En 1474, Isabelle de Castille devient enfin reine, après bien des péripéties. Elle a épousé quelques années auparavant Ferdinand, héritier de la couronne d’Aragon dont il héritera en 1479. À eux deux, ils réunifient ainsi l’Espagne et deviennent « les rois catholiques ». À eux deux seulement ? Non. Dans leur ombre agit un moine bénédictin particulièrement austère et dévot : Tomas de Torquemada. Issu d’une famille de juifs convertis quelques générations auparavant, il est convaincu que les royaumes de Castille et d’Aragon doivent être sauvés des hérétiques. Il y consacrera sa longue vie.
Véritable stratège politique, il va réussir par l’intermédiaire royal à récupérer les pleins pouvoirs de la part de l’Église catholique sur les tribunaux de l’Inquisition. Il les unifiera dès lors et en deviendra le chef suprême durant quinze ans. Premier Grand Inquisiteur espagnol, ombre noire du pouvoir, il va donner une dimension brutale et violente aux jugements et persécutera les juifs espagnols sans relâche. Sous sa gouvernance, l’Inquisition aura un pouvoir sans précédent.
Il mourra à 77 ans après avoir rédigé le Code de l’inquisiteur qui sera utilisé durant des années. Il serait responsable de 2 000 exécutions et de 100 000 cas examinés au cours de sa carrière.
Cet ouvrage, préfacé par Jean-Pierre Dedieu (historien spécialiste de l’Histoire de l’Espagne et de l’Inquisition espagnole) ;, propose un regard pimenté et vrai sur ce personnage historique.
Maximilien Robespierre est une des figures principales de la Révolution française. C’est un personnage encore aujourd’hui extrêmement controversé. En effet, il entre véritablement en action lorsqu’il est élu député du Tiers-État aux états généraux de 1789. Il prendra position pour ces causes démocratiques fortes : l’abolition de la peine de mort et de l’esclavage, le suffrage universel, la réglementation de la Bourse.
Surnommé « l’Incorruptible », il poursuivra sa carrière politique au sein des organes révolutionnaires. Il a alors une influence considérable sur les différents groupes politiques. Chef de file des Jacobins, il est partisan d’un pouvoir exécutif fort. C’est en grande partie par lui que le régime de la Terreur sera imposé. Dans cette période de trouble, la toute jeune République semble attaquée de toute part, que cela soit par des révolutionnaires politiques plus modérés, ou par des royalistes déclarés. La Vendée est en pleine insurrection et les pays voisins semblent se coaliser également. La répression devient alors féroce, la guillotine exécutant son office au sein même des groupes citoyens. Robespierre est un des plus fervents défenseurs de cette politique répressive. La Convention nationale le déclarera finalement hors-la-loi et il sera lui aussi décapité.
Cet ouvrage, préfacé par Patrice Gueniffey, historien, directeur d’études à l’EHESS, propose un regard pimenté et vrai sur ce personnage historique.
« Le lac de l’Homme-mort » , paru pour la première fois en 1957 chez Dupuis et dont la dernière réédition datait de 1978, est de ces albums inscrits dans la mythologie de la bande dessinée franco-belge.
Maurice Tillieux y a injecté tout ce qui faisait son talent et l’intensité de ses histoires : de la puissance des ambiances et des mises en scène à l’humour et à l’épaisseur de ses personnages, en passant par les nuances de mystère et la minutie de ses cadrages, Marc Jaguar est un concentré de son art.
60 ans après sa parution, « Le lac de l’Homme-mort » est un album unique dans la carrière de son auteur, et n’en demeure pas moins le chef-d’oeuvre oublié d’un des grands maîtres du polar, disparu voici bientôt 40 ans.
Les dernières aventures de Julie Wood avec en exclusivité une histoire inédite et inachevée, retrouvée dans les archives de Jean Graton !
Deux aventures de Julie Wood sont réunies dans cette troisième intégrale : « Ouragan sur Daytona » et « Bol d’or », accompagnées des huit planches d’une histoire rarissime éditée en 1980 et intitulée « Le Héros du Paul Ricard ». Et pour clore en beauté cette saga, retrouvez les planches inédites d’un neuvième épisode inachevé qui marque la fin des aventures de l’intrépide Julie Wood ! L’ensemble est introduit par un dossier thématique qui explore le milieu des courses motos dans les années 1970, signé par Didier de Radiguès, commentateur télé, vice-champion du Monde de vitesse (1982) et multiple vainqueur de Grand Prix.
Au château de Rheinstein, Yoko, Vic et Pol participent à une séance d’enregistrement de clavecin d’Ingrid. Un bruit parasite interrompt la séance. Yoko sort sur la terrasse et découvre un survoleur vinéen. Sur l’écran de contrôle, un message enregistré de Khâny lui demande de la rejoindre au plus vite. Yoko et Émilia embarquent dans l’engin qui les ramène à Loch Castle, non pas au cottage mais dans les vestiges d’un château médiéval. À l’intérieur, une grotte, anciennement occupée par des moines cisterciens chassés par Henri VIII, s’ouvre à elles. Elles y rejoignent Lâthy qui leur apprend que Zarkâ, la « servante de Lucifer », veut que Yoko la rejoigne. Quant à Khâny, elle a de gros soucis : suite à la rupture avec Vinéa, elle et ses compagnons doivent trouver un refuge plus profond, notamment dans la grotte où Zarkâ fait régner sa loi.
