Le Sang de mon père

Flash-back : en octobre 1914, Henri Cazenac, espion connu sous le nom de Cicéron, a disparu sur le front ennemi. Son jeune frère Etienne, en quête de vérité, est parti lui aussi au front, avec pour seul indice une croix qui appartenait à Henri : la Croix de Cazenac.

Mais il s’est retrouvé au coeur d’une sombre machination ourdie par le colonel Valois, chef du contre-espionnage, et le commandant russe Léparsky, qui fait partie des milieux révolutionnaires.

Maintenant, tout le monde – y compris Henri, revenu d’entre les morts – se retrouve dans un train en route pour la Sibérie. Et la fameuse croix de Cazenac, toujours entre les mains d’Etienne, l’ignoble Valois veut la récupérer à n’importe quel prix : elle sert à ouvrir une porte de pierre derrière laquelle est caché un trésor, là-bas, dans la cité Baba Yaga, au coeur des montagnes de Sibérie.

Dans le décor tourmenté de la Très Sainte Russie à la veille de la révolution, ce troisième épisode met fin à la saga des Cazenac, bande dessinée à grand spectacle traitant des mensonges de la guerre et des secrets des familles, dans une atmosphère romanesque pleine de suspense et de rebondissements.


La Maison du pendu

Trench-coat couleur mastic, pipe au bec, Dick Hérisson est l’archétype du détective privé, curieux, fouineur. Il exerce son métier dans le sud de la France, au début des années 30, et il trouve ce qu’il cherche : action, mystère, aventures. En compagnie de Jérôme Doutendieu, un jeune journaliste du Petit Provençal qui, lui aussi, aime aller jusqu’au bout de ses enquêtes, Dick Hérisson se trouve mêlé à des affaires qui lui permettent de se pencher sur le passé historique de la région.

C’est en 1982 que les aventures de Dick Hérisson débutent dans le magazine CHARLIE MENSUEL sous la plume habile de Savard qui sait combiner ambiances étranges et décors réalistes. Son trait, proche de la ligne claire (de nombreux clins d’oeil sont faits à Hergé), est précis, détaillé, original.


Le Moucheur

Soupetard vit sa vie : il fabrique des « ouaters » pour Cerfeuil (le lapin) avec le journal tout frais que personne n’a encore lu, et il essaie de trouver un riche pour lui acheter tout son carnet de timbres d’un coup.
Mais voilà une bonne nouvelle : la famille De la Mare réintègre son village natal, et il va retrouver sa copine Elodie – qu’il va d’ailleurs laisser tomber aussitôt pour des activités plus exaltantes, comme d’habitude. Cette fois, ce qui le passionne, c’est la pêche avec son nouveau copain Polite, le moucheur. L’ennui, c’est que Polite n’a plus vu un poisson dans la rivière depuis des lustres. En revanche, Soupetard découvre une source qui coule dans la rivière : une très jolie source rose… En fait, une cochonnerie qui vous file des pustules et tue les poissons.
Voilà Soupetard embringué dans une affaire de pollution dont on accuse la famille De la Mare. C’est comme ça qu’il va devenir un héros et empêcher qu’on accroche Elodie à un réverbère au son de « les De la Mare à la lanterne ! ».
Une belle histoire d’amitié à l’ombre d’une catastrophe écologique, avec, comme toujours, la formidable fraîcheur de Soupetard, sa joie de vivre indestructible dans le charmant décor d’un village de rêve.


La Ville froide

En l’an 808 après Jésus Christ, dans un Bagdad fantasmé, inquiétant et merveilleux, le Prophète Voilé dérobe les ombres des vivants, celles des maisons, celles des objets et répand un voile noir sur la cité. Seule la confrérie des chercheurs de trésor peut faire échec à ces disparitions terrifiantes.

David B. continue à nous éblouir avec ce superbe conte cruel et beau qui rappelle, loin de toute actualité, les mille et une nuits. David B. est un auteur singulier qui captive et passionne ses fans. L’Ascension du Haut Mal est un énorme succès critique et l’un des best-sellers des indépendants. La Lecture des ruines dans Aire Libre fut prix Virgin.

David B. est aussi un des membres fondateurs de l’association et l’un des premiers auteurs Poisson Pilote avec Hop Frog puis les Ogres. Les Chercheurs de Trésor, premier album en solo dans Poisson Pilote, fut salué par une critique unanime. Ce deuxième tome qui voit l’affrontement du Prophète voilé, voleur d’ombres, et de la confrérie menée par le bourreau est une superbe aventure aux inventions graphiques impressionnantes.

L’histoire sobre et tragique est aussi remplie de fantaisie et de tendresse. Laissez-vous emporter dans ce conte des mille et une nuits, très éloigné du Bagdad d’aujourd’hui.


La Semaine des 40 heurts

Eugène Lacrymo exerce le métier de CRS. Sa mission : faire régner l’ordre, quitte à distribuer quelques coups de matraque ici et là sur les individus qui viendraient troubler l’ordre public. Bien sûr le quidam n’est pas à l’abri de quelques bavures ou d’excès de zèle, mais dans l’ensemble les CRS décrits par Achdé sont plutôt sympathiques ! Une série humoristique qui se présente sous forme de gags en une planche. Alors lisez et circulez.


