Les fantômes de Knightgrave (deuxième partie)

« LE GÉNIE EST COMME LE DIAMANT, IL BRILLE DANS L’OMBRE »
(Xavier Forneret – poète français, 1809-1884)

Qui est cet homme dissimulant son visage sous un heaume de chevalier ?
Se venger semble être le but d’une vie qu’il dit ne pas désirer.
À quel jeu joue t-il ?
« Un jeu dangereux, agent Blind… Un jeu aux règles incertaines. »

Une enfance broyée dans un Londres sans lendemain.
Trahisons, suspicions, abandons, disparitions…
Choc incarne-t-il le mal absolu ou est-il l’une des pièces d’un jeu d’échecs où le Roi finit toujours par être Mat.
« J’ai lu dans la presse que je ressemble à la nuit.
Rien n’a été écrit de plus idiot sur moi.
La nuit est remplie de promesses alors que je n’en fais jamais. » – (CHOC)


Le Facteur Cratophane

À sa parution, « Monsieur Mardi-Gras Descendres » fit grand bruit : une histoire complexe, des sujets denses, un trait sombre et noueux ; en quatre tomes, Éric Liberge y racontait avec un immense talent graphique un purgatoire étrange dans lequel tombait par accident un cartographe, Victor Tourterelle.

Dans un Moyen-Âge pieux et sévère, Philibert Étienne ordonne à son subalterne de réécrire les termes de la vie après la mort. Sans savoir qu’il va s’y trouver projeté et y contempler de ses propres yeux sa maudite création : une cité entière faite d’ossements, peuplée de squelettes sans chair mais à la conscience claire, repaire de voleurs et de criminels condamnés à errer sans fin sous un ciel plus noir que l’encre.

La cratophanie est la représentation symbolique du pouvoir… et les lecteurs de la saga baroque d’Éric Liberge savent combien le personnage du facteur est un homme (un squelette !) de pouvoir. C’est à sa découverte que nous invite ce copieux prologue à Monsieur Mardi-Gras Descendres.


À nous deux !

Petit Poilu explore les coulisses d’un théâtre de marionnettes. Il y rencontre les mains de Nono le marionnettiste qui, très inspiré, fabrique une marionnette à l’image de notre Petit Poilu fort intrigué… Et plus encore quand ce double de chiffon se met à copier toutes ses attitudes, provoquant chez notre petit héros des réactions pour le moins étonnantes ! Une fable muette et burlesque qui parle de l’image de soi, pour les tout jeunes lecteurs, dès 4 ans.


Charly – L’intégrale – tome 3

Charly, dont l’enfance a été secouée par des événements paranormaux, est devenu un adolescent parmi tant d’autres. Du moins le croit-il jusqu’au jour où, parti une semaine en vacances avec ses parents en Bretagne, il est de nouveau hanté de visions violentes, toutes liées à un tragique accident survenu quelques mois auparavant et ayant entraîné la mort de six adolescents… Doté d’étranges dispositions, Charly est capable de revivre le passé, de rencontrer les spectres de personnes mortes violemment et de voir des scènes encore à venir. Confronté à quelque chose qu’il ne maîtrise pas, Charly va devoir apprendre à vivre avec ces visions qui l’assaillent et le mènent le plus souvent sur la piste de mystères et de meurtres que lui seul est en mesure de résoudre. Mais à quel prix ?


La Porte au ciel – tome 2

Julie, Manu et Anna sont surnommées « les Japonaises » par leurs camarades au lycée, parce qu’elles ont toutes les trois fait une tentative de suicide, comme les kamikazes. Ne supportant plus la violence de leur quotidien, elles fuguent et se réfugient dans l’ancienne maison des grands-parents de Julie, dans la forêt. Celle-ci abrite une « porte du ciel », dont des légendes celtes disent qu’elle permettrait de communiquer avec les morts, et donc de savoir si le repos de l’esprit est vraiment possible.

Éprouvées, malgré leur jeune âge, par ce qu’elles ont vécu dans leur enfance, les trois amies oscillent entre colère rentrée, tristesse et éclats de joie farouches. Peu désireuses de se faire remarquer par les gendarmes, elles n’ont de contacts qu’avec deux voisins, David un peintre dont la fille a disparu il y a plusieurs années, et Vincent, un garçon un peu simple qui vit avec sa tante.

Lorsque Julie disparaît mystérieusement, Anna et Manu décident de la retrouver par leurs propres moyens. Quant à David, cette histoire le replonge dans son passé, l’obligeant à revivre l’horreur de la disparition de sa propre fille.


La photographie

Ce cinquième tome s’intéresse cette fois à celui de la photographie, en présentant deux récits réalisés à vingt ans d’écart.

