La Mort blanche

Alexis Mac Coy porte l’uniforme gris de l’armée des Confédérés. Fait prisonnier par les nordistes, il est réhabilité à la fin de la guerre et, en raison de son courage, nommé sergent-major à Fort Apache où il retrouve son vieux copain Charley. Mac Coy fait la guerre, se conduit parfois en héros, mais ce qu’il préfère finalement, c’est siroter une bonne bouteille au calme. Il tente toujours d’entamer le dialogue plutôt que de foncer tête baissée et d’obéir aveuglement aux ordres.

Avec son visage de jeune premier, le lieutenant Mac Coy est un personnage très nuancé. C’est dans le mensuel LUCKY LUKE que sont publiées pour la première fois les aventures de Mac Coy (1974) avant de paraître dans TINTIN, PILOTE et CHARLIE MENSUEL.


Le Voyage de l’incrédule

Le jeune Philémon vit à la campagne et passe son temps à rêver en compagnie de son âne Anatole. Au cours d’une promenade, il rencontre Barthélémy le puisatier qui est à la recherche de son paradis perdu : la lettre A du mot Atlantique. Grâce au vieux Félicien qui sait comment se rendre là-bas, ils partent régulièrement pour ce monde parallèle. Malheureusement les manoeuvres sont parfois approximatives et ils se retrouvent dans d’autres lettres peuplées de curieux personnages.

Cet univers farfelu et merveilleux est imaginé par Fred pour PILOTE en 1965. Son trait imaginatif et nouveau, ses mises en page particulières, ses planches grouillantes de détails insolites, de clins d’oeil, de malices et de trouvailles graphiques ne laissent pas indifférent.


Les Cadres

Les fameuses Tranches de vie imaginées par Lauzier ne sont pas tristes. L’auteur, par ailleurs réalisateur de cinéma (Mon père ce héros et Le Plus Beau Métier du monde avec Depardieu), jette un regard lucide sur notre société dont Portrait d’artiste est la synthèse parfaite.


La Légende d’Alexis Mac Coy

Alexis Mac Coy porte l’uniforme gris de l’armée des Confédérés. Fait prisonnier par les nordistes, il est réhabilité à la fin de la guerre et, en raison de son courage, nommé sergent-major à Fort Apache où il retrouve son vieux copain Charley. Mac Coy fait la guerre, se conduit parfois en héros, mais ce qu’il préfère finalement, c’est siroter une bonne bouteille au calme. Il tente toujours d’entamer le dialogue plutôt que de foncer tête baissée et d’obéir aveuglement aux ordres.

Avec son visage de jeune premier, le lieutenant Mac Coy est un personnage très nuancé. C’est dans le mensuel LUCKY LUKE que sont publiées pour la première fois les aventures de Mac Coy (1974) avant de paraître dans TINTIN, PILOTE et CHARLIE MENSUEL.


La Jungle en folie – Intégrale – tome 2

Deuxième intégrale de La Jungle en folie, série animalière qui fit les beaux jours du journal Pif et qui, plus que jamais, reste actuelle !

Un condensé d’humour joyeux – en 160 pages – signé Mic Delinx et Christian Godard


La Dame de Ligugé

Une nouvelle étape dans le périple de Colin Tranchant. Le voici arrivé dans le Poitou, avec toujours à ses trousses les membres d’une mystérieuse confrérie qui cherchent à récupérer l’ouvrage intitulé L’Éloge du démon. Son chemin va croiser ceux d’un vieux soldat vagabond et d’une jeune fuyarde accusée à tort du meurtre de son père…

Stalner et Bardet revisitent la mémoire de nos campagnes avec cette série à l’atmosphère fantastique, remarquablement documentée. Quel mystère entoure donc Colin Tranchant ? Et quel lien a-t-il avec le livre Éloge du démon, livre que plusieurs individus tentent de s’approprier par tous les moyens ? Son vieux maître est assassiné par un homme qui porte le même nom que lui.

Cet assassin est en cheville avec un autre compagnon artisan, qui tue pour d’obscures raisons le père d’une pauvre jeune fille, avant de profaner une sépulture dans une abbaye. Un jeu de piste occulte se met en place et le lecteur est bientôt captivé par cette intrigue au parfum de fantastique.

Des dialogues enlevés, un dessin au style réaliste mettent en avant un XVIIe siècle où charnel, spirituel, superstition et ésotérisme s’entremêlaient et étaient omniprésents dans la vie quotidienne. Une passionnante évocation de cette époque et de ses moeurs, ainsi qu’une formidable histoire d’aventure.


La Chaise du diable

Qu’il était beau et bon le temps d’antan. Quand l’homme vivait en harmonie avec mère nature, loin de la gangrène moderne du progrès dont les maudites inventions aliènent l’humanité et lui volent son âme. Aimables fariboles. Les temps passés furent durs et sans pitié. Prenez la France profonde du XVIIIe siècle.

