Nées en 1923, les mythiques 24 Heures du Mans organisent, pour leur centenaire, la « Course du siècle », les 10 et 11 juin 2023 ! Sur la ligne de départ : les plus grands constructeurs tels que Ferrari, Porsche, Peugeot, Toyota ou encore Cadillac… Pour fêter l’événement, les « Dossiers Michel Vaillant », en collaboration avec le journal Ouest-France, vous proposent un beau livre de 125 pages retraçant l’histoire de la plus célèbre des courses d’endurance tout en présentant La Cible, nouvel album de Michel Vaillant se déroulant lors du centenaire. Très nombreuses photos d’archives, dessins de Jean Graton, interviews de Jacky Ickx, de Marc Bourgne, de Benjamin Benéteau, de Philippe Graton et de Denis Lapière : rien ne manque à cet album exceptionnel, qui retrace de plus l’histoire d’amour née entre Michel Vaillant et cette course mythique !
Les ailes du péril
Cette 10e intégrale comprend les titres suivants : « Le Temple des immortels », « Anges et faucons » et « Les Gémeaux de Saturne ».
Dans « Le Temple des immortels », Yoko part combattre les manigances d’un moine multiséculaire, persuadé d’être la réincarnation de Merlin.
Dans « Anges et faucons », Yoko, après avoir sauvé la vie de deux enfants dans l’Écosse des années 30, prend les commandes d’un Heracles pour ramener une princesse égyptienne momifiée dans son pays d’origine, ignorant qu’elle est victime d’une machination diabolique.
Et dans « Les Gémeaux de Saturne », Yoko part en mission pour Saturne et découvre Rya, une créature génétiquement modifiée qui a de lourds secrets à lui révéler.
L’appel de Madame la Baronne
Une princesse-marionnette, un baronnet de bois, une « bébête » mystérieuse, une créature lunaire qui parle et un majordome tout ce qu’il y a de plus classique, auquel revient l’épineuse tâche de gérer tout ce petit monde surnaturel. Une ambiance étrange, sur laquelle flotte l’ombre de la baronne, propriétaire du domaine commun à tous. Une femme merveilleuse mystérieusement disparue, mais dont l’entêtant parfum d’amour continue à flotter dans les âmes, en particulier celle du majordome, qui pour valet qu’il est n’en reste pas moins homme. Mais l’équilibre étrange de cette drôle de famille vacille lorsque ce dernier est attiré dans la cave par une étrange plainte – un appel. Des portes oniriques et déstabilisantes vont alors s’ouvrir à lui, à la rencontre d’êtres de plus en plus surprenants… et peut-être même familiers.
Le regretté conteur, comédien et chanteur belge Julos Beaucarne, disparu en 2021, se voit ici rendre hommage par cette réédition. Un hommage célébrant également le dessin du prodigieux Jean-Claude Servais.
Mysteras
Londres, prison de Hammersmith. Baltimore Harmon, un condamné à mort, est exécuté à l’aide d’un étrange prototype de chaise électrique. Le tout sous le discret regard de la romancière Delphina Cruyshank, qui observe la scène au télescope depuis une luxueuse tour, accessible à elle seule. Le premier va s’échapper à la suite de son exécution. Alors que la seconde va disparaître de ses appartements… Entre mystère, chambre close et surnaturel, la journée d’Harry Dickson s’annonce compliquée…
Onofrio Catacchio, qui a déjà réalisé des adaptations BD de polars, propose un Harry Dickson respectueux et moderne, sur un scénario de la réputée autrice jeunesse Luana Vergari alliée à Doug Headline, scénariste de Max Cabanes.
Sleepy Boy
Nate est un garçon ordinaire, sauf quand il dort : ses cauchemars prennent vie ! Le jeune homme abuse du café pour rester éveillé et ne pas mettre ses parents et sa sœur en danger. Mais à la suite de l’apparition d’horloges volantes, d’étranges créatures envahissent le monde et les humains tombent peu à peu dans un sommeil comateux. Pour ne rien arranger, les cauchemars de Nate refusent de disparaître à son réveil, manquant de tuer sa famille… Afin de les protéger, il décide de quitter la maison. Parviendra-t-il à découvrir la source de tous ces phénomènes et vivre enfin une existence normale ?
L’Heure du Padodo
Linette ne veut pas dormir… Tandis que Papa roupille, elle tente de s’éloigner furtivement, mais un drôle de petit personnage apparaît. C’est le Padodo ! Il peut être vraiment fatigant… mais qu’est-ce qu’il est rigolo !
