1999. Deux cinéphiles français, François Renard et Christophe Lemaire, passionnés de cinéma bis, s’apprêtent à vivre une belle aventure : se rendre en Italie pour y interviewer le réalisateur Marco Corvo, cinéaste mythique que nul n’a revu depuis vingt-cinq ans, après son dernier film inachevé.
D’abord impressionnés par Corvo, les deux Français vont vite se trouver captivés. Au fil de l’interview, qui s’étendra sur plusieurs jours, apparaît le portrait d’un cinéma populaire aujourd’hui disparu : images bariolées et baroques de genres oubliés, péplums, westerns, giallos ou films d’épouvante gothiques…
En parallèle, dans leur sillage, débute une série de meurtres sanglants. Toutes les victimes, retrouvées brûlées, étouffées sous des films ou les yeux crevés, sont des critiques de cinéma ayant autrefois vilipendé les films de Corvo.
Dans l’espace infini, un vaisseau spatial attaque un transporteur extraterrestre. Du navire agresseur surgissent trois robots géants à l’intérieur desquels on reconnaît trois personnages bien connus : Champignac, Zorglub et Zantafio. Après quelques manipulations de Pacôme sur la cargaison liquide, Zorglub se réjouit : les voilà propriétaires d’un véritable océan !
Non loin de là, l’agent administratif Spirou, petit-fils du Comte, valide sur son clavier la transaction de la Fondation Z.
Tout le monde ignore que ce petit fonctionnaire un peu terne est en train de mener une enquête très approfondie sur la vénérable institution. Enquête malheureusement perturbée par l’intervention de sa soeur, Seccotine, entrée dans la rébellion et la clandestinité. Alors que Spirou et Seccotine sont repérés et poursuivis par des robots-tueurs, un baroudeur surgit et leur sauve la vie : Fantasio !
Des trafics d’armes, un policier turc disparu dans des circonstances jamais élucidées, un port à cargos où travaillent des dockers patibulaires… Bien à ses dépens, Largo Winch se retrouve impliqué dans une affaire de terrorisme international, avec un mandat d’arrêt à son nom émis par le FBI. Tandis qu’il doit échapper aux agents Johnson et Master, lancés à ses trousses, le voilà en plus visé par des adversaires très organisés qui cherchent à tout prix à le faire couler. Mais pour quelle raison ?
Pour comprendre ce qui se passe, il n’a pas le choix : direction les quais d’Ankara, sur les traces de l’homme à l’origine de toutes ces accusations – un pêcheur à la retraite pourtant sans rapport avec le Groupe W. Sans rapport, hormis l’assassinat de Sir Basil Williams, ancien président de la Winch Merchant Fleet.
Quand Largo Winch flaire le danger, il est déjà trop tard. Il est la cible de la vengeance d’une femme qu’il connaît depuis bien longtemps…
Invité sur le plateau de la célèbre émission télévisée « Le prix de l’argent », Largo Winch pensait simplement répondre sans langue de bois aux questions de journalistes l’interrogeant sur la mondialisation, les rachats et fusions d’entreprises. Aussi accuse-t-il le coup lorsqu’on lui présente le cas de Speed One, racheté depuis peu par le Groupe W et amputé de près de 2 500 travailleurs par licenciement économique. Une annonce terrible doublée d’une autre surprise : l’arrivée de Dennis Tarrant, directeur de l’un des quatre sites de production de Speed One.
En direct, devant des millions de téléspectateurs, le patron désespéré s’explique brièvement avant de se suicider d’une balle dans la tête. Un drame qui fait aussitôt les gros titres dans la presse et le malheur d’un coupable tout désigné…
Simon Ovronnaz, l’ami de Largo, est soudain propulsé vedette d’un feuilleton télé. Autant dire que dans son entourage, personne n’y croit vraiment. Mais lui qui se voit déjà au firmament du septième art, tout ébloui d’orgueil, ne distingue pas la véritable mise en scène. Car aux yeux de Largo, il n’y a que l’arnaque qui crève l’écran ! Un script sans intérêt, un casting dégoté à l’aveuglette, des jeux d’acteur insipides pour un budget pharamineux… Quelque chose ne tourne pas rond dans ces studios. Et pour le prouver, le milliardaire humaniste devra s’infiltrer dans les coulisses de ce show TV plus que douteux…
Depuis leur naissance, le destin de Maud et de Vanessa semble tout tracé ; toutes les deux choisies par le peuple féérique, la première a grandi sous l’influence bienveillante du lutin Anicet pendant que la seconde a été élevée dans l’ombre maléfique du troll Malicious. Des années plus tard, les voici devenues femmes. À dix-huit ans, elles sont désormais au coeur d’un terrible affrontement qui décidera du sort de l’ensemble du petit monde de la forêt. Appelées par la Déesse Mère, elles doivent en effet s’opposer l’une à l’autre au cours d’un combat sans merci… L’issue ? Le règne éternel du Bien… ou du Mal.
Un superbe mélange de fantastique et d’émotion réalisé par Jean-Claude Servais, enfin réédité en intégrale dans la nouvelle maquette « Aire Libre ».
Cette troisième intégrale rassemble les aventures de Jojo parues de 1999 à 2003 : « Le Retour de papa », « La Chance de Sébastien », « Les Choix de Charlotte », « Jojo au pensionnat » et « Une pagaille de Dieu le père ».
André Geerts livre dans ces cinq albums une définition poétique et douce de l’enfance. Chacun des ouvrages de Jojo est une révélation, émotionnelle bien sûr, mais aussi graphique. Avec sa palette de couleur lumineuse et fragile, associée à son trait vif et cursif, l’auteur trouve le ton juste, mais aussi le geste parfait pour souligner avec une infinie légèreté les contrastes de l’enfance.
Ce personnage de Jojo, riche et juste, qui sait toucher les lecteurs, nous permet de reprendre le chemin de l’école, de retrouver un peu de la fragilité de l’enfance à travers d’intenses éclats de rire. André Geerts était un auteur remarquable, qui nous a laissé une oeuvre gracieuse et poétique peu commune…
Dans une ruelle de Venise, un homme est poursuivi à mort par trois malfrats armés jusqu’aux dents. Tout juste a-t-il l’occasion de briser la vitrine d’une boutique, d’inscrire quelques mots sur un papier et de le faxer avant d’être rattrapé et abattu sans sommation. À l’autre bout du monde, Largo Winch découvre le message: « Largo Winch, prenez garde au doge et à… »
Il n’en faut pas davantage pour le lancer sur la piste de ce mystérieux personnage.
Aux côtés d’un majordome remarquablement efficace et d’anciennes connaissances, happé par le tourbillon de la conspiration, le milliardaire humaniste va devoir faire tomber les masques s’il veut obtenir le clap de fin.