Samuel est désormais chef de L’Orée du bois, le restaurant luxueux de Pietruch, le richissime homme d’affaires qui collectionne les étoiles. Paula, son ex-femme, a rouvert son restaurant à l’aide de la talentueuse cheffe Nicole et est bien décidée à récupérer l’étoile qu’elle a perdue avec le départ de Samuel. Mais à cette guerre des fourneaux se mêle une guerre plus viscérale et émotionnelle qui emportera les protagonistes dans un tourbillon autodestructif. Leur soif de vengeance les mènera dans une course poursuite… mortelle.
Contrefaçons
Alors que la voiture de sport du Père Arthur slalome à tombeau ouvert sur l’autoroute de l’ouest, Jérôme n’est pas loin de regretter d’être monté avec ce fou du volant. Arthur lui apprend que son copain de petit séminaire, le Père Étienne, l’a recommandé à une certaine baronne : Madame Barbier de Conches. À peine arrivés au château de celle-ci que la propriétaire leur montre la vidéo qu’elle a reçue la veille, montrant son fils Gaëtan ligoté aux mains d’un individu exigeant une rançon… Mais cette septuagénaire autoritaire est convaincue que c’est un coup monté et demande donc à Jérôme d’enquêter sur ce pseudo-enlèvement.
Valhardi L’intégrale tome 5 (1959-1965)
Ce volume contient les cinq derniers albums de Valhardi dessinés par Jijé : « Le Secret de Neptune », « Rendez-vous sur le Yukon », « Le Retour de Valhardi », « Le Grand Rush » et « Le Duel des idoles ».
Les sixties débarquent avec danses, jupes courtes, et nouvelles idoles musicales. Jijé ne résiste pas à l’air du temps et, avec Mouminoux, il va entraîner son héros dans la « trilogie yéyé ». Le trait de Jijé « balance » comme jamais dans ces albums qui seront les derniers de Valhardi qu’il dessinera.
Le fils de l’ours
Lorsque l’Empereur Charles III le Gros répudie sa femme Richarde en 880, elle retourne dans son Alsace natale suite à une vision. Là où une ourse gratte la terre pour enterrer son petit, elle devra construire une abbaye. Quelques années plus tard, l’abbaye d’Andlau sort de terre et sera liée à cet animal, roi des forêts.
Bien des années plus tard, en 1760, en plein coeur de la vallée de Munster, un village festoie. Le fils encore jeune du plus important fermier de la région ne laisse pas le coeur d’Eva et de Maria insensible. Ces jumelles, que tout oppose pourtant, le trouvent charmant. Mais le père du garçon ne voit pas cela d’un bon oeil et il interdit fermement à son fils de les côtoyer. Mais les interdits sont faits pour être bravés, et à 18 ans, il est difficile de penser au lendemain. Lorsqu’un ours est aperçu dans la vallée, les chasseurs décident de traquer la bête. Mais Eva compte bien le voir avant, d’autant qu’elle connaît la légende d’Andlau et souhaite rencontrer ce gigantesque animal pour de vrai. Maria, moins sereine, va la suivre bien malgré elle. Se noue alors sous les frondaisons et dans la montagne le destin entremêlé de ces humains et de ces animaux.
Servais narre ici une légende alsacienne portée par un dessin évocateur et poétique. Une histoire tragique et sublime qui permet de saisir à quel point nos régions gardent encore bien des secrets.
Choc intégrale N/B
On ne présente plus M. Choc, insaisissable et redoutable maître du crime aux plans retors et imprévisibles créé par Will et Rosy. Pourtant, on ne sait presque rien à son sujet. D’où vient-il ? Quels événements ont infléchi sa destinée ?
Cette intégrale en noir et blanc des « Fantômes de Knightgrave », qui comprend le triptyque complet – dont le troisième tome inédit – réalisé par Stéphan Colman et Éric Maltaite, dévoile autant qu’elle rend hommage à l’un des plus fameux vilains de la bande dessinée franco-belge.
L’avis de chien
Yvan Delporte, célèbre rédacteur en chef de Spirou, est notamment connu pour d’illustres collaborations : il travaille avec Peyo sur les meilleurs scénarios des Schtroumpfs, aidera Franquin à créer Gaston. Et sera l’auteur derrière la mythique chronique « En direct de la rédaction » qui narrait les aventures du gaffeur le plus connu de la bande dessinée.
