Disquette

Ils sont jeunes, ils viennent du web, ils sont suivis par des centaines de milliers de fans sur YouTube et sur les réseaux sociaux, et ils ont révolutionné notre manière de rire. Issus de collectifs tels que Suricate ou Good Monique, membres de Golden Moustache ou du Studio Bagel, intervenants du Dézapping dans Le Before de Canal + ou artistes solos, onze des youtubers les plus en vue du moment s’attaquent à présent à la BD !


Germain et Nous… L’Intégrale

Les quelque 652 planches de Germain et nous ont été jadis réunies en 14 albums parus entre 1980 et 1993 aux éditions Dupuis, aujourd’hui indisponibles. Il était donc indispensable de les réunir en un format pratique et compact, afin qu’à tout moment, vous, lecteur du XXIe siècle, puissiez avoir sous la main cette somme sociologique consacrée à l’adolescent des années 1980 (et nous savons que parmi vous, nombreux sont ceux qui ont été adolescents durant leur folle jeunesse), magnifiquement mise en scène d’un coup de crayon vigoureux, désinvolte et parfois ironique par Frédéric Jannin.


Depardon Loustal : Carthagène

Depardon et Loustal sont deux grandes figures de l’image contemporaine. C’est à Carthagène, en Colombie, qu’ils sont partis travailler ensemble. Un « ailleurs » que le fameux photoreporter de l’agence Magnum et le grand illustrateur et auteur de polars voulaient explorer conjointement. Confrontant leurs regards amusés aux scènes de la rue et aux lumières latino-américaines, ils composent un livre mêlant photos, dessins, peintures. Cette collaboration originale et inédite entre le photographe et le dessinateur sera présentée au public sous la forme d’un beau livre et d’une exposition.


La ville fantôme

Branle-bas de combat dans l’école de magie de Mélusine : Mestre Filofax débarque pour assigner aux élèves des travaux pratiques et mettre ainsi à l’épreuve leurs capacités : ramener un dragon échappé du zoo, briser le maléfice qui a rendu le château d’Arcelor transparent ou réparer une rivière dont le cours a été inversé.

En tant que meilleure élève de sa classe, Mélusine se voit assigner une mission beaucoup plus compliquée : se rendre à Harrebourg, le village natal de Malphastolas, le plus grand sorcier de tous les temps, et y régler les désagréments étranges (odeurs pestilentielles, bruits bizarres, apparitions infernales) qui terrorisent les habitants.

Accompagnée de Mélisande et d’un lézard géant pour lesquels elle doit jouer le rôle de baby-sitter, Mélusine part pour Harrebourg où elle va découvrir que derrière ces phénomènes bizarres se cache un vieil ennemi à elle…


Le dernier voyage de l’Amok

Dépossédé de son ancienne cocoteraie florissante désormais entre les pinces du capitaine Crabb, Théodore Poussin nourrit son infortune avec Novembre dans les bas quartiers de Singapour. Bien qu’ils semblent n’être plus que l’ombre des fiers marins qu’ils étaient, leur volonté reste d’acier et leur intransigeante acuité dans les négociations n’a d’égale que la sage détermination qu’ils ont à acheter un navire, à engager un nouvel équipage et à reprendre la mer. Pour ce qui sera peut-être leur dernier voyage…

Plus de dix ans après « Les jalousies », Frank Le Gall remet enfin les voiles dans ce nouveau tome aux airs d’apothéose. Parues par extraits en noir et blanc dans « Les Cahiers Théodore Poussin », ces planches tant attendues entraînent le lecteur dans le sillage du Quangle Wangle, rebaptisé L’Amok, comme pour souligner la folie qui paraît s’être emparée de son capitaine.

Là-bas sur les rivages d’un archipel sauvage se joue peut-être l’ultime bataille du capitaine Poussin !


Les bandeaux