Quelque part aux États-Unis au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, des militaires décident de se reconvertir en détectives privés. Pour cela, il faut, bien sûr, des clients… Les premières enquêtes arrivent, difficiles à élucider. Une reconstitution scrupuleuse des États-Unis des années quarante et cinquante par deux géants de la BD, Greg et Blanc-Dumont.
La Marque du loup
Décembre 1915. Henri Cazenac propose à son frère Etienne de rejoindre son réseau d’espionnage. D’importants événements se préparent : le financier Von Straufenberg tente de rassembler des fonds pour soutenir l’effort de guerre allemand. Une expédition est organisée vers son château en Bavière. Etienne en fait partie.
Mais il n’est plus tout à fait le même : ses pouvoirs de chaman se sont accrus. Là-bas, il va être confronté à un choix déchirant. Va-t-il laisser parler l’Ours qui sommeille en lui ? Va-t-il rester sourd à l’appel du Loup ?
Deuxième épisode du second cycle de La croix de Cazenac, époustouflante série d’aventure sur fond de premier conflit mondial. Etienne Cazenac poursuit son initiation : il descend encore plus profondément en lui-même, à la découverte de sa vérité personnelle. La tourmente des événements historiques ballottant les protagonistes se double d’une dimension fantastique fascinante. Le trait réaliste et précis de Stalner donne toute son efficacité au récit.
La mise en couleurs baigne dans des teintes envoûtantes qui plongent le lecteur dans un climat onirique inquiétant. On frémit, on s’enthousiasme, on frissonne… Une saga magistrale appelée à devenir un classique.
Alexandre Dumas, John Irving et Jack Kirby : avec de tels maîtres, le scénariste Pierre Boisserie est placé sous une bonne étoile… Né à Paris en 1964, il s’oriente d’abord vers… la kinésithérapie ! Mais le Festival de Buc, dont il est l’un des organisateurs, lui fait comprendre qu’il est plutôt destiné à raconter des histoires. Ce qui est aussi une manière d’aider les autres à aller mieux, au même titre que le travail de kiné… Sa rencontre avec Eric Stalner sera décisive.
Il se met à écrire la saga des Cazenac, dont le premier volume paraît en 1999. Il ne la lâchera plus…
Né à Paris en 1959, Eric Stalner s’est lancé dans le dessin avec son frère Jean-Marc, dans les années 80. Il réalise des pochettes de disques, des affiches et divers travaux publicitaires avant de s’orienter vers la bande dessinée. Il est le dessinateur de plusieurs séries comme Le fer et le feu, Malheig ou Fabien M.
Le Dollar à trois faces
C’est le jour du courrier au ranch Triple Six – événement que le vieux Ten considère toujours comme un miracle : « Des journaux pas même vieux d’un mois ! ». Mais aujourd’hui, Comanche et le vieux Ten ont un autre sujet d’étonnement : une lettre du Kansas adressée à Red Dust et signée Cameron Dust ! Le petit frère que Red a perdu de vue depuis l’orphelinat !
La famille, c’est sacré, et Comanche octroie un congé à Red Dust, qui prend aussitôt la route de Dodge City.
En fait de retrouvailles familiales, Red est en train de tomber dans le piège tendu par Cameron, alias « Dollar à trois faces » (« Faux-jeton » en VF). A Dodge City, on attend un convoi militaire transportant un million de dollars en or, que Cameron a l’intention de s’approprier en profitant du passé douteux de Red Dust – un petit séjour au bagne – pour lui mettre l’exploit sur le dos. Pour cela, il a mis sur pied une formidable machination, réglée dans les moindres détails. Et bien sûr, Red Dust le bagnard est bien trop honnête pour se méfier d’un frangin…
Greg signe là son 250ème album, avec, encore une fois, un scénario parfaitement ficelé et un sens rare de l’ellipse et du dialogue, servis par le dessin dynamique et intelligent de Rouge.
Ni dieux ni bêtes
En plein conflit mondial, le destin des hommes se croise parfois. Henri Cazenac et le Baron von Straufenberg sont de la même race, ils sont devenus de véritables prédateurs d’une guerre qui, pourtant, les oppose. C’est à cet ultime combat que ce nouvel épisode de La Croix de Cazenac nous invite.
En laissant derrière lui Louise et Etienne, Henri sait qu’il va devoir affronter von Straufenberg. Mais il sait surtout qu’il va devoir s’affronter lui-même, surmonter ses propres démons. Le « loup? contre « l’ours?, le bien contre le mal ? Mais pendant ce temps la guerre fait toujours rage et les grandes puissances européennes (et américaines) se livrent à une féroce bataille sur le front et sur des champs de bataille plus sournois.
Les Survivants de l’ombre
Jonathan Cartland n’est qu’un paisible trappeur jusqu’au jour où sa vie bascule : sa femme Petite Neige, qui vient de lui donner un fils, est assassinée. Passé le goût de la vengeance, Cartland s’engage comme éclaireur de l’armée américaine et part à la découverte des espaces sauvages de l’ouest. Ce western tout à fait particulier est en plus un témoignage qui fait foi d’hommage au peuple indien. Le dessin de Blanc-Dumont, d’une rare finesse, excelle à reconstituer les paysages grandioses et à dessiner les chevaux dont qu’il apprécie particulièrement. Le scénario de Laurence Harlé est documenté, humain, riche en situations originales pour un western.
