Spirou n’est plus journaliste ! Après avoir refusé de modifier un article un peu trop critique sur un barrage hydroélectrique en pleine jungle palombienne financé par un gros annonceur du journal, Spirou claque la porte du Moustique. Désoeuvré, il décide de prendre le temps de vivre et de rattraper le temps perdu, notamment en se mettant à la peinture et au jardinage. Mais d’étranges événements vont l’empêcher de réaliser ses envies.
Il y a d’abord la nature qui semble devenue folle et des champignons « qui n’existent pas » qui provoquent une véritable marée noire végétale, au grand désarroi de Pacôme.
Il y a ensuite ces mystérieuses toiles révolutionnaires d’un auteur anonyme qui arrivent à la galerie Bernard et pour lesquelles le cheik Ibn-Mah-Zout est prêt à payer des fortunes.
Et Fantasio qui est chargé par son journal de trouver l’artiste génial, créateur de ce nouveau courant pictural appelé « le zooïsme.
Il y a enfin Noé, ce dompteur extraordinaire qu’on avait découvert dans « Bravo, les Brothers » qui est de retour en ville avec toute sa ménagerie et une gamine… qui n’est autre que sa propre fille, une adolescente ballottée depuis toujours et qui débarque de son Canada natal. Et que Noé va confier à Spirou !
Ce Spirou signé Frank et Zidrou est une fable humaniste et écologique menée par deux auteurs au sommet de leur art !
Ça ne chôme pas dans l’atelier Mastodonte, le plus fameux vrai/faux atelier d’auteurs de bande dessinée ! Il faut dire que la pression se fait sentir, et pas uniquement à cause de l’étonnante productivité de Lewis Trondheim. Au sein même des pages du Journal de Spirou, d’étranges gags mal dessinés sont peu à peu apparus, et pour les dessinateurs, il va falloir réagir très vite !
Rejoints depuis peu par Mathilde Domecq, auteure de Paola Crusoé, les membres de la joyeuse bande (Tebo, Nob, Alfred, Obion, Trondheim, Feroumont, Bouzard…) préparent leur vengeance… tout en continuant à travailler sur leurs albums, car le rédac’ chef veille au grain !
Plébiscitée par les lecteurs du Journal de Spirou, cette série jubilatoire, qui révèle les coulisses véritablement vraies d’un atelier de bande dessinée, revient en album pour un quatrième tome sous une couverture de Zep. Exercice de style plein d’autodérision, une série à vingt-deux mains toujours aussi jouissive !
À la suite d’une sanglante bataille n’ayant laissé que peu de survivants dans le 22e de cavalerie, le sergent Chesterfield a totalement perdu conscience. Sourd, muet, le regard vide, assis sans bouger sur un fauteuil roulant, il ne semble pas plus vivant qu’une courgette. À tel point que le haut commandement pense à s’en débarrasser. Mais que pourrait-il faire dans un tel état ?
Le caporal Blutch, camarade loyal, prend sa défense face à l’état-major et obtient carte blanche pour tenter de ramener à la vie son supérieur. Il a trente jours, pas un de plus, pour essayer désespérément et par tous les moyens de faire réagir le sergent.
En 1988 paraissait, dans le tout neuf label « Aire Libre », le premier tome de « S.O.S. bonheur », une suite de fables dystopiques qui mettaient à nu les angoisses de la société d’alors. Presque trente ans plus tard, nos craintes ont-elles changé ? C’est la question que pose aujourd’hui Stephen Desberg avec cette nouvelle saison, à la fois hommage et mise à jour de l’oeuvre initiale de Jean Van Hamme – qui en signe d’ailleurs la préface.
Pour répondre à cette question, Stephen Desberg dessine dans ce triptyque les contours d’un monde régi par les penseurs d’extrême droite, un univers dominé par l’argent, les valeurs morales réactionnaires, la figure du mâle ou encore la préférence nationale.
Le cabinet du Docteur Médard semble être le lieu de prédilection des patients les plus saugrenus ! Entre cette femme qui accumule des objets au hasard dans son appartement, cet homme dont les deux mains ne s’entendent pas entre elles ou encore ce monsieur qui a arrêté de manger, persuadé que les légumes pleurent quand on les coupe, le défilé de malades étranges ne paraît jamais s’interrompre. Au grand dam du pauvre psy, qui fait pourtant tout son possible pour offrir des solutions aux problèmes incompréhensibles de ces malheureux. Mais à la fin, n’est-il pas devenu le plus fou d’entre eux ?
