La Louche

Le cadet des Soupetard est le benjamin de la famille Soupetard. C’est à travers le regard de ce gamin attachant que nous découvrons un coin de campagne française pittoresque, et l’univers tendre de l’enfance.
Ça sent bon le chocolat chaud fumant du matin, les vacances à la mer, la pêche, le camping avec les copains, l’école et sa maîtresse plus vraie que nature, le premier tour de motocyclette avec le frangin (l’aîné), les amourettes fugaces, etc. Pour tout dire, ça sent tout simplement bon la vie !


Une valse pour Anaïs

Mel quitte ses montagnes pour rejoindre Mirabelle, la journaliste parisienne qu’il a connue lors de l’affaire du Trésor des Chartreux. il débarque avec ses croquenots et son sac à dos dans le Tout-Paris des sixties, qui apprécie énormément sa tenue « follement archaïque ».

Mel et Mirabelle (Double M) se retrouvent aussitôt comme chien et chat, d’autant plus que Mel, guidé par son grand coeur, part au secours d’une très jolie Anaïs : officiellement elle est à la recherche de son petit frère fugueur. En réalité, elle semble mêlée à une sombre histoire d’attentat fomenté par l’OAS. Qui sont les deux individus qui en veulent à leur vie ? Qui est la belle Anaïs ? Et Mirabelle va-t-elle succomber au charme de l’épouvantable Charles-Gontrand, juste pour rendre Mel fou de jalousie ?

Une visite échevelée du Paris des sixties, sur fond de souvenirs, souvenirs, avec descente en voiture des escaliers de la butte, passage par Pigalle – « Mais que font toutes ces filles dehors ? » demande Mel avec candeur -, traquenards dans les banlieues sordides et enlèvement à bord d’une péniche.

Une aventure pleine de fraîcheur, de rires et de rebondissements, qui confirme le talent – très vite reconnu par le public – de deux nouveaux venus. Pascal Roman et Félix Meynet.


Le Secret des 7 Temples

Bob Morane symbolise le héros de BD parfait ! Rusé, costaud, aimant le risque, prêt à lutter contre le mal, ce célibrissime agent des services secrets envoie tout valdinguer sur son passage en compagnie de Bill Balentine, son inséparable compagnon d’aventure.


Le Chamois blanc

Dans son village sayoard, Mel remue des souvenirs : vingt-trois ans plus tôt, sa mère mourrait en le mettant au monde, et treize ans plus tôt, c’était son père qui disparaissait lors d’un accident de montage.

Mais voilà Mirabelle qui débarque  » par hasard « . Très agacée : la montagne et les vaches, ce n’est pas sont truc. Elle n’aime pas trop non plus Marinette, l’ancienne petite copine de Mel, qu’elle trouve  » rustique « . Et puis elle venait fêter l’anniversaire de Mel, et il n’est pas là. Il est parti vers le Roc d’enfer avec Simon, son ami d’enfance ou son frère ennemi – ça dépend des jours. Ils sont tous les deux aux trousses du légendaire chamois blanc. Simon veut tuer le chamois et Mel veut l’en empêcher. Leur rivalité remonte loin et leurs pères avaient déjà un sacré contentieux.

D’ailleurs, la mort du père de Simon était-elle vraiment un accident ? Mirabelle est bien décidée à élucider l’affaire. Elle est journaliste, la curiosité est sa seconde nature.

Nostalgie, humour et aventure font de cette série un rendez-vous captivant. Cette fois, c’est tout le passé de Mel qui revit, avec ses malentendus, ses drames et ses terribles silences. Dieu merci, la vie continue. Et un anniversaire, ça se fête.


Le Fond de l’air est frais

Fred est un auteur unique. Que ce soit avec Philémon (un chef-d’oeuvre de poésie et d’invention), avec ses contes singuliers ou ses dessins d’humour, Fred nous remplit l’esprit d’images et de mots que l’on oublie pas de sitôt. Un auteur qui a inventé un language, un style.