Le Pauvre Chevalier

Pour ceux à qui la légende arthurienne n’évoque que de très lointains souvenirs, la fréquentation de ce « Pauvre Chevalier » s’impose sans coup férir ! Mais attention : toute ressemblance avec de vieux manuels scolaires ne saurait être qu’une regrettable coïncidence. Car F’Murrr prend quelques distances avec l’Histoire officielle.
Cette saga médiévalo-absurdo-délirante (Prix du meilleur album d’humour au Festival d’Angoulême 1991) est enfin rééditée. Sa liberté de trait, ses personnages loufoques, ses dialogues et son esprit de dérision font de F’Murrr l’un des plus grands auteurs de la BD contemporaine.


P’tites Histoires courtes

Le cadet des Soupetard est le benjamin de la famille Soupetard. C’est à travers le regard de ce gamin attachant que nous découvrons un coin de campagne française pittoresque, et l’univers tendre de l’enfance.
Ça sent bon le chocolat chaud fumant du matin, les vacances à la mer, la pêche, le camping avec les copains, l’école et sa maîtresse plus vraie que nature, le premier tour de motocyclette avec le frangin (l’aîné), les amourettes fugaces, etc. Pour tout dire, ça sent tout simplement bon la vie !


Le Bout de la piste

En matière de western, Blueberry constitue la référence absolue. C’est en 1963 qu’est créé ce personnage pour PILOTE par Charlier et Giraud. Ils campent au départ un solide soldat qui s’affiche comme le sosie de Belmondo. La ressemblance s’estompe au fil des épisodes. Blueberry est une forte tête : teigneux, pas toujours respectueux de la rigueur militaire, indiscipliné, il n’hésite pas parfois à déserter pour remplir au mieux ses missions. Le scénario utilise tous les poncifs du Western américain avec tout ce qu’il faut de rebondissements et de personnages pittoresques (Mc Clure, Angel Face, Red Nick, Chihuahua Pearl etc. sans compter les Indiens qui sont réhabilités par les auteurs, point de vue adopté d’ailleurs dans Cartland). Parallèlement au cycle classique de la saga de Blueberry, Giraud dessine entre 68 et 70 la jeunesse du futur lieutenant. Cette « série » reprend son cours en 85 sous le crayon de Colin Wilson, très respectueux du style imposé par Giraud. Les albums ont successivement été édités par Dargaud (22 titres, l’essentiel du fond) puis par Fleurus/Hachette, puis par Novédi et enfin par Alpen pour la nouveauté dessinée par Vance. Dargaud a entrepris la réédition des albums Blueberry remaquettés et agrémentés de nouvelles couleurs.


La Dernière Carte

En matière de western, Blueberry constitue la référence absolue. C’est en 1963 qu’est créé ce personnage pour PILOTE par Charlier et Giraud. Ils campent au départ un solide soldat qui s’affiche comme le sosie de Belmondo. La ressemblance s’estompe au fil des épisodes. Blueberry est une forte tête : teigneux, pas toujours respectueux de la rigueur militaire, indiscipliné, il n’hésite pas parfois à déserter pour remplir au mieux ses missions. Le scénario utilise tous les poncifs du Western américain avec tout ce qu’il faut de rebondissements et de personnages pittoresques (Mc Clure, Angel Face, Red Nick, Chihuahua Pearl etc. sans compter les Indiens qui sont réhabilités par les auteurs, point de vue adopté d’ailleurs dans Cartland). Parallèlement au cycle classique de la saga de Blueberry, Giraud dessine entre 68 et 70 la jeunesse du futur lieutenant. Cette « série » reprend son cours en 85 sous le crayon de Colin Wilson, très respectueux du style imposé par Giraud. Les albums ont successivement été édités par Dargaud (22 titres, l’essentiel du fond) puis par Fleurus/Hachette, puis par Novédi et enfin par Alpen pour la nouveauté dessinée par Vance. Dargaud a entrepris la réédition des albums Blueberry remaquettés et agrémentés de nouvelles couleurs.


La Longue Marche

En matière de western, Blueberry constitue la référence absolue. C’est en 1963 qu’est créé ce personnage pour PILOTE par Charlier et Giraud. Ils campent au départ un solide soldat qui s’affiche comme le sosie de Belmondo. La ressemblance s’estompe au fil des épisodes. Blueberry est une forte tête : teigneux, pas toujours respectueux de la rigueur militaire, indiscipliné, il n’hésite pas parfois à déserter pour remplir au mieux ses missions. Le scénario utilise tous les poncifs du Western américain avec tout ce qu’il faut de rebondissements et de personnages pittoresques (Mc Clure, Angel Face, Red Nick, Chihuahua Pearl etc. sans compter les Indiens qui sont réhabilités par les auteurs, point de vue adopté d’ailleurs dans Cartland). Parallèlement au cycle classique de la saga de Blueberry, Giraud dessine entre 68 et 70 la jeunesse du futur lieutenant. Cette « série » reprend son cours en 85 sous le crayon de Colin Wilson, très respectueux du style imposé par Giraud. Les albums ont successivement été édités par Dargaud (22 titres, l’essentiel du fond) puis par Fleurus/Hachette, puis par Novédi et enfin par Alpen pour la nouveauté dessinée par Vance. Dargaud a entrepris la réédition des albums Blueberry remaquettés et agrémentés de nouvelles couleurs.