L’avis de chien

Yvan Delporte, célèbre rédacteur en chef de Spirou, est notamment connu pour d’illustres collaborations : il travaille avec Peyo sur les meilleurs scénarios des Schtroumpfs, aidera Franquin à créer Gaston. Et sera l’auteur derrière la mythique chronique « En direct de la rédaction » qui narrait les aventures du gaffeur le plus connu de la bande dessinée.

Une autre chronique qu’il animera avec bonheur entre 1967 et 1977 sera « L’Avis de chien de Bill ». Il écrira 32 histoires, que Roba illustrera de magnifique manière, employant tour à tour l’aquarelle couleur ou le lavis, rappelant la force graphique dont il est capable. En 2005, une 33ème chronique est rédigé par Delporte et illustrée par Verron en hommage à Roba.

Drôles et impertinentes, incisives et cocasses, ces histoires se lisent sur plusieurs niveaux. Pour les enfants, comme des gags racontés par le meilleur ami du petit garçon qu’est Boule, et pour les adultes comme des commentaires drolatiques sur nos petits travers.


La flamme

En 1904, à Buenos Aires, dans le quartier d’Avellaneda, au moment où se négociait la construction du premier stade de football du club du Racing, naissait José Maria González, un futur grand joueur de ce club surnommé « llamarada », la flamme, à cause de sa chevelure qui lui donnait une allure de fusée quand il courait derrière le ballon. Il était aussi le grand-père du dessinateur argentin Jorge González qui se sert de cette trajectoire comme point de départ pour retracer une généalogie intime liée à la passion du football et transmise de pères en fils sur quatre générations.

Dans la lignée de Bandonéon ou Chère Patagonie, sur près de 300 pages, l’artiste ouvre sa palette picturale pour raconter les répercussions des vocations au fil des générations en ancrant son récit dans l’histoire de son pays natal. La démarche autobiographique le conduit à explorer sa mémoire familiale, fouillant dans la matière des souvenirs racontés, transmis et vécus. Un héritage en flux et reflux comme l’océan qui sépare l’Argentine de l’artiste installé désormais en Espagne, qui questionne le legs des souvenirs dans l’horizon et l’avenir de ses propres fils.


L’almanach

À chaque mois son prénom : Hélène, Angélique, Félicien… Et à chaque prénom son histoire fantastique. Ces histoires qui viennent rythmer les saisons, comme ces almanachs d’autrefois présents dans les cuisines ou près de l’âtre. Ces légendes oubliées nous parlent de fantômes, de sorcières, d’enfants perdus, de vengeance… autant de contes diaboliques qui font frémir et qui permettent de se souvenir que non loin de nous reposent l’étrange et l’inconnu.

Car ce sont nos campagnes dont Jean-Claude Servais parle dans cet ouvrage. Plus précisément de la campagne belge mais qui, sans aucun doute, a beaucoup de similitude avec la nôtre. Il se fait l’écho des racontars et des récits oraux et il les retranscrit ici avec sa force graphique et son talent de conteur.


Lâcher prise

Pour le surintendant du royaume, la vie semble bien morne. Ralph en a ras-le-bol. Tout simplement. Sa copine et lui ont rompu, son père a été assassiné, sa soeur croit qu’il est le meurtrier et s’est enfuie, son meilleur ami a déserté pour cause de différends religieux et il n’arrive pas à contrôler le peuple comme il veut. Alors quand sa meilleure ennemie, Tilda Pönns, lui tombe dans les bras et que le roi revient, il prend la décision de passer la main. Malheureusement, le roi comprend mal et décide de l’assassiner. L’Élu toujours contrariant préfère rester en vie et décide de se venger.
Mais tuer un immortel n’est pas aussi simple. Surtout quand il a 1000 ans d’avance sur le moindre plan.


Mission 2

Les Zindics Anonymes reprennent du service. Tom, dont le père est capitaine de police, et sa copine Lilia se retrouvent devant le cinéma. Ils vont rater le début de la séance si Clément n’arrive pas. Il appelle. Baptiste son frère est dans le coma. Il se serait jeté d’un pont la veille. Une tentative de suicide ? Pour Clément ça ne colle pas. En attendant les résultats des analyses toxicologiques, les apprentis détectives mènent l’enquête en vrais professionnels. Avec méthode et logique, ils retracent l’emploi du temps de Baptiste et remontent la piste. Alors que l’enquête piétine et que toutes les apparences ramènent au suicide, ils peuvent compter sur Fred Dubois, une journaliste dynamique et déjà sur le coup pour les épauler dans leurs recherches.


Première époque

Orbital est le centre névralgique de la Confédération, ville gigantesque rassemblant plusieurs centaines de peuples aliens, brèche sur plusieurs espaces-temps différents. À l’abri derrière d’immenses portes Crop, c’est de cet endroit que le destin de la galaxie est contrôlé. Et surtout qu’un semblant de paix essaye d’être maintenu.