Le Tombeau d’Absalom

Trench-coat couleur mastic, pipe au bec, Dick Hérisson est l’archétype du détective privé, curieux, fouineur. Il exerce son métier dans le sud de la France, au début des années 30, et il trouve ce qu’il cherche : action, mystère, aventures. En compagnie de Jérôme Doutendieu, un jeune journaliste du Petit Provençal qui, lui aussi, aime aller jusqu’au bout de ses enquêtes, Dick Hérisson se trouve mêlé à des affaires qui lui permettent de se pencher sur le passé historique de la région.

C’est en 1982 que les aventures de Dick Hérisson débutent dans le magazine CHARLIE MENSUEL sous la plume habile de Savard qui sait combiner ambiances étranges et décors réalistes. Son trait, proche de la ligne claire (de nombreux clins d’oeil sont faits à Hergé), est précis, détaillé, original.


La Brouette des morts

Mais son vrai port d’attache, c’est Arles. Rien de tel que le soleil de Provence pour multiplier les zones d’ombres propices aux mystères. Même si ses enquêtes l’entraînent parfois du côté de la Bretagne, ses landes inquiétantes et ses brumes mystérieuses. Tout comme le capitaine Haddock aimait se ressourcer en son château de Moulinsart, Dick Hérisson n’apprécie rien tant que revenir dans la patrie d’adoption d’un certain Van Gogh – lequel n’eut pas l’oreille cassée, mais coupée.

Là, d’odieux personnages l’entraînent dans des histoires abracadabrantes où le climat fantastique se nourrit de mises en scène aussi alambiquées que leur esprit pervers… Heureusement, le journaliste Doutendieu, ami et compagnon d’aventures de Dick Hérisson, mène l’enquête avec lui.

Jamais à court d’un bon papier ni de l’étincelle d’où surgira la vérité. Au fil de leurs aventures, ils croisent une foule de créatures peu recommandables. Des créatures tout droit sorties du roman populaire, du cinéma d’avant-guerre ou de la bande dessinée. Car Savard, le bougre, connaît ses classiques.

Chez lui, les méchants se nomment Voraz, Docteur Müller ou Karaboudjian. Autant d’allusions transparentes au cinéma fantastique (Les chasses du comte Zaroff) ou à Hergé, l’une de ses grandes références. Au fil des pages, le souvenir de Freaks, mythique film de Tod Browning, voisine avec un clin d’oeil à Gil Jourdan, fameux détective de la BD de Tilleux.

Et la statue de Frédéric Mistral veille sur tout ce petit monde, tandis que les fantômes de Gaston Leroux, Lovecraft ou Hamlet viennent envelopper le récit de leurs ombres tutélaires… Le tout dans une délicieuse ambiance estampillée  » années 30 « . Une période encore assez proche pour fournir aux enquêtes un cadre identifiable, mais suffisamment éloignée de notre quotidien pour nous emmener en voyage à travers l’imaginaire de Savard.

Mais assez bavardé : déjà, de nouveaux crimes se préparent. Le lecteur en frissonne d’avance, en proie à une angoisse mêlée de jubilation. Le Bien triomphera-t-il du Mal ? Dick Hérisson s’en sortira-t-il une nouvelle fois ? Réponse dans le dixième épisode de ses exploits…

Nouvel album : La brouette de la mort

Franchement, il y a bien de quoi perdre la boule.

Chaque fois qu’il s’assoupit, le malheureux Clarence Beaufixe rêve qu’il tombe nez à nez avec un homme à la tête tranchée. Du coup, il se décide à en parler à son psychanalyste – lequel, d’ailleurs, figure lui aussi dans l’un de ses songes, délesté comme les autres de sa précieuse caboche. Mais la situation tourne au cauchemar le jour où le psychanalyste est retrouvé décapité. Et, comble de malchance, c’est Clarence que la police découvre à côté de la victime. Un Clarence à l’air hagard, persuadé qu’il va se réveiller sans tarder.