Coincé entre religion et superstition, sabre et goupillon, voyous du bas du pavé ou nobles des hauts châteaux, le peuple plie l’échine, forcé d’admettre plus souvent qu’à son tour que  » l’homme est une machine qui a été faite tout exprès pour la douleur  » et que  » la mort n’est pas seulement la fin de la vie, mais aussi le remède. » (1) Pauvres parmi les pauvres, faibles parmi les faibles, les enfants sont les premières victimes des temps jadis.

Gosses rejetés ou poussés à la prostitution, gosses volés par les  » empocheurs d’enfants  » et mutilés pour mieux attendrir le bourgeois qui passe, ils sont les vrais héros du Maître de Pierre. Colin Tranchant, sculpteur chassé par ses Compagnons, les rencontre dans un tour de France imaginé par Daniel Bardet, le scénariste des Chemins de Malefosse.

Après Vézelay, le voici à Nantes. En pays breton, comme en pays bourguignon, la folie semble mener les hommes. Qui a enlevé Riquet, le pauvre gosse que Colin a recueilli ? Qui veut l’obliger à reprendre le ciseau pour terminer une mystérieuse sculpture ? Vieux désirs jamais assouvis et vieux secrets éternellement ressassés secrètent des folies meurtrières qui ne peuvent se défaire que par l’acier ou le feu.

Entre vieilles pierres, trognes dignes de l’enfer de Dante, femmes enfants parées – forcément – de la beauté du diable, le dessin de Jean-Marc Stalner (2) explose comme jamais dans ces histoires noires exhumées du fond et de l’arrière-fond de notre histoire.

1) Tiré du roman Mon oncle Benjamin de Claude Tillier, cité dans le tome 1 du Maître de pierre.

2) Son frère, Éric Stalner, dessine La Croix de Cazenac (4 volumes Dargaud).


Le Diamant Soleil

Chouette, c’est les vacances ! Moustic est drôlement content : son Tonton Goliath a décidé d’emmener tout le monde au soleil. « Tout le monde », c’est-à-dire son papa, un drôle d’oiseau chanteur que Goliath a ramené du Babanam et le fidèle Ratapus. Tout va donc pour le mieux sur la meilleure des plages ? Pas vraiment !

Le papa de Moustic continue de stresser comme un malade et le Ratapus a perdu l’usage de la parole. En plus, deux loustics bizarres n’arrêtent pas de les suivre. Moustic mène l’enquête… Quelles vacances, mais quelles vacances ! Avec l’arrivée de l’été, une série pleine de fraîcheur ne peut pas faire de mal ! Dans la catégorie « BD d’humour familial pour les jeunes qui fait rigoler aussi les parents », Moustic est bien parti pour surfer sur la vague du succès. Il faut dire que le Ratapus, cet animal capable de donner vie à n’importe quel objet rien qu’en éternuant, ne se contente pas d’être bougrement attachant : il provoque à lui seul quelques rebondissements cocasses et inattendus !

Ajoutez-y le dessin de Moski, bourré d’énergie, et voilà de quoi donner du tonus à vos lectures d’été. Notre prescription : une petite piqûre de Moustic à renouveler chaque jour. Bonnes vacances ! « David Adamowski », pour un dessinateur de BD, cela fait un peu trop sérieux. « Moski », c’est tout de même plus rigolo.

En plus, Moski pourrait être le diminutif du mot anglais « mosquito », qui signifie « moustique ». Vous suivez ? Bref, tout ça pour dire que David Adamowski n’a pas eu à chercher trop loin pour se trouver un nom de plume.

Avant de devenir riche et célèbre grâce à Moustic, à son papa et au Ratapus, il est né en 1966 à Briey (Meurthe-et-Moselle). Ensuite, il a vécu une vie palpitante : il a dessiné, s’est lancé dans des études scientifiques, est devenu instituteur (il l’est toujours), est parti au Brésil où il a rencontré sa femme.

À son retour, il s’est dit qu’il était temps de se consacrer à son rêve de toujours : la bande dessinée. Et après avoir travaillé dans la pub (comme le papa de Moustic) et dessiné A la casse les 7 nains (sur un scénario de Frédéric Magnan), il a imaginé Moustic.


Un certain malaise

Les fameuses Tranches de vie imaginées par Lauzier ne sont pas tristes. L’auteur, par ailleurs réalisateur de cinéma (Mon père ce héros et Le Plus Beau Métier du monde avec Depardieu), jette un regard lucide sur notre société dont Portrait d’artiste est la synthèse parfaite.


Les Dingodossiers – tome 3

Chez Gotlib, l’humour est une affaire très sérieuse. Et si possible à traiter sous tous ses aspects… Les hilarantes Rubriques-à-brac, la bible de l’humour, en sont les exemples les plus démonstratifs, sans oublier Les Dingodossiers, Les Trucs-en-vrac, Les Cinemastock, etc. Attention : la lecture assidue de ces albums peut provoquer des crises de fous rires aiguës. On vous aura prévenu.