La Loge des assassins

On dit que seul le diable serait assez fou pour s’attaquer de front à la banque du Vatican. Le diable ou Larry B. Max agacé par un miracle un peu trop pratique ? Il est en effet assez rare qu’on lui délivre sur un plateau le corps de son principal suspect, assorti de tous les documents à charge possibles ! Mais l’agent de l’I.R.S. est prêt à risquer le repos éternel pour découvrir les liens qui unissent de hauts dignitaires religieux à d’anciens officiers SS.

Suite et fin d’un diptyque qui renoue brillamment avec les thèmes qui ont fait le succès de la série.


Les Bleus se mettent au vert

Une épidémie de scorbut sévit au sein des troupes unionistes. Pour enrayer cette maladie, une seule solution : consommer des fruits et des légumes frais, mais pour cela, il faut pouvoir s’approvisionner. Et c’est précisément là que le bât blesse : les lignes ferroviaires, sabotées pour mettre en difficulté l’ennemi, ne sont pas praticables pour acheminer du ravitaillement en produits frais. Face à la gravité de la situation, Chesterfield et Blutch sont missionnés pour aller chercher, à l’arrière, choux, navets, pommes et tout ce qui pourra contribuer à éloigner le spectre du scorbut. Pour une fois, Blutch se révèle bien plus motivé que Chesterfield, mortifié de se voir confier une mission si peu militaire. Pourtant la tâche va s’avérer plus compliquée que prévu. Entre la politique de la terre brûlée pratiquée par les confédérés et les paysans qui refusent de céder gracieusement la production qu’il leur reste, les obstacles sont nombreux. D’autant plus que nos héros ne tardent pas à découvrir que le même fléau sévit chez les confédérés, qui eux aussi écument la région à la recherche de fruits et de légumes…


La fille du professeur

Liliane, fille de l’archéologue Bowell, a besoin de liberté. Elle embarque donc pour une virée dans les rues du Londres de ce début du XXe siècle avec Imhotep IV, la momie du pharaon égyptien conservée par son père et revenue à la vie. Après une altercation fatale avec un policier, le couple se retrouve en fuite, en procès, en prison, et va devoir affronter le père d’Imhotep, lui aussi momie, avant de pouvoir vivre librement son amour.

Fantaisie romantique et victorienne, La fille du professeur est la première collaboration entre deux des plus grands auteurs actuels de bande dessinée : Joann Sfar (Le chat du rabbin) et Emmanuel Guibert (Le photographe).


Dent pour dent

Voilà des jours que Blutch rumine, la dernière blague de Chesterfield a du mal à passer. Ce dernier a eu la mauvaise idée de droguer Arabesque pour se moquer de Blutch, et s’en prendre à Arabesque, c’est risquer de se mettre Blutch à dos pour un bout de temps. Mais quand Chesterfield apprend brutalement qu’il est l’heureux père d’une petite fille et qu’il doit renoncer à sa carrière militaire pour remplir son devoir de chef de famille, Blutch se montre finalement bon camarade : ce serait trop bête de se quitter sur une fâcherie. Un peu sonné, Chesterfield retourne à la vie civile, mais là, nouvelle surprise : la soi-disant mère de sa prétendue fille n’a jamais eu d’enfant, pas davantage qu’elle ne lui a écrit de lettre.
Reste alors à savoir qui aurait pu avoir le culot de lui faire plaisanterie aussi énorme. Or Chesterfield a bien sa petite idée…


Intégrale Thorgal N/B volume 5

Albums repris dans ce volume : Arachnéa, Le Mal bleu, Le Royaume sous le sable, Le Barbare, Kriss de Valnor, Le Sacrifice.


Staline

Impossible de considérer une collection « Les méchants de l’Histoire », sans Staline, « le petit père des peuples », l’homme d’acier de l’URSS, connu pour les purges et la déportation de ses opposants politiques, les déplacements forcés de populations entières et les famines qu’il provoqua. Bilan, plusieurs millions de morts. Avec cette collection, Bernard Swysen n’hésite pas à sauter à pieds joints dans les nids de guêpes de l’histoire en brossant le portrait des vilains et en assaisonnant la réalité historique de son humour pimenté pour s’attaquer à ces grandes figures historiques et tragiques. Joseph Staline est né Iossif Vissarionovitch Djougachvili en 1878 à Gori, en Géorgie. Son père était cordonnier. Il est surtout décrit comme un ivrogne qui battait sa femme et voulait empêcher son fils de suivre des études pour devenir prêtre. À l’école, Staline se détourne de la foi religieuse puis adhère au Parti ouvrier social-démocrate de Russie (POSDR) en 1898.


Portrait d’un buveur

Guy est un pirate, et de la pire (la vraie !) espèce : sans état d’âme, sans morale, sans couilles. Un obscur membre d’équipage, menteur comme il respire, ivrogne, voleur, paresseux. Loin des mythes littéraires ou des images de cinéma, Guy est un authentique gibier de potence, un horrible spécimen dont ne parlent pas les livres d’Histoire et qui s’approche pourtant davantage de la figure véridique du pirate que ses ersatz habituellement répandus dans la culture. Et Guy nous raconte son histoire, sa terrible et fastidieuse poésie entre bagarres, batailles et bitures, à courir les jupons, à rouler sous les tables et à trancher des cous.
Yo ho, et une bouteille de rhum !

Vous connaissez des pirates leur version hollywoodienne ou les épopées maritimes de Stevenson ? Oubliez ces images. Ruppert et Mulot, têtes de proue de la bande dessinée indépendante contemporaine, s’associent à leur pendant flamand Olivier Schrauwen pour tirer à boulets rouges sur les codes du genre. Ce récit psychédélique, haut en couleur et en dérision, réunit les plus grandes qualités plastiques et narratives de ces trois flibustiers du strip.

Un trésor d’humour noir.


Anges et faucons

Nous sommes à l’ombre de l’église de Cornstone, près d’Édimbourg, où Émilia et Bonnie viennent fleurir la tombe de la tante Gloria. Le Pasteur Macduff leur raconte la triste histoire de ces deux jeunes orphelins tués dans un accident de train alors que la voiture qui les transportait était immobilisée sur un passage à niveaux. Ils reposent dans « l’enclos des anges », un lieu à l’écart et à l’abandon, où un ange veille sur eux.
Étrangement, la statue, don d’un bienfaiteur anonyme, date de 1934, un an avant l’accident funeste. Bouleversée par cette tragédie, Émilia décide de demander à son arrière-grand-père (qui était vivant en 1935) de sauver la vie des deux enfants. Pour ce faire, une solution : utiliser la machine temporelle qui dort dans l’annexe. C’est ainsi qu’Émilia part pour 1935, laissant Bonnie désemparée. Cette dernière alerte Yoko qui part sur les traces de l’adolescente et qui tentera d’éviter la catastrophe ferroviaire…