L’itinéraire d’un enfant gâché : tel est le sous-titre que l’on pourrait trouver à ce triptyque « Les Fantômes de Knightgrave » consacré au passé de Monsieur Choc, le redoutable vilain créé par Rosy et Will. Que sait-on de l’un des plus fameux et des plus terribles méchants de la bande dessinée franco-belge ? Quels événements le conduisirent à fonder le gang de la Main blanche, à se coiffer de cet imprenable heaume, à régner sans partage sur le monde de la criminalité ?
La saga Choc traverse les âges, d’une guerre mondiale à l’autre, et parcourt cinq décennies majeures du XXème siècle afin de retracer une tragique existence : celle d’un homme qui se déshumanise.
Furieux, sans concession, brutal, mais aussi vibrant et grave, ce récit n’a rien d’une promenade de santé. En fusionnant les exigences du roman graphique au style de l’École belge, Stéphane Colman et Éric Maltaite inventent ainsi le premier roman dessiné de l’école de Marcinelle et font de Choc un monument inclassable, aussi mémorable que son protagoniste.
Aujourd’hui, cette trilogie magistrale touche à sa fin. Un troisième et dernier volet qui clôt une saga multi-récompensée et qui fut, au-delà de l’hommage, une révélation.
Mikael Blomkvist et Lisbeth Salander ont remonté la piste des kidnappeurs de Plague, Trinity et Bob the Dog. De leur surnom « Sparta », ces extrémistes patriotiques pro-Blancs ont pour intention de pirater les données du gouvernement suédois en s’infiltrant dans les serveurs des services secrets. Et si les trois hackeurs ne coopèrent pas, c’est la mort qui les attend.
Les indices mènent le journaliste de « Millénium » et sa complice droit vers Mark Borrow, écrivain d’un best-seller vantant la supériorité masculine et homme politique associé aux mouvements radicaux d’extrême-droite. Alors que celui-ci dirige un séminaire de coaching, le duo le prend en otage afin de savoir où ses collègues séquestrent les pirates informatiques. Et quand la situation dégénère en fusillade ouverte, Lisbeth et Mikael n’imaginent pas qu’ils seront soutenus par une ancienne connaissance…
Il est beau, il est sympa, il est intelligent… Ce Diego qui vient de débarquer dans l’école a décidément beaucoup d’atouts. D’ailleurs toutes les filles en sont folles… et les garçons n’arrivent pas tout à fait à le détester ! Et Tamara ne fait pas exception à la règle. Fidèle à elle-même, elle estime évidemment qu’elle n’a aucune chance. Yoli, sa petite demi-soeur délurée, va la pousser à déclarer sa flamme. Et là, incroyable, ça va marcher ! Et, pour Tamara, aux affres de l’adolescence vont enfin succéder les affres de la première grande histoire d’Amour…
Tamara débarque au cinéma et se retrouve entourée de stars telles que Rayane Bensetti dans le rôle de Diego, Julie Testud dans le rôle de la maman, Bruno Salomone dans le rôle du papa. Héloïse Martin joue le rôle de Tamara.
Blanche, la passionnée d’alchimie, et Alexandre, l’alpiniste qui escalada Notre-Dame en hommage à sa fille et à sa femme, décident de poursuivre ensemble leur route vers la majestueuse cathédrale de Chartres, chef-d’oeuvre romano-gothique aux deux visages. Tous deux espèrent y trouver des réponses à leurs interrogations.
À des kilomètres de la capitale, la religieuse Céline et Angelo, suspect dans une affaire de meurtre, se confrontent à l’occasion d’une halte le long des rives de la Sèvre nantaise. Les secrets planent toujours autour du mystérieux individu, recherché pour un crime qu’il affirme n’avoir pas commis. Céline lui accordera-t-elle sa confiance, elle qui se rend à Compostelle pour y éprouver sa foi religieuse ? Au coeur de la forêt, d’inquiétants rituels se profilent…
Jean-Claude Servais continue son voyage vers Saint-Jacques et son exploration de ses personnages, avec les régions de France pour toile de fond. Teinté de métaphysique, singulièrement humain, son récit dresse un panorama fascinant du terroir français et de ses patrimoines architecturaux, gastronomiques et culturels.
Collège Saint-Winoc, un soir de pluie. La petite Charlotte Demeester n’est pas rentrée chez elle. Son père, qui est aussi le patron de l’oncle de Jérôme Bloche, est à fleur de peau : alors que l’enfant avait été déposée par sa mère à l’école, elle ne s’est pas présentée aux cours. Fugue ? Enlèvement ? Les gendarmes restent bredouilles.
Dépêché par son oncle la veille de ses vacances, Jérôme Bloche ne peut pourtant pas refuser cette nouvelle enquête. En compagnie de Babette, il se rend sur les lieux de la disparition afin d’y mener ses investigations, quitte à lever certains lièvres savamment dissimulés. « Famille, je vous aime », dit-on…
Ils sont jeunes, ils viennent du web, ils sont suivis par des centaines de milliers de fans sur YouTube et sur les réseaux sociaux, et ils ont révolutionné notre manière de rire. Issus de collectifs tels que Suricate ou Good Monique, membres de Golden Moustache ou du Studio Bagel, intervenants du Dézapping dans Le Before de Canal + ou artistes solos, onze des youtubers les plus en vue du moment s’attaquent à présent à la BD !
Les quelque 652 planches de Germain et nous ont été jadis réunies en 14 albums parus entre 1980 et 1993 aux éditions Dupuis, aujourd’hui indisponibles. Il était donc indispensable de les réunir en un format pratique et compact, afin qu’à tout moment, vous, lecteur du XXIe siècle, puissiez avoir sous la main cette somme sociologique consacrée à l’adolescent des années 1980 (et nous savons que parmi vous, nombreux sont ceux qui ont été adolescents durant leur folle jeunesse), magnifiquement mise en scène d’un coup de crayon vigoureux, désinvolte et parfois ironique par Frédéric Jannin.
Depardon et Loustal sont deux grandes figures de l’image contemporaine. C’est à Carthagène, en Colombie, qu’ils sont partis travailler ensemble. Un « ailleurs » que le fameux photoreporter de l’agence Magnum et le grand illustrateur et auteur de polars voulaient explorer conjointement. Confrontant leurs regards amusés aux scènes de la rue et aux lumières latino-américaines, ils composent un livre mêlant photos, dessins, peintures. Cette collaboration originale et inédite entre le photographe et le dessinateur sera présentée au public sous la forme d’un beau livre et d’une exposition.
Branle-bas de combat dans l’école de magie de Mélusine : Mestre Filofax débarque pour assigner aux élèves des travaux pratiques et mettre ainsi à l’épreuve leurs capacités : ramener un dragon échappé du zoo, briser le maléfice qui a rendu le château d’Arcelor transparent ou réparer une rivière dont le cours a été inversé.
En tant que meilleure élève de sa classe, Mélusine se voit assigner une mission beaucoup plus compliquée : se rendre à Harrebourg, le village natal de Malphastolas, le plus grand sorcier de tous les temps, et y régler les désagréments étranges (odeurs pestilentielles, bruits bizarres, apparitions infernales) qui terrorisent les habitants.
Accompagnée de Mélisande et d’un lézard géant pour lesquels elle doit jouer le rôle de baby-sitter, Mélusine part pour Harrebourg où elle va découvrir que derrière ces phénomènes bizarres se cache un vieil ennemi à elle…
Dépossédé de son ancienne cocoteraie florissante désormais entre les pinces du capitaine Crabb, Théodore Poussin nourrit son infortune avec Novembre dans les bas quartiers de Singapour. Bien qu’ils semblent n’être plus que l’ombre des fiers marins qu’ils étaient, leur volonté reste d’acier et leur intransigeante acuité dans les négociations n’a d’égale que la sage détermination qu’ils ont à acheter un navire, à engager un nouvel équipage et à reprendre la mer. Pour ce qui sera peut-être leur dernier voyage…
Plus de dix ans après « Les jalousies », Frank Le Gall remet enfin les voiles dans ce nouveau tome aux airs d’apothéose. Parues par extraits en noir et blanc dans « Les Cahiers Théodore Poussin », ces planches tant attendues entraînent le lecteur dans le sillage du Quangle Wangle, rebaptisé L’Amok, comme pour souligner la folie qui paraît s’être emparée de son capitaine.
Là-bas sur les rivages d’un archipel sauvage se joue peut-être l’ultime bataille du capitaine Poussin !