Il y a des symptômes qui ne trompent pas : quand un être cher au libraire de BD-Boutik, au bout du rouleau, qui comptait tant pour lui, rend l’âme (sa caisse enregistreuse…) ; quand un acheteur lui demande s’il a les idées noires et que le libraire se répand sur ses angoisses quant à l’avenir de son petit commerce avant de se rendre compte qu’on veut juste lui acheter le célèbre album d’humour noir de Franquin ; quand le libraire fonce à travers la ville avec son scooter et trois BD sous le bras pour tenter de concurrencer Amazon ; quand le libraire, au bord de la faillite, se sent obligé de faire son coming-out (« Je n’ai jamais lu Le mystère de la grande pyramide ! »). Quand on en arrive là, c’est que les choses vont mal !
Car « Libraire de bande dessinée, c’est pas un métier, c’est une vocation, un sacerdoce ! » répètent, pour ceux qui ne l’auraient pas encore compris en lisant les six tomes précédents, Libon et Salma à travers 92 strips verticaux hilarants. Un métier qu’on peut même faire à perte par passion… pendant un certain temps…
Un ouvrage à conseiller à tous ceux qui veulent en savoir plus sur le métier de libraire spécialisé en bande dessinée… ou à tous ceux qui aiment juste rigoler en lisant une bonne BD !
Dans le viseur des services secrets de l’Union de Myanmar (ex-république de Birmanie), Simon Ovronnaz et sa compagne du moment, l’inspecteur Marjan Texel, sont abusivement capturés et emprisonnés, accusés de meurtre. Simon sera condamné à mort en un rien de temps puis conduit dans l’imprenable forteresse de Makiling…
Mais Largo Winch n’apprend pas directment la nouvelle. Et à l’instant où lui parvient le message, il est peut-être déjà trop tard. Qu’à cela ne tienne, il fera tout pour délivrer son ami de cette mascarade judiciaire – jusqu’à intégrer un groupuscule de rebelles opposés au régime dictatorial de Rangoon, au coeur de la jungle birmane…
Lorsqu’on apporte à Largo Winch, le soir d’un cocktail mondain au cours duquel il annonce la création d’une fondation pour venir en aide aux enfants de la guerre, la tête de l’un de ses collaborateurs sur un plateau en guise de « surprise du chef », le milliardaire humaniste comprend tout de suite qu’il a mis le doigt dans un terrible engrenage. Et que les responsables, des trafiquants de drogue au sein de son groupe qu’il essaie de démasquer, ne comptent pas se laisser faire.
Le traquenard sera redoutablement bien ficelé. Accusé d’un double meurtre et de participer activement au cartel qu’il pourchasse pourtant, Largo Winch devra ruser pour éviter la case prison…
Mais que contient donc la valise ? Une question que tous les lecteurs du second épisode de Marc Jaguar, « Les camions du diable », ont eue sur les lèvres – certains durant plus 40 ans ! Car lorsqu’il entame un nouvel album pour son héros photographe, Maurice Tillieux ne sait pas que l’interruption du journal (« Risque-Tout ») dans lequel devait paraître l’histoire mettra fin au projet après la publication des sept premières planches. Un projet avorté à deux reprises, puisqu’en 1978, alors que le créateur de Gil Jourdan et de Félix décide de reprendre ce récit, il décède brutalement dans un accident de voiture.
40 ans après cette disparition, c’est Étienne Borgers, François Walthéry et Jean-Luc Delvaux qui se sont associés pour donner une réponse au mystère de la valise…
L’occasion aussi de rendre hommage à cet inoubliable artiste en marchant sur ses traces : pour rester fidèles au style tout en harmonisant le rendu, les premières planches ont ainsi été redessinées à l’identique ( !) et la suite du scénario reprend les traits indispensables des meilleurs Tillieux : énergie de l’action, ambiances immersives, personnages consistants et spontanéité de l’humour.
De quoi mettre d’accord les amateurs autant que les curieux !
Lorsqu’on pense « Gaston », on pense souvent « fainéant ». Grosse erreur, pourtant ! Car Gaston et le sport, c’est aussi une passion tout en inventions et en créativité. Avec Jules-de-chez-Smith-en-face, à roulettes dans les couloirs, avec une balle ou des raquettes, sur le toit des éditions Dupuis ou sur les sentiers de campagne, toutes les occasions sont à prendre pour partager un peu de détente et de convivialité en se remuant.
Ce sixième tome hors-série a sélectionné pour vous les meilleurs gags de sport de Gaston Lagaffe. Fumiste évident ou athlète caché, ce Gaston ? Vous seriez surpris !
