours de ses aventures. Le dessin aux couleurs de pastel, tout de suite reconnaissable, fait surgir avec chaleur et exotisme une Chine mystérieuse, peuplée de brigands sauvages, de religieux fanatiques, de nobles oisifs et de pauvres paysans. C’est en 1984, dans les pages de CHARLIE MENSUEL qu’a été crée cette série.
Ça grenouille dans le Califat
Dilat trouve une grenouille qui est en fait un Prince victime d’un mauvais sort. Pour le délivrer, il faut lui donner un baiser, et celui qui l’a fait, redevient en son tours une grenouille.
8 Pages
Les yeux gros
Iznogoud embauche un hypnotiseur pour se débarrasser du Calife
8 Pages
Le Philtre occidental
Le Grand Vizir achète un philtre occidental qui rend léger pour le donner au Calife afin qu’il s’envole pour toujours
8 Pages
La machine à remonter le temps
Iznogoud a découvert une machine à remonter le temps. Il veut y envoyer Haroun el Poussah pour devenir Calife!
8 Pages
Le pique-nique
Le Grand Vizir veut amener le Calife en pique-nique dans le désert pour ensuite l’abandonner et le laisser mourir de soif
8 Pages
Chassé Croisé
Iznogoud se procure une coupe qui fait interchanger de corps. En buvant avec le Calife, son esprit irait dans celui du Calife, et vice versa.
8 Pages
On l’attendait avec impatience, le voici enfin pour les débuts d’un deuxième cycle qui démarre à Paris. Isaac de retour chez lui !..
C’est avec Jacques qu’Isaac rentre à Paris, à peine remis de leur incroyable périple. Isaac retrouve son père et Marinette : l’émotion est à son comble mais, très vite, Isaac part à la recherche d’Alice dont il n’a plus aucune nouvelle. Celle-ci est introuvable, personne ne sait vraiment où Alice s’est réfugiée. Inquiet, Isaac rôde dans les rues en compagnie de Jacques et c’est là qu’ils feront d’étranges rencontres avant d’être tout simplement enlevés. L’identité de leurs ravisseurs reste mystérieuse, le danger se fait plus présent que jamais !
Alexis Mac Coy porte l’uniforme gris de l’armée des Confédérés. Fait prisonnier par les nordistes, il est réhabilité à la fin de la guerre et, en raison de son courage, nommé sergent-major à Fort Apache où il retrouve son vieux copain Charley. Mac Coy fait la guerre, se conduit parfois en héros, mais ce qu’il préfère finalement, c’est siroter une bonne bouteille au calme. Il tente toujours d’entamer le dialogue plutôt que de foncer tête baissée et d’obéir aveuglement aux ordres.
Avec son visage de jeune premier, le lieutenant Mac Coy est un personnage très nuancé. C’est dans le mensuel LUCKY LUKE que sont publiées pour la première fois les aventures de Mac Coy (1974) avant de paraître dans TINTIN, PILOTE et CHARLIE MENSUEL.
Les fameuses Tranches de vie imaginées par Lauzier ne sont pas tristes. L’auteur, par ailleurs réalisateur de cinéma (Mon père ce héros et Le Plus Beau Métier du monde avec Depardieu), jette un regard lucide sur notre société dont Portrait d’artiste est la synthèse parfaite.