En pleine nuit, alertées par le mini-dragon Balbok, Yoko et Émilia arrivent au bord d’une piscine, accès direct aux profondeurs du lac. Une main surgit de l’eau, qu’Émilia s’empresse d’attraper. Elle en sort une charmante jeune fille prénommée Iseut, bientôt suivie par son frère Nahm, les deux parlant le gaélique. Yoko et Émilia décident de les accompagner sous l’eau et débouchent dans une autre grotte dominée par une imposante et majestueuse statue de la déesse Brigit. Goliath, le dragon de Zarkâ, se pose près d’elles pour les emmener chez sa maîtresse, au temple des Immortels ! Là, Yoko va affronter le frère Marzin, un amateur de légendes protégé par une garde de moines-robots, et un des plus redoutables adversaires que notre électronicienne ait jamais eu à combattre.
L’itinéraire d’un enfant gâché : tel est le sous-titre que l’on pourrait trouver à ce triptyque « Les Fantômes de Knightgrave » consacré au passé de Monsieur Choc, le redoutable vilain créé par Rosy et Will. Que sait-on de l’un des plus fameux et des plus terribles méchants de la bande dessinée franco-belge ? Quels événements le conduisirent à fonder le gang de la Main blanche, à se coiffer de cet imprenable heaume, à régner sans partage sur le monde de la criminalité ?
La saga Choc traverse les âges, d’une guerre mondiale à l’autre, et parcourt cinq décennies majeures du XXème siècle afin de retracer une tragique existence : celle d’un homme qui se déshumanise.
Furieux, sans concession, brutal, mais aussi vibrant et grave, ce récit n’a rien d’une promenade de santé. En fusionnant les exigences du roman graphique au style de l’École belge, Stéphane Colman et Éric Maltaite inventent ainsi le premier roman dessiné de l’école de Marcinelle et font de Choc un monument inclassable, aussi mémorable que son protagoniste.
Aujourd’hui, cette trilogie magistrale touche à sa fin. Un troisième et dernier volet qui clôt une saga multi-récompensée et qui fut, au-delà de l’hommage, une révélation.
Mikael Blomkvist et Lisbeth Salander ont remonté la piste des kidnappeurs de Plague, Trinity et Bob the Dog. De leur surnom « Sparta », ces extrémistes patriotiques pro-Blancs ont pour intention de pirater les données du gouvernement suédois en s’infiltrant dans les serveurs des services secrets. Et si les trois hackeurs ne coopèrent pas, c’est la mort qui les attend.
Les indices mènent le journaliste de « Millénium » et sa complice droit vers Mark Borrow, écrivain d’un best-seller vantant la supériorité masculine et homme politique associé aux mouvements radicaux d’extrême-droite. Alors que celui-ci dirige un séminaire de coaching, le duo le prend en otage afin de savoir où ses collègues séquestrent les pirates informatiques. Et quand la situation dégénère en fusillade ouverte, Lisbeth et Mikael n’imaginent pas qu’ils seront soutenus par une ancienne connaissance…
Il est beau, il est sympa, il est intelligent… Ce Diego qui vient de débarquer dans l’école a décidément beaucoup d’atouts. D’ailleurs toutes les filles en sont folles… et les garçons n’arrivent pas tout à fait à le détester ! Et Tamara ne fait pas exception à la règle. Fidèle à elle-même, elle estime évidemment qu’elle n’a aucune chance. Yoli, sa petite demi-soeur délurée, va la pousser à déclarer sa flamme. Et là, incroyable, ça va marcher ! Et, pour Tamara, aux affres de l’adolescence vont enfin succéder les affres de la première grande histoire d’Amour…
Tamara débarque au cinéma et se retrouve entourée de stars telles que Rayane Bensetti dans le rôle de Diego, Julie Testud dans le rôle de la maman, Bruno Salomone dans le rôle du papa. Héloïse Martin joue le rôle de Tamara.
Blanche, la passionnée d’alchimie, et Alexandre, l’alpiniste qui escalada Notre-Dame en hommage à sa fille et à sa femme, décident de poursuivre ensemble leur route vers la majestueuse cathédrale de Chartres, chef-d’oeuvre romano-gothique aux deux visages. Tous deux espèrent y trouver des réponses à leurs interrogations.
À des kilomètres de la capitale, la religieuse Céline et Angelo, suspect dans une affaire de meurtre, se confrontent à l’occasion d’une halte le long des rives de la Sèvre nantaise. Les secrets planent toujours autour du mystérieux individu, recherché pour un crime qu’il affirme n’avoir pas commis. Céline lui accordera-t-elle sa confiance, elle qui se rend à Compostelle pour y éprouver sa foi religieuse ? Au coeur de la forêt, d’inquiétants rituels se profilent…
Jean-Claude Servais continue son voyage vers Saint-Jacques et son exploration de ses personnages, avec les régions de France pour toile de fond. Teinté de métaphysique, singulièrement humain, son récit dresse un panorama fascinant du terroir français et de ses patrimoines architecturaux, gastronomiques et culturels.
Collège Saint-Winoc, un soir de pluie. La petite Charlotte Demeester n’est pas rentrée chez elle. Son père, qui est aussi le patron de l’oncle de Jérôme Bloche, est à fleur de peau : alors que l’enfant avait été déposée par sa mère à l’école, elle ne s’est pas présentée aux cours. Fugue ? Enlèvement ? Les gendarmes restent bredouilles.
Dépêché par son oncle la veille de ses vacances, Jérôme Bloche ne peut pourtant pas refuser cette nouvelle enquête. En compagnie de Babette, il se rend sur les lieux de la disparition afin d’y mener ses investigations, quitte à lever certains lièvres savamment dissimulés. « Famille, je vous aime », dit-on…