Cartland échappe aux conventions du « cow-boy », c’est un personnage qui lutte et doute, apportant ainsi une dimension supplémentaire à cette série. Le rythme de parution depuis 1974 est d’environ un album tous les 2 ans.
Le Trésor de la femme araignée
Jonathan Cartland n’est qu’un paisible trappeur jusqu’au jour où sa vie bascule : sa femme Petite Neige, qui vient de lui donner un fils, est assassinée. Passé le goût de la vengeance, Cartland s’engage comme éclaireur de l’armée américaine et part à la découverte des espaces sauvages de l’ouest. Ce western tout à fait particulier est en plus un témoignage qui fait foi d’hommage au peuple indien. Le dessin de Blanc-Dumont, d’une rare finesse, excelle à reconstituer les paysages grandioses et à dessiner les chevaux dont qu’il apprécie particulièrement. Le scénario de Laurence Harlé est documenté, humain, riche en situations originales pour un western.
Cartland échappe aux conventions du « cow-boy », c’est un personnage qui lutte et doute, apportant ainsi une dimension supplémentaire à cette série. Le rythme de parution depuis 1974 est d’environ un album tous les 2 ans.
Les Doigts du chaos
Jonathan Cartland n’est qu’un paisible trappeur jusqu’au jour où sa vie bascule : sa femme Petite Neige, qui vient de lui donner un fils, est assassinée. Passé le goût de la vengeance, Cartland s’engage comme éclaireur de l’armée américaine et part à la découverte des espaces sauvages de l’ouest. Ce western tout à fait particulier est en plus un témoignage qui fait foi d’hommage au peuple indien. Le dessin de Blanc-Dumont, d’une rare finesse, excelle à reconstituer les paysages grandioses et à dessiner les chevaux dont qu’il apprécie particulièrement. Le scénario de Laurence Harlé est documenté, humain, riche en situations originales pour un western.
Cartland échappe aux conventions du « cow-boy », c’est un personnage qui lutte et doute, apportant ainsi une dimension supplémentaire à cette série. Le rythme de parution depuis 1974 est d’environ un album tous les 2 ans.
Les Repères du diable
Cet album, qui achève la trilogie commencée avec les Survivants de l’ombre, marque aussi les vingt ans de Jonathan Cartland. (Bon Anniversaire!)
Californie, juin 1863. Cartland ramène à l’hacienda Moralès le cheval de Don Manuel, le maître assassiné. Contre toute attente, Violante Moralès nie farouchement l’évidence : son mari n’est pas mort, il ne peut s’agir de lui.
Si elle ment, elle a ses raisons. Dans le monde où elle vit, on a toujours menti. On n’a jamais rien affronté, on a tout sacrifié aux convenances, on a enterré les drames et les secrets de famille au fond des couvents et des asiles. Et maintenant, la folie étouffée depuis si longtemps arrive à son paroxysme et s’incarne. Quelqu’un menace Violante et sème les cadavres sur son chemin, comme autant de stigmates visibles d’une pourriture invisible. Les vieilles superstitions jouent encore une fois leur rôle obscurantiste en mettant l’horreur sur le compte du diable, mais Violante sait que ce n’est pas le diable. Elle sait que c’est bien pire, et si elle demande son aide à Cartland, c’est que cette fois, elle a vraiment peur.
Nous retrouvons ici le meilleur de ce qui fait depuis vingt ans le succès de la série : un scénario fort et sensible, qui ne recule devant aucune violence pour mieux en démonter le mécanisme infernal, et un dessin superbe, aussi habile à planter un décor qu’à exprimer les orages intérieurs. Décidément très éloigné des stéréotypes du genre, ce dixième épisode de la saga Cartland est avant tout une magnifique histoire d’amour et de mort.
La Prisonnière de l’Ombre Jaune
Bob Morane symbolise le héros de BD parfait ! Rusé, costaud, aimant le risque, prêt à lutter contre le mal, ce célibrissime agent des services secrets envoie tout valdinguer sur son passage en compagnie de Bill Balentine, son inséparable compagnon d’aventure.
La Fin du monde et autres petits contes noirs
Il s’agit d’une série d’humour d’au moins trois albums – écrits par Pierre Le Gall et dessinés par son frère Frank, l’auteur à succès de Théodore Poussin aux éditions Dupuis – constituée, à chaque fois, de 44 petits contes en une page, apparemment indépendants les uns des autres, mais à la fin, les personnages se croisant et se recroisant, on s’apercevra qu’il n’en est rien, que c’est tout un monde (loufoque et surréaliste) qui nous a été présenté. Le principe de base de la série – esprit cartésien s’abstenir – c’est le traitement systématique en ombres chinoises et en noir et blanc. Même si la musique en est différente, la référence (assez grandiose !) qui s’impose ce sont « Les idées noires » du grand André Franquin.