Les Terriens ont finalement été intégrés à cette Confédération… Non sans mal. Un affrontement sauvage entre isolationnistes et pro-confédérés a agité leur planète avant que la décision ne soit prise. Lors du dernier meeting pro-confédérés, un attentat terrible a fait disparaître des milliers de personnes. Dont les parents de Caleb Swany.
Des années après, ce dernier est intégré à l’Office Diplomatique Intermondial. En binôme avec Mézoké Izzua, issuë du peuple sandjarr, ils vont avoir pour rôle de veiller sur les peuples et d’empêcher de futurs conflits. Leur première mission va les entraîner dans une lutte entre colons humains et Jävlodes. La seconde sera à leur image : une cérémonie de réconciliation entre leurs deux peuples qui s’étaient affrontés lors d’une guerre atroce, 15 années auparavant.

Mais dans l’ombre du pouvoir s’agitent des ennemis puissants, qui voient dans l’affrontement et la haine un bon moyen pour prendre le contrôle. Mézoké et Caleb réussiront-ils à maintenir la paix ?


Un enterrement de vie de jeune fille

Anne a la trentaine, un compagnon, un enfant, un appartement et un boulot. Une vie bien rangée. Elle va se marier dans trois semaines. Alors qu’elle prend un café en terrasse, elle se fait kidnapper par ses deux copines de longue date, Auréole et Quitterie, qui lui font la surprise d’un enterrement de vie de jeune fille !

Mais seule Auréole semble vraiment de bonne humeur. Quitterie fait globalement la gueule et refuse de toucher à une goutte d’alcool tandis qu’Anne ne semble pas particulièrement heureuse de cette fête. Elle leur révèle assez rapidement qu’elle ne compte plus épouser Éric et qu’elle voit quelqu’un d’autre…


Super furax

Nelson, c’est ce petit diablotin orange à l’apparence tout à fait angélique qui pourrit la vie de Julie, une jeune et jolie célibataire, et de Floyd, un labrador engourdi, pour le plus grand bonheur de centaines de milliers de lecteurs. Rappelez-vous : après le vol d’un rouleau de papier toilette au bureau, Julie se voit condamnée à accueillir, sans possibilité de retour à l’expéditeur, un petit diable relativement inoffensif… mais hyper doué pour les catastrophes quotidiennes !


Peindre

On connaît Philippe Dupuy pour son travail d’auteur de bande dessinée, notamment aux côtés de son acolyte Charles Berbérian. On sait moins, en revanche, que le dessinateur est un grand amateur d’art ; qu’il fut l’élève, sur les bancs des Arts Déco, du célèbre critique d’art Pierre Cabanne ; qu’il n’a depuis cessé de nourrir sur le sujet une réflexion passionnée.

« Une histoire de l’art », entamée en 2017 avec le plus grand leporello de l’histoire de la bande dessinée (plus de 23 mètres recto verso), continue ainsi de se dérouler dans ce deuxième volume, Peindre, qui nous permet d’en apprendre plus sur le rapport de Philippe Dupuy aux oeuvres et aux artistes. Au fil du parcours personnel de Man Ray, entre peinture et photographie, qui croisera notamment Marcel Duchamp, et surtout pour le pur amour de l’art, nous sommes conviés à déambuler dans le paysage artistique de ce XXe siècle et à sauter d’expositions en ateliers. De la toile à la boîte noire, de la France aux Étas-Unis, comme entre deux pop-ups originaux conçus par Jean-Marc Fiess, nous poursuivons une déambulation artistique unique en son genre.

Un voyage ludique et didactique au pays de l’art contemporain !


L’âge d’or – première partie

La légende parle d’un « âge d’or, où vallées et montagnes n’étaient entravées d’aucune mu-raille. Où les hommes allaient et venaient librement… »
Mais ce temps lointain est bien révolu.
Le royaume est accablé par la disette et les malversations des seigneurs de la cour. À la mort du vieux roi, sa fille Tilda s’apprête à monter sur le trône pour lui succéder. Avec le soutien du sage Tankred et du loyal Bertil, ses plus proches conseillers et amis, elle entend mener à bien les réformes nécessaires pour soulager son peuple des maux qui l’accablent. Mais un complot mené par son jeune frère la condamne brusquement à l’exil.

Guidée par des signes étranges, Tilda décide de reconquérir son royaume avec l’aide de ses deux compagnons. Commence alors un long périple, où leur destin sera lié à « L’âge d’or » ; bien plus qu’une légende, bien plus que l’histoire passée des hommes libres et de leur combat, c’est un livre oublié dont le pouvoir est si grand qu’il changera le monde.