Une série classique et doucement absurde du Journal de Spirou, où l’humour de Raoul Cauvin, associé au trait expressif de Bédu, s’attaque avec bienveillance à nos gros soucis et petites névroses.
Nelson reste égal à lui-même : une véritable calamité ambulante et débordante d’imagination lorsqu’il s’agit de rendre la vie impossible à Julie, sa jeune et jolie maîtresse, et à Floyd, son labrador un peu empoté. Si seulement Julie pouvait oublier son infernal diablotin pendant la journée, mais, pas de chance, Nelson adore l’accompagner au bureau où il perturbe les (bonnes ?) relations entre collègues. Comme la fois où sa mauvaise influence sur Hubert, le collègue un peu crétin de Julie, a amené celui-ci à photocopier certaines parties de son corps après avoir snifé des feutres à l’alcool… Avec Nelson, Julie a un diablotin à temps plein qui ne lui réserve que de déplorables surprises !
Créé en 2001 dans le quotidien suisse Le Matin, le petit diablotin orange de Bertschy en est vite devenu l’incontournable mascotte. À ce jour, Nelson a vécu plus de 3 800 strips. Et ça ne fait que commencer !
Nous n’avons pas tous peur de la mort ; certains même préfèrent en rire, comme Pierre Tombal, le fossoyeur. La mort est son quotidien. Lui qui creuse chaque jour de nouvelles tombes pour enterrer des personnages aux histoires les plus étranges et farfelues, qui veille à la tranquillité des fantômes qui n’hésitent pas à s’échapper un temps des cercueils, qui a pour collègue et associée la Grande Faucheuse, mais aussi la vie, petite fée joyeuse, craint finalement plus son agaçante cousine que les décès. Armé de sa pelle, de sa casquette, mais surtout d’un désarmant cynisme, Pierre Tombal continue donc de maintenir un semblant d’harmonie dans le cimetière dont il a la charge.
Créé en 1986 par Raoul Cauvin et Marc Hardy, Pierre Tombal est un concentré d’humour très noir, mais surtout terriblement jubilatoire.
Blanche, la « Petite Licorne » qui marche sur les pas de son père alchimiste, entre en Champagne et découvre les attraits de la région. Alexandre l’alpiniste et son groupe atteignent Paris et Notre-Dame. Céline, future religieuse partie du Mont-Saint-Michel, quitte la Bretagne et la mystérieuse forêt de Brocéliande en compagnie d' »Angelo », ténébreux marcheur en cavale soupçonné d’être le récent meurtrier d’une jeune fille.
Paul, de son vrai nom, est-il responsable de cet affreux crime, ou n’est-il qu’un petit bandit de grand chemin ? Céline en tombera-t-elle amoureuse, ou confirmera-t-elle sa décision d’entrer dans les ordres ? Alexandre grimpera-t-il tout en haut de la flèche de la cathédrale parisienne ? Autant d’interrogations que sème Jean-Claude Servais au gré des chemins de cette grande saga, qui continue à nous faire découvrir, d’un même mouvement, la beauté des régions de France.
Trente ans déjà ! Trente ans que le jeune Cédric, petit garçon turbulent mais malin, ramène à son père des bulletins catastrophiques, traîne au parc avec son copain Christian, essaie d’impressionner son institutrice Mlle Nelly, se fait sermonner par son grand-père et, bien sûr, tente de déclarer sa flamme à son amie Chen, dont il est éperdument amoureux.
En trente ans pourtant, il n’a rien perdu de son charme, et ce nouvel album est là pour le prouver. On y retrouve avec tendresse Cédric, ses amis et sa famille dans les tracas du quotidien, les petits soucis de la vie, les moments de joie, de bonheur, et de rire qui ont fait sa force, dépeints avec bienveillance et humour par Raoul Cauvin et Laudec.
Pour cet album anniversaire, la première édition a été augmentée d’un dossier de 16 pages autour de la naissance du personnage et de la conception d’une bande dessinée.