Par un froid mois de décembre 1942, un théâtre de marionnettes fondé par André Moons et Jean Doisy, alors rédacteur en chef du Journal Spirou, sillonne la Belgique occupée pour compenser l’interruption de la publication du journal et servir de couverture à un réseau de résistants. Les spectacles pour marionnettes à fils, espiègles et touchantes, mettaient en scène Spirou et son fidèle ami Spip dans des historiettes écrites par Jean Doisy et jouées par André Moons, entre les mains duquel les marionnettes prenaient vie de façon magique. Puis la guerre s’acheva et les saynètes s’endormirent 70 ans durant dans un grenier. Jusqu’à ce que…
Des décennies plus tard, les auteurs de « La véritable histoire de Spirou » découvrent ces écrits uniques et, avec la complicité de Al, décident de les ramener à la lumière. Un pari osé, réussi avec grâce, qui nous ouvre les portes d’un voyage unique et émouvant dans le Spirou de ces années-là. Spirou, Spip, Fantasio pour sa première apparition visuelle (un an avant que Jijé ne lui confère sa célèbre silhouette), mais aussi d’autres grands oubliés du journal : les AdS, Georges Cel, le Fureteur ou les Tif et Tondu de Fernand Dineur.
Pour Dad, ce comédien au chômage père de quatre filles aux caractères bien trempés, chaque jour renferme son lot d’aventures. Entre Pandora l’intello, Ondine la volcanique, Roxane l’espiègle et Bébérenice la petite dernière, Dad a trouvé le rôle de sa vie: s’occuper de sa famille sans rien perdre de sa propre jeunesse.
De ses expériences quotidiennes, cet éternel ado a tiré de nombreux enseignements dont il nous fait désormais profiter: comment trouver le cadeau de Noël parfait, les remèdes ultra-efficaces contre les bobos de tout poil et les recettes miracles pour mettre tout le monde d’accord à table. Glissés entre deux gags ou strips pleins d’émotions, comme Nob sait si bien les dessiner, ce petit mode d’emploi à l’usage des parents en herbe s’adresse aussi aux enfants.
Avec « Manuel du Dad (presque) parfait », la vie de papa se fait pas à pas, et dans la bonne humeur !
Après avoir obtenu une première étoile au Vermont en moins d’une année d’exploitation, le chef Samuel Lejeune et sa femme Paula Balta cherchent un lieu prestigieux pour en décrocher une deuxième.
Le mariage d’amour s’efface au profit d’une relation de travail de plus en plus tendue. Un restaurant plein ne suffit ni au bonheur ni à combler les dettes accumulées. Pietruch, le célèbre financier, collectionneur d’étoiles, se rapproche du chef Samuel, il a de grands projets pour lui… Un déménagement se prépare, à mille lieues de celui dont rêvait Paula. Pietruch a réussi à débaucher Samuel, et son équipe, pour le placer à la tête de son luxueux restaurant.
Paula doit tout recommencer à zéro et se remettre de la trahison de son mari. Une jeune cheffe au caractère atypique va quitter l’Asie pour venir en aide à Paula et rouvrir le restaurant Samuel, qui n’est plus référencé depuis le départ de son chef. Les deux femmes s’associent pour récupérer l’étoile et forment une équipe de « bras cassés » qui fera tout pour que leur cheffe Nicole soit récompensée.
Avant de découvrir la prochaine aventure de « Tif & Tondu » réalisée par Blutch et Robber, ce deuxième cahier éponyme vous ouvre les portes de sa création.
Ici sont compilées les planches 23 à 44 en noir et blanc du futur album, accompagnées de nombreuses illustrations extraites des carnets de croquis de Blutch.
Sous le haut patronage de Rosy et Tillieux, créateurs de la série originelle, Blutch et Robber dévoilent les coulisses de leur travail, où l’on trouve pour l’occasion le roman complet présenté par Tif et Tondu – « Les mystères de l’antiquaire » – et rédigé par Robber. Une mise en abyme littéraire et ludique, illustrée de cabochons de Blutch.
Un objet collector, au tirage limité et à la fabrication originale.
Tandis que des pourparlers entre des émissaires polonais et Karl Von Glaubitz, premier secrétaire du ministre allemand des Affaires étrangères Von Ribbentrop, étaient au pont mort à Bruxelles, un jeune groom du Moustic Hôtel, prénommé Spirou, a proposé une solution tout à fait originale au problème délicat de Dantzig. Toutes les parties en présence semblaient convaincues. Mais à ce moment-là, un de nos collaborateurs à la rubrique des chiens écrasés – Fantasio, donc – a surgi et tenté d’obtenir des informations auprès du dignitaire nazi. Devant le refus de celui-ci, une rixe éclata, au cours de laquelle il écopa d’un mauvais coup… On s’attend dès lors à des représailles imminentes de la part de l’Allemagne. Des bombardiers de la Luftwaffe auraient décollé à l’aube en direction de la frontière polonaise…