La Vengeance de Zaroff
Depuis dix ans qu’il y a élu domicile, les États-Unis n’ont pas été à la hauteur des attentes de Zaroff. Quelques criminels, des vagabonds… menu gibier, bien indigne du plus grand chasseur du monde. Mais l’oncle Sam lui offre un nouveau terrain de chasse : sa Russie natale, envahie par les nazis. Zaroff devra y retrouver une physicienne perdue au beau milieu de ces prédateurs du IIIe Reich, dont la sauvagerie n’a d’égale que la sienne. Car plus le jeu est dangereux, plus Zaroff le devient…
Livre I
Josselin et Jehan sont deux chevaliers errants. De tournoi en tournoi, qu’il pleuve ou qu’il vente, ils tentent de gagner leur vie en triomphant de leur adversaire du jour.
Paulin, l’écuyer de Jehan, les accompagne. Malin et débrouillard, il se révèle d’une aide précieuse.
Ils sont en quête de fortune et de gloire, comme tant d’autres. Cependant, il y a tout de même un détail qui les distingue : sous le haubert, Jehan se révèle être une jeune femme…
Josselin, lui, rêve de défaire le Chevalier Noirci, un combattant anonyme qui ne retire jamais son heaume, fait bande à part et ne connaît pas la défaite.
À l’occasion d’un tournoi organisé par le comte de Joigny, il espère triompher enfin de lui. Hélas, vaincu et blessé par cet adversaire redoutable, il doit laisser sa place à Jehan. Sera-t-elle de taille à remporter la victoire ?
Après Ira Dei et La République du Crâne, Vincent Brugeas et Ronan Toulhoat, associés à Yoann Guillo, nous plongent au coeur de l’univers des tournois et de la chevalerie, revisités avec allégresse et empathie pour les personnages. Entre shônen et récit d’aventure, une vision enlevée et jubilatoire du monde médiéval.
Résidence Autonomie
Bienvenue dans la Résidence Autonomie !
Quoique le mot « autonomie » est un tantinet exagéré. En réalité, cet établissement pour personnes âgées est l’ultime étape avant l’entrée en Ehpad.
Envoyé par Pôle Emploi, Marc apprend les fondamentaux du métier. Se chausser d’une paire de baskets, parler fort en entrant dans la chambre des résidents (il a parfois l’impression qu’ils se livrent à un concours de surdité) et ne pas oublier de mettre le frein sur un déambulateur (pour éviter les chutes, c’est mieux).
Ensuite, il lui reste le plus difficile : gérer les relations avec les pensionnaires, entre ceux qui mettent la télé à fond, celui qui l’insulte et celui qui le drague gentiment, sans parler des embouteillages de déambulateurs devant l’entrée de la cantine (évidemment, ils ne sont pas équipés de marche arrière).
Entre rire jaune et humour noir, Éric Salch, l’auteur des Look Book, lève le voile sur le quotidien des pensionnaires de ce type de résidence, dans une tragi-comédie qui nous tend le miroir sans complaisance de la situation des vieux… pardon, des « seniors » dans notre société.
Le Passager du Polarlys
Février 1930. Dans un atelier d’artiste de Montparnasse, une jeune femme est retrouvée morte. Surdose de morphine. Elle s’appelait Marie Baron.
Quelques jours plus tard, le cargo mixte Polarlys quitte le port de Hambourg pour l’extrême nord de la Norvège. Voyage de routine, destiné à approvisionner les ports qui jalonnent la côte.
Quel rapport entre ces deux événements, distants de plusieurs milliers de kilomètres ? A priori, aucun.
Mais pour le capitaine Petersen, cette traversée ne sera pas comme les autres. Car il a de bonnes raisons de penser que le responsable de la mort de Marie se cache à bord de son navire.
Et quand un conseiller de police est assassiné dans sa cabine, l’ambiance se tend encore plus. Parmi les passagers du Polarlys, sur une mer battue par les vents et dans une atmosphère poisseuse où les faux-semblants règnent en maître, les coupables potentiels ne manquent pas…
Christian Cailleaux et José-Louis Bocquet s’emparent de l’un des premiers « romans durs » de Georges Simenon, cette facette littéraire où, sous le signe du roman noir, le créateur de Maigret met en scène sa propre comédie humaine.