Face à l’attaque de la FENICO, un conglomérat d’entreprises dirigé par Gus Fenimore – un vieux loup de l’acrobatie financière –, le Groupe W réplique par une O.P.A. sur la société de celui-ci. C’est le début d’une véritable guerre secrète pour le pouvoir, grâce à cette technique offensive fort répandue: l’offre publique d’achat, ou comment un amateur se propose d’acquérir à un prix déterminé toutes les actions disponibles d’un concurrent pour arriver à le contrôler. Pendant ce temps-là, l’administration fiscale américaine a mis le grappin sur Largo Winch et réclame plus de deux milliards de dollars de droits de succession.
Le milliardaire humaniste encaisse le revers de la médaille… Y perdra-t-il sa fortune ?
Avant de découvrir la prochaine aventure de « Tif & Tondu » réalisée par Blutch et Robber, ce premier cahier éponyme vous ouvre les portes de sa création.
Ici sont compilées les vingt-deux premières planches en noir et blanc du futur album, accompagnées de nombreuses illustrations extraites des carnets de croquis de Blutch.
Sous le haut patronage de Rosy et Tillieux, créateurs de la série originelle, Blutch et Robber dévoilent les coulisses de leur travail, où l’on trouve pour l’occasion le roman complet présenté par Tif et Tondu – « Les mystères de l’antiquaire » – et rédigé par Robber. Une mise en abyme littéraire et ludique, illustrée de cabochons de Blutch.
Un objet collector, au tirage limité et à la fabrication originale.
Aria prend un repos bien mérité après son aventure éprouvante dans la mine du Diable. Cette mine provoquait chez les travailleurs l’exploitant d’étranges hallucinations et les tuait à petit feu. Mais depuis qu’elle est revenue de cet endroit, elle souffre d’une toux inquiétante. En proie à des hallucinations à son tour, elle décide de se protéger avec le médaillon de sa mère. Commence alors pour elle une course contre le temps. Plongée dans un monde parallèle, dans une rêverie réaliste, elle va essayer de trouver un remède contre ce mal qui risque de la tuer…
Ce second volume de l’intégrale consacrée à Jojo, ce petit héros tout en douceur, rassemble les albums « Un été du tonnerre », « Le serment d’amitié », « Mamy se défend » et « Monsieur Je-Sais-Tout », et présente de nombreuses illustrations et pages inédites publiées entre 1991 et 1998 dans le Journal Spirou.
Après avoir longuement cherché le bon rythme, le bon format, André Geerts a réussi à trouver le ton juste. Entre Le Petit Nicolas et Boule & Bill, la sincérité absolue de son auteur fait de cette série familiale une oeuvre qui ne ressemble finalement à aucune autre.
Une préface inédite retrace le parcours d’André Geerts, cet artiste trop tôt disparu.
Monsieur Xing Yun est un citoyen chinois ordinaire, menant une vie ordinaire dans une ville ordinaire… Or, depuis le jour de sa naissance, le malheureux est accablé d’une terrible malédiction : il est l’homme le plus malchanceux du monde !
Ayant testé, sans succès, d’innombrables talismans, amulettes, grigris et autres porte-bonheurs, et abandonnant tout espoir face à la fatalité, l’infortuné monsieur Xing Yun s’est retiré dans un monastère ordinaire où un vénérable moine lui confie un secret extraordinaire : « Il existerait, cachée quelque part de l’autre côté du monde au plus profond d’une impénétrable jungle, une créature jaune tachetée de noir dont les poils seraient la plus efficace source de chance promise à leur heureux propriétaire. »
Fort de cette révélation inespérée, monsieur Xing Yun prend une décision : à partir de ce jour, aucun obstacle ne pourra le détourner de sa quête extraordinairement obstinée, trouver un honorable marsupilami pour lui arracher quelques-uns de ces précieux poils, synonymes d’une chance peu ordinaire !
De la Chine à la Palombie se prépare dès lors une rencontre mémorable entre l’homme et la légende, entre la chance et l’infortune, entre les deux forces contraires du destin.