Une autre chronique qu’il animera avec bonheur entre 1967 et 1977 sera « L’Avis de chien de Bill ». Il écrira 32 histoires, que Roba illustrera de magnifique manière, employant tour à tour l’aquarelle couleur ou le lavis, rappelant la force graphique dont il est capable. En 2005, une 33ème chronique est rédigé par Delporte et illustrée par Verron en hommage à Roba.
Drôles et impertinentes, incisives et cocasses, ces histoires se lisent sur plusieurs niveaux. Pour les enfants, comme des gags racontés par le meilleur ami du petit garçon qu’est Boule, et pour les adultes comme des commentaires drolatiques sur nos petits travers.
La flamme
En 1904, à Buenos Aires, dans le quartier d’Avellaneda, au moment où se négociait la construction du premier stade de football du club du Racing, naissait José Maria González, un futur grand joueur de ce club surnommé « llamarada », la flamme, à cause de sa chevelure qui lui donnait une allure de fusée quand il courait derrière le ballon. Il était aussi le grand-père du dessinateur argentin Jorge González qui se sert de cette trajectoire comme point de départ pour retracer une généalogie intime liée à la passion du football et transmise de pères en fils sur quatre générations.
Dans la lignée de Bandonéon ou Chère Patagonie, sur près de 300 pages, l’artiste ouvre sa palette picturale pour raconter les répercussions des vocations au fil des générations en ancrant son récit dans l’histoire de son pays natal. La démarche autobiographique le conduit à explorer sa mémoire familiale, fouillant dans la matière des souvenirs racontés, transmis et vécus. Un héritage en flux et reflux comme l’océan qui sépare l’Argentine de l’artiste installé désormais en Espagne, qui questionne le legs des souvenirs dans l’horizon et l’avenir de ses propres fils.
L’almanach
À chaque mois son prénom : Hélène, Angélique, Félicien… Et à chaque prénom son histoire fantastique. Ces histoires qui viennent rythmer les saisons, comme ces almanachs d’autrefois présents dans les cuisines ou près de l’âtre. Ces légendes oubliées nous parlent de fantômes, de sorcières, d’enfants perdus, de vengeance… autant de contes diaboliques qui font frémir et qui permettent de se souvenir que non loin de nous reposent l’étrange et l’inconnu.
Car ce sont nos campagnes dont Jean-Claude Servais parle dans cet ouvrage. Plus précisément de la campagne belge mais qui, sans aucun doute, a beaucoup de similitude avec la nôtre. Il se fait l’écho des racontars et des récits oraux et il les retranscrit ici avec sa force graphique et son talent de conteur.
Lâcher prise
Pour le surintendant du royaume, la vie semble bien morne. Ralph en a ras-le-bol. Tout simplement. Sa copine et lui ont rompu, son père a été assassiné, sa soeur croit qu’il est le meurtrier et s’est enfuie, son meilleur ami a déserté pour cause de différends religieux et il n’arrive pas à contrôler le peuple comme il veut. Alors quand sa meilleure ennemie, Tilda Pönns, lui tombe dans les bras et que le roi revient, il prend la décision de passer la main. Malheureusement, le roi comprend mal et décide de l’assassiner. L’Élu toujours contrariant préfère rester en vie et décide de se venger.
Mais tuer un immortel n’est pas aussi simple. Surtout quand il a 1000 ans d’avance sur le moindre plan.
Mission 2
Les Zindics Anonymes reprennent du service. Tom, dont le père est capitaine de police, et sa copine Lilia se retrouvent devant le cinéma. Ils vont rater le début de la séance si Clément n’arrive pas. Il appelle. Baptiste son frère est dans le coma. Il se serait jeté d’un pont la veille. Une tentative de suicide ? Pour Clément ça ne colle pas. En attendant les résultats des analyses toxicologiques, les apprentis détectives mènent l’enquête en vrais professionnels. Avec méthode et logique, ils retracent l’emploi du temps de Baptiste et remontent la piste. Alors que l’enquête piétine et que toutes les apparences ramènent au suicide, ils peuvent compter sur Fred Dubois, une journaliste dynamique et déjà sur le coup pour les épauler dans leurs recherches.