Spécial humour

Le Petit Spirou, Tamara, Les Nombrils, Les minions, Kid Paddle, Zizi chauve-souris, Dad, Roger et ses humains, Les chevaliers de L’Apocalyspe, Boni… Depuis 75 ans, Le journal de Spirou concentre le meilleur de la bande dessinée d’humour pour toute la famille, et l’année 2015 n’a pas fait exception à sa réputation.
Ce printemps, tous ces personnages vous donnent donc rendez-vous dans cette compilation exceptionnelle. Près de 200 pages de gags, une quinzaine de séries, des strips, des histoires courtes ou longues, des aventures à retrouver ou à découvrir, le tout est réuni dans un seul objectif : vous faire rire, par tous les moyens !


Sur les traces de l’épervier bleu

Poursuivant la lecture du journal de sa grand-mère, Natacha fait revivre les aventures de son aïeule, tout aussi sexy que sa petite-fille, et du grand-père de Walter, dans l’immédiat après-guerre. « L’Épervier Bleu », c’est le bateau qu’empruntent nos héros afin de venir en aide à Jane, dont Blackmoon a tué le frère pour lui dérober le plan localisant la fameuse « île aux Perles ». Natacha et Walter se retrouvent à Tuatupuri, où vit une communauté de Canaques, mais aussi Lee Kong, complice des malfrats. Mais ça, Natacha ne le sait pas. Entre vestiges japonais d’une guerre pas si éloignée, nature luxuriante et règlement de comptes, c’est une aventure à la Howard Hawks que nous sert François Walthéry, sur un scénario posthume de Sirius, jadis auteur d’une série appelée… « L’Épervier Bleu » !


Eva

Début mai 1945. Côte est du Canada. Sous le couvert d’une station météo officielle, l’équipage du sous-marin allemand U-867 installe une balise prénommée « Eva ».
Lorsque le sous-marin est repéré par un Catalina, l’officier SS qui commande l’expédition ordonne de tester les « nebelwerfer » : les lance-roquettes ne laissent aucune chance à l’hydravion des malheureux garde-côtes canadiens.

Cette mystérieuse balise à laquelle l’officier SS semble attacher autant d’importance doit en fait permettre de guider le « Silbervogel », l’aile volante qui doit larguer une bombe atomique sur New York. Sans ce radioguidage, il ne restera plus que l’option « pilotage humain » pour guider l’oiseau d’argent nazi…

Et le seul équipage qui semble capable d’accomplir cette mission suicide se trouve à des milliers de kilomètres de là, au château Fürstenstein, en Basse-Silésie : la flugkapitän Hanna Reitsch, une nazie exaltée, et son copilote, l’oberleutnant Werner Zweiköpfiger, espion US infiltré dans l’aviation allemande et ami d’enfance d’Hanna.
Et malgré la chute imminente du IIIe Reich, Hanna n’a pas renoncé à mener à bien l’ultime mission du Führer.


Les cloueurs de nuit

Yvan s’est réfugié en Bretagne, dans la maison de vacances de ses parents… du temps où il était vivant. Il survit en récupérant des boîtes de conserve dans les maisons vides et en pêchant des araignées de mer. Pour retrouver ses amis, il ne sait où aller : à Néosalem où le psychopathe Saul a pris le pouvoir ? Ou à Fortville, avec ses Terres-Basses et ses horreurs paranormales ?

Un soir, Camille lui rend visite. Par ses propos étonnants et sa connaissance incroyable des quinze familles, Yvan comprend qu’elle est l’Enfant-Minuit, l’élue des familles du mal. Camille le menace : il doit rejoindre ses amis à Fortville sous peine d’avoir la visite des cloueurs de nuit. Puis elle disparaît aussi soudainement qu’elle était arrivée.
La nuit suivante, un bus à impériale sort de la mer et déverse une horde d’enfants zombies qui, armés de clous et de marteaux, attaquent le manoir où s’est réfugié Yvan.
Commencent alors pour Yvan des nuits de veille, de fuite et de cauchemar dans l’épisode le plus glaçant d’effroi de la série.


Presque tout sur ma mère

Elle sait faire fuir les monstres sous les lits à coups de ventouse, devine les bêtises avant qu’elles ne soient accomplies, menace d’échanger son garnement contre un enfant plus sage et se transforme souvent en bourreau du rangement de chambre… Une chose est sûre : la mère du Petit Spirou est une femme de caractère ! Une qualité indispensable lorsque l’on partage avec son fils une chevelure flamboyante et un sens de l’humour dévastateur, à défaut d’un amour inconditionnel pour les costumes de groom, car pour vivre entre un enfant si turbulent et un grand-père qui l’est tout autant, il faut avoir le coeur bien accroché !