Alors que Zorglub est en pleine négociation dans le désert pour son fonds de commerce habituel – qui inclut de la haute technologie et une capacité toute relative de destruction -, il fait la connaissance d’un personnage pour le moins curieux : Zédrik, dix ans, son plus grand fan.
Mais Zorglub a déjà fort à faire avec Zandra, sa fille-droïde. Gérer un apprenti surdoué, certes, mais gérer une ado capable d’anéantir la moitié de la planète ?
On ne dira pas le contraire : il est toujours plus facile d’être un génie du mal que papa !
Plus de trente ans après le cauchemar qu’Orwell nous promettait dans 1984, qu’est-il advenu de nos libertés individuelles ? Au profit de qui les gouvernements imposent-ils une norme censée organiser le bonheur de tous ? Griffo et Desberg confrontent leurs personnages à l’obligation de se conformer à ces lois prétendument prévues pour assurer le bien-être collectif, devenu une norme coercitive. En six destins croisés, ce sont six injustices, six combats, six flammes d’espoir que les auteurs mettent au jour, avec une acuité toujours plus fine et plus glaçante.
L’accès aux soins, les discriminations raciales, le chantage à l’emploi et à la vertu, la suppression de l’Histoire et le refus de la mémoire, la toute-puissance matrimoniale et le rôle de l’homme… Autant de sujets que Desberg décortique pour en faire ressortir les pires travers, en s’interrogeant sur les lois iniques mais omniprésentes qui étouffent l’aspiration et l’ambition individuelle.
Terrain d’expression privilégié, les Cahiers Aire Libre invitent cette fois-ci Olivier Cinna, le dessinateur d’Hibakusha, à partager ses illustrations.
Entre noir et rouge, les femmes qui se dessinent sont pensives, belles, sublimes. À la fois poétiques et évocatrices, ces estampes laissent la part belle à la beauté japonaise. Prolongement d’Hibakusha, ce recueil propose une véritable découverte du trait sensuel et délicat du dessinateur, pépite qui se livre au fur et à mesure des pages tournées, chaque dessin calligraphié apportant un nouvel élément.
Vision intime de l’auteur, celui-ci réalise une déclaration d’amour sans équivoque envers cet univers bien loin de nos rivages. Une suggestion à la rêverie et toujours au voyage…
À l’heure de la toute puissance d’Internet, des milliers de kilomètres de câbles sous-marins permettent la circulation d’une masse colossale d’informations numériques depuis un continent jusqu’à un autre. Ces réseaux câblés sont aussi utilisés par des grandes puissances pour communiquer en secret ; en effet, les ingénieurs de l’OTAN expérimentent un drone capable de se coller sur ces câbles et d’en aspirer les informations. Il a pour nom de code « Vampiir ». Mais au cours du lancement du prototype près des côtes estoniennes, l’appareil échappe au contrôle des opérateurs et disparaît mystérieusement dans la mer Baltique. L’OTAN soupçonne un détournement. Les services secrets russes n’y seraient pas étrangers, mais le drone semble également leur avoir échappé…
Violette n’a qu’un amour : sa liberté. Jeune sauvageonne vivant au coeur de la forêt, elle est pareille à une chatte farouche, à un animal sensuel qui attire les hommes et fait jaser les épouses. Mais Violette se fiche du qu’en-dira-t-on ! Elle rit, tantôt secrète, tantôt fière, dangereusement irrésistible et délicieusement tendre. Car Violette sait que, pour rester libre comme l’air, envers et contre tous, il lui faudra faire fi des rumeurs et des obstacles ainsi que de ceux qui tentent d’abuser d’elle ou de l’enchaîner.
Tendre Violette, paru pour la première fois en 1982 et publié dans la revue (À suivre), se veut une ode à la femme dans toute sa splendeur, un engagement féministe ourlé d’érotisme. Après avoir été mise en couleur puis découpée en chapitres sériels, cette oeuvre moderne, où se déploie tout le style naturaliste de Jean-Claude Servais, retrouve aujourd’hui dans la collection Aire Libre le format intégral et le noir et blanc de l’édition originelle.
Un superbe ouvrage pour les inconditionnels de ces deux éminents artistes.