Le premier, dessiné en 1977, « Des bleus en noir et blanc », onzième tome de la série, se penche sur l’histoire vraie de Mathew Brady, pionnier du photoreportage, qui passa la totalité de la Guerre de Sécession à accompagner les troupes et dénoncer les horreurs du conflit.

Le scénario de « Puppet blues » (tome 39), est diamétralement à l’opposé, reflétant avec beaucoup de justesse des problématiques extrêmement contemporaines : dans une optique de propagande, un photographe y est appelé à venir immortaliser les combats via des images truquées et des scènes reconstituées.

Ces deux albums sont introduits par un dossier consacré à l’histoire de la photographie et à sa place dans ce grand conflit du XIXe siècle.


Les femmes dans l’armée

Pionnière dans son genre, la série Les Tuniques Bleues a toujours su concilier véracité historique, divertissement et aventures, au point de devenir aujourd’hui un des grands classiques de la bande dessinée. Rendant hommage à l’incroyable travail de documentation de Lambil et Cauvin, cette collection poursuit sa (re)découverte des grandes aventures des Tuniques Bleues sous un angle thématique à chaque fois différent.

Ce neuvième tome se consacre à la place des femmes dans l’armée, depuis leur présence discrète jusqu’aux fonctions les plus essentielles. À travers deux albums, « Les Bleus dans la gadoue » (tome 13) et « Miss Walker » (tome 54), ce nouvel ouvrage s’intéresse au rôle subversif des espionnes, en la figure de Johan Cassidy de Bellevue, ainsi qu’à celui des infirmières et médecins, illustré par la caractérielle Miss Walker.

Fort de ses recherches et de ses illustrations, le dossier de Philippe Tomblaine offre un portrait didactique de ces sujets féminins souvent sous-représentés en les replaçant dans le contexte historique qui fut le leur, au coeur de la guerre de Sécession. Un angle d’approche passionnant pour tous ceux qui ont déjà accompagné le sergent Chesterfield et le caporal Blutch dans leurs aventures !


La guerre navale

Larguez les amarres ! Dans ce septième tome des Tuniques Bleues présentent…, nous embarquons avec le sergent Chesterfield et le caporal Blutch pour deux aventures maritimes.

Adieu chevaux et marche au pas, salut navires et grand-voile ! Le tome 7 des Tuniques Bleues, « Les Bleus de la marine », et le tome 19, « Le David », sont ici accompagnés d’un dossier thématique rédigé par Philippe Tomblaine sur la marine américaine à l’époque de la guerre de Sécession.

Ce hors-série en deux volumes, dont voici la première partie, met en lumière le travail de Raoul Cauvin et Willy Lambil ainsi que l’importance de la puissance navale dans l’un des conflits civils les plus meurtriers de l’histoire des États-Unis.


Adieu Kharkov

Paris 1985. Atteinte d’un cancer, la mère de Mylène Demongeot vit ses derniers moments. Pressée par la tendre sollicitude de sa fille, elle entame le récit de son enfance à Kharkov, en Ukraine, puis de son adolescence et de sa jeunesse, de la Russie à la France, en passant par la Chine. Dotée d’une volonté de fer, elle refuse dès son plus jeune âge le sort réservé aux femmes, vouées au mariage et à l’enfantement. Bravant les convenances, elle va gravir un à un les échelons de sa liberté et de sa réussite, tandis que s’emballe l’histoire du XXe siècle.

Un récit personnel qui est aussi celui d’une lutte, sur lequel Mylène Demongeot pose un regard aimant et distancié, offrant en contrepoint le récit, par touches subtiles, de sa propre vie de femme.


Le Marsupilami de Franquin

Franquin est le créateur du Marsupilami, un animal extraordinaire, né de son imagination.
Un animal si extraordinaire que Franquin lui-même a voulu lui réserver un sort différent de ses autres personnages.
Depuis sa création, Franquin a ressenti le besoin de faire vivre à cet incroyable animal des aventures bien à lui. Il s’y employa seul -parfois aidé de Will et Delporte- pendant trois décennies. Par à-coups, s’essayant au gag, à l’aventure humoristique, en créant de nouveaux personnages, en réinventant un bout de Palombie, un morceau de Champignac-en-Cambrousse…
Quelques dizaines de pages, disséminées dans différents albums, au gré des parutions, ou de la nécessité de compléter l’une ou l’autre aventure pour totaliser le sacro-saint nombre de 44 planches. Une aventure en dents de scie, qui montre l’amour que portait Franquin à cette créature.
Ces quelques pages, nous les avons réunies dans ce livre, en détaillant le contexte de chaque parution.
Le Marsupilami d’André Franquin est une aventure graphique : celle des géniales tentatives d’un pionnier pour faire vivre à cet animal la vie héroïque d’un personnage de bande dessinée à part entière.