Heureusement, son épouse se décide à appeler à la rescousse l’ami Dick Hérisson. Et voilà notre détective favori qui délaisse sa chère ville d’Arles pour s’enfoncer dans l’épaisseur de la campagne bretonne… La clé de l’énigme se trouverait-elle du côté de  » Coat an noz « , derrière les murs délabrés et peu engageants du manoir de la forêt de la nuit ? Mystère…


P’tites Histoires de vacances

Sous le préau, la dernière cloche de l’année a sonné, énergiquement secouée par Monsieur Albert, et c’est la ruée vers les vacances. Au menu, les joies du camping dans le jardin (avec loups et fantômes), le Tour de France (trois heures d’attente pour voir passer à tout berzingue un embouteillage flou), la plage sous la flotte, la carte postale pour Elodie (un vrai boulot), les champignons (Soupetard refuse d’en manger et c’est une bonne idée), les photos loupées et la traditionnelle rédaction de rentrée : « Racontez vos vacances. » Entre deux épopées, ça fait toujours plaisir de retrouver Soupetard en « p’tites histoires ». Soupetard et ses projets, ses enthousiasmes, ses dégoûts – les coques, « ça se mange ou ça se collectionne seulement ? » -, ses déceptions de môme, ses trouilles et ses bonheurs. Sans oublier sa soeur à lunettes, son copain Millemouches (ce n’est pas une image, les mouches l’adorent) et le lapin Cerfeuil.

Les aventures de Soupetard, c’est un grand vent de fraîcheur, et le charme d’une enfance d’autrefois, où une école ressemble à une école et une maison de vacances à un paradis – même quand il faut se lever à l’aube pour aller pêcher un vieux fer à cheval rouillé.


Le Noir la couleur et lavis

Tout le monde connaît Fred. Chaque livre de cet auteur inclassable constitue un véritable événement éditorial. De Philemon au Corbac aux baskets, l’oeuvre de ce poète unique en son genre est immense. Mais rappelons-nous que Fred est d’abord et avant tout un dessinateur de presse d’humour. C’est par ce grand bout de la lorgnette qu’il a débuté son incroyable parcours.

Le noir, la couleur et lavis tel est le titre du nouveau Fred (en librairie en Novembre).

La réunion de ses plus grands dessins d’humour – anciens et nouveaux – prouve s’il en était besoin, l’incroyable talent de Fred. Comme à chaque fois, on reste coi devant tant d’acuité, de charme, de cruauté élégamment contenue, devant cette pincée d’absurde et ce trop plein de tendresse …

Le regard de Fred au travers du grand kaléidoscope des sentiments fige en instantanés géniaux des moments tendres, absurdes, loufoques, surréalistes mais toujours drôles.

Un recueil de dessins d’humour comme personne ne sait en faire. Pas d’actualité, juste un peu d’éternité.

Ce livre bourré d’humour vous réservera bien des surprises. Suivez la flèche et vous constaterez qu’il est bien utile de temps en temps de tirer la couverture à soi…


Le Vampire de la Coste

Trench-coat couleur mastic, pipe au bec, Dick Hérisson est l’archétype du détective privé, curieux, fouineur. Il exerce son métier dans le sud de la France, au début des années 30, et il trouve ce qu’il cherche : action, mystère, aventures. En compagnie de Jérôme Doutendieu, un jeune journaliste du Petit Provençal qui, lui aussi, aime aller jusqu’au bout de ses enquêtes, Dick Hérisson se trouve mêlé à des affaires qui lui permettent de se pencher sur le passé historique de la région.

C’est en 1982 que les aventures de Dick Hérisson débutent dans le magazine CHARLIE MENSUEL sous la plume habile de Savard qui sait combiner ambiances étranges et décors réalistes. Son trait, proche de la ligne claire (de nombreux clins d’oeil sont faits à Hergé), est précis, détaillé, original.