La couverture du Journal Spirou a souvent fait l’objet d’animations évoluant au gré du temps. C’est ainsi qu’à partir de 1953 – et jusqu’en 1964 -, Franquin a réalisé chaque semaine une illustration pour mettre en avant l’une ou l’autre série. Il fallait tout son talent pour dynamiser (et dynamiter !) les codes habituels et faire de ces images de véritables petits tableaux, d’une créativité et d’une générosité à l’image de leur auteur.
Ainsi, à la manière d’un Monsieur Loyal, Spirou (mais aussi Fantasio et Gaston Lagaffe) présente avec une fantaisie débridée le sommaire de la semaine et endosse avec humour le costume des héros du Journal Spirou.
Aujourd’hui, ces illustrations apparaissent comme un fantastique témoignage de ce que fut l’âge d’or du Journal de Spirou, alors dirigé par Yvan Delporte, et les commentaires associés racontent en filigrane le lien infini entre Franquin et l’hebdomadaire.
Ces bandeaux-titres sont présentés pour la première fois dans leur intégralité — en plusieurs volume dont voici le premier. Alors qu’ils étaient publiés originellement dans des conditions techniques difficiles, ils ont fait ici l’objet d’une restauration minutieuse, propre à mettre en valeur le travail de Franquin.
Lady X va intriguer pour déclencher une guerre entre les États-Unis et la Chine en attaquant à la fois le porte-avions Ronald Reagan, sur lequel notre héros est affecté, et le porte-avions chinois Liaoning.
Pour cela, elle a trouvé le partenaire idéal en la personne de Junichiro Yamasaki, un capitaine d’industrie allié aux yakusas et membre éminent du Kokuryu-Kai, un groupe ultranationaliste qui rêve de prendre le pouvoir au Japon. Ce dernier lui offre les moyens de ses ambitions avec, outre le chasseur furtif Spectre vu dans l’album précédent, un prototype secret de sous-marin furtif qu’elle va utiliser pour déclencher la guerre entre la Chine et les États-Unis.
Buck Danny et ses amis devront agir en électrons libres pour déjouer les plans de leurs machiavéliques adversaires…
Lorsque l’on retrouve la trace de Lisbeth Salander, elle s’apprête à pirater, avec un groupe de hackers, un gigantesque data center et à révéler au grand jour les dossiers sulfureux des services secrets suédois. Mais leur combat n’est pas gagné : Trinity, une pirate amie de Lisbeth, vient d’être kidnappée. Face à un tel adversaire, seul un homme de réseau comme Mikael Blomkvist semble pouvoir l’aider. Le journaliste travaille alors sur une importante enquête autour de l’arrivée de l’extrême droite aux portes du pouvoir un sujet qui ne s’avèrera pas si éloigné des préoccupations de Lisbeth…
Ce huitième album de la série Lucky Luke, sorti en 1956, est une histoire au ton plus dur, plus cynique et violent que les autres. La mort y est suggérée de nombreuses fois, quand bien même la censure l’interdit formellement depuis la loi française du 16 juillet 1949 sur les oeuvres destinées à la jeunesse. Les conséquences ne se font pas attendre : pour la première fois, une histoire de Lucky Luke n’est pas publiée dans le journal Spirou, car jugée trop violente. Elle sera alors publiée dans Le Moustique, magazine des éditions Dupuis destiné à un public plus âgé et familial.
Cet ouvrage est introduit par une préface très documentée, réalisée par Christelle et Bertrand Pissavy-Yvernault, auteurs de « La Véritable Histoire de Spirou » et contient les histoires suivantes : « Sur le rail », « Valhardi et les Rubens », « Les diamants artificiels », « Valhardi détective », « Le roc du diable » et « À la poursuite de Max Clair ».
Voici réunies dans leur intégralité les 199 planches de « Valhardi » qu’Eddy Paape dessina lorsque Jijé lui confia la série pour se consacrer à Emmanuel, la biographie du Christ. Alors débutant, il réussit à fédérer autour de lui les fans du personnage qui, depuis sa création en 1941, l’avaient élevé au rang de vedette du journal. Jean Doisy, le créateur de la série, continue de lui imaginer des aventures pleines de rebondissements, avant de passer le relais au très jeune Yvan Delporte, futur rédacteur en chef du Journal de Spirou, et scénariste pour Peyo, Franquin, Will, etc.
Si, pour Eddy Paape, ces pages de Valhardi furent véritablement ses premières planches de bande dessinée, il en fut de même pour Yvan Delporte : « À la poursuite de Max Clair » constitue son tout premier scénario.
Après la chute de l’URSS et son ouverture récente à la culture occidentale, la Pologne se confronte au changement… pour un mieux ?
À travers les yeux de Marzi, qui a bien grandi, cette liberté qui devait amener les lendemains qui chantent paraît parfois un peu décevante. La vie continue, mais de détails en détails (des commerces qui se remplissent de denrées chères, la découverte des inégalités sociales) les problèmes perdurent.