Ce septième volume de la collection « Le Petit Spirou présente » s’attarde cette fois sur la mère du célèbre petit garçon et sur les relations (conflictuelles mais toujours tendres et affectueuses) entre les deux personnages.


Temps de chien !

Quand on est un enfant, il en faut du caractère pour s’affirmer, et ça, Cédric l’a bien compris ! Pas question de se laisser marcher sur les pieds, et surtout pas par Caligula, le redoutable molosse de la voisine. C’est déjà assez compliqué de devoir montrer ses bulletins déplorables à son père, de ne pas se faire prendre pour les bêtises avec les copains ou d’essayer de se déclarer à la fille qu’on aime…


Le trône du diable

Après un séjour en Astrakale pour y disperser les cendres de Belgral, Aria revient chez elle goûter au repos en compagnie des siens et de Kartzy, la jeune femme qu’elle a sauvée d’une condamnation injuste. Tous profitent de ces réjouissances au cours desquelles la belle guerrière croise la route de Fieber, un jeune aspirant chevalier travaillant dans une auberge, qui s’apprête à rejoindre une guilde très populaire dans le village. Sa méthode de recrutement semble pourtant des plus suspectes du point de vue d’Aria, et elle ne s’y trompe pas ! Derrière les glorieux discours et les promesses de fortune se cache en vérité un effroyable dessein…

Libre et valeureuse, Aria prouve une nouvelle fois ses compétences dans cette aventure aux préoccupations très actuelles. Ce 38e tome, mêlant enquête et action, nous ouvre les yeux sur les dangers de l’endoctrinement tout en rappelant les valeurs d’entraide et de bravoure qui ont fait le succès de cette saga épique.


Sophie L’Intégrale – tome 5

Depuis sa création en 1969, Sophie n’a jamais cessé d’animer les pages du Journal Spirou, évoluant au fil de l’inspiration de son auteur, tout autant que de son époque. Ainsi, à partir des années 1980, la série évolue vers des récits complets aux aventures longues.

Ce dernier volume, qui regroupe 275 pages de bande dessinée réalisées entre 1977 et 1994, marque la dernière époque de Sophie et clôt une belle et longue aventure éditoriale avec son auteur, Jidéhem.


Hitler

Si la Seconde Guerre mondiale et la Shoah sont bien le point d’orgue du règne d’horreur d’Hitler, l’histoire a commencé bien avant cela. Pour comprendre comment et pourquoi l’indicible a pu se produire, il faut remonter un peu avant la naissance d’Hitler lui-même, au moment où son père adopte ce patronyme. Toute l’enfance d’Adolf Hitler, ses choix, ses échecs vont former un homme complexe et vont le mener à son « combat », comme il le raconte lui-même. Convaincu comme beaucoup d’hommes de son temps de la culpabilité des Juifs après la Première Guerre mondiale, il va développer un antisémitisme violent. Recruté par un parti politique en 1919, celui-ci va servir de terreau pour ses aspirations. Il se découvre alors un talent d’orateur qui va lui permettre d’électriser les foules et, malgré les approximations qu’il raconte, de les rallier à son parti. Il en prendra le contrôle quelques mois après… la machine est alors lancée.

Les deux auteurs reviennent sur ce parcours surréaliste et sur cet enchaînement de circonstances atroces qui ont permis à Hitler d’accéder au pouvoir. Au fil des pages, des histoires plus petites se dessinent en creux, comme celle de Kurt Gerstein, officier nazi qui aura tout fait pour prévenir les forces libres des camps d’extermination, ou celle de von Gersdorff, qui a fait partie de la résistance au sein même du parti nazi.


Drone d’anniversaire !

Qu’ont en commun notre facétieux Cédric, son bougon de pépé dans son fauteuil fétiche, son meilleur ami Christian, la jolie Chen pour laquelle notre héros a si souvent cassé sa tirelire ou encore Mlle Nelly, l’institutrice, et le prétentieux Nicolas d’Aulnay des Charentes du Ventou, toujours prêt à se vanter de la fortune de ses parents ? Ils fêtent tous leurs 30 ans d’existence dans cette compilation spéciale anniversaire ! L’occasion de revenir sur ces évènements conviviaux, riches en gags et en bonne humeur, qui ont jalonné cette série indémodable ; qu’ils soient extraordinaires ou catastrophiques, improvisés ou déguisés, le rire est toujours au rendez-vous.

Et qui dit anniversaire dit paillettes ! La première édition de « Drone d’anniversaire » se veut un album scintillant, complété par une préface de Patrick Gaumer, qui retrace plusieurs années d’aventures drôles et tendres. Sans oublier un poster cadeau au dos de la jaquette ! Que la fête commence !