Série atypique, les aventures de Marzi sont à la fois publiées dans une édition standard et dans une édition roman graphique, où, recolorisées en bichromie et remaquettées, elles prennent un nouveau sens, plus adulte et historique. C’est ce format qui leur a valu le succès en France (Prix des lecteurs Libération-Virgin) et à l’étranger (plus d’une dizaine d’éditions étrangères).
Nelson voit un de ses vieux rêves se réaliser : il rencontre des extraterrestres ! Mais son comportement irresponsable (et ses taches de crème glacée sur le tableau de bord) fatigue vite ces visiteurs venus de loin qui, après l’avoir passé au pistolet effaceur de mémoire, décident de se chercher une nouvelle victime : Floyd, le labrador engourdi, meilleur ami de Nelson. Mais comme celui-ci ne peut s’empêcher de marquer son territoire à l’intérieur de leur soucoupe, les petits hommes verts décident de quitter la Terre et d’aller étudier une planète un peu plus avancée… et de laisser aux pauvres humains ces deux catastrophes ambulantes.
En 1974, Mohammed Ali a la chance incroyable de pouvoir récupérer son titre de champion du monde contre le tenant du titre : George Foreman. Un combat de boxe va les opposer au Zaïre. Organisé par le promoteur Don King et payé par le dictateur Mobutu Sese Seko, ce combat a pour but avoué de promouvoir la zaïrianisation (décolonisation culturelle). Sur l’affiche, on pouvait lire : « Un cadeau du président Mobutu au peuple zaïrois et un honneur pour l’homme noir. »
Ce combat, d’abord prévu le 25 septembre, se déroulera finalement le 30 octobre. Surnommé par la population « The Rumble in the Jungle », il doit se dérouler en quinze rounds maximum. Foreman est un véritable monstre, il vient de vaincre par K.O. les deux seuls adversaires à avoir battu Ali. Mais ce dernier compte bien récupérer son titre de champion du monde. De plus, le peuple zaïrois le soutient, ce qui démoralise profondément son adversaire. Il n’empêche que de son propre aveu, Ali est terrifié à l’idée de l’affronter sur le ring. Fin stratège, il sait qu’il ne pourra vaincre Foreman qu’en l’épuisant. Il encaissera donc des coups pendant huit rounds avant de mettre K.O. le tenant du titre, déjouant tous les pronostics !
Abbas, photojournaliste qui se trouve sur place, va immortaliser cette rencontre incroyable. Il gardera les clichés pour lui pendant 36 ans ! Dans ce livre rare, véritable croisement entre le documentaire, le photoreportage et le roman graphique, ces photos se révèlent d’autant plus percutantes dans leur contexte. Les auteurs viennent combler les espaces entre les clichés, permettant de comprendre ce qui y est photographié et l’Histoire qu’ils renferment.
Ce deuxième tome de l’intégrale de ses aventures réunit les trois albums suivants : « Pas de cadeau pour Julie », « Le motard maudit » et « Un Ours, un singe… et un side-car », introduits par un dossier thématique signé Erick Courly.
Dans l’Amérique des années 1970, on trouve peu de femmes parmi les motards qui vrombissent dans le désert, sur les routes et les circuits. Pourtant, Julie, du haut de ses seize ans, semble avoir le talent nécessaire pour tenir tête aux plus solides d’entre eux. Avec l’appui de son oncle et de son frère, la belle jeune fille s’entraîne et se taille sa place dans les plus grandes compétitions, au grand dam de ceux qui voudraient la voir échouer.
Créée en 1976 par Jean Graton, comme un écho féminin au célèbre Michel Vaillant, Julie Wood est un personnage hors norme et pourtant tout à fait dans l’époque, à la fois forte, libre et courageuse.
Les Névronomes, ces mystérieux vaisseaux vivants, semblent de nouveau constituer une menace pour le monde. Disséminés dans toute la galaxie et jusqu’alors calmes, ils commencent en effet un à un à s’autodétruire violemment, créant des déflagrations d’une portée immense et décimant des villes entières. Avant qu’ils anéantissent toute civilisation, la Confédération, affaiblie par la guerre civile à peine terminée, n’a qu’une seule solution : elle doit retrouver Caleb, le seul qui dispose d’un lien symbiotique avec l’un des représentants de cette dangereuse espèce.
Ce ne sera pas une opération facile : depuis le massacre de Stockholm, les renégats ont fui dans leur Névronome et viennent de mettre le cap sur la grouillante Tatsuam, cité de criminels et zone de non-droit.
Un nouvel épisode de cette saga foisonnante et graphiquement époustouflante, qui nous entraine sur les pistes des Névronomes, l’une des créations les plus fascinantes de Sylvain Runberg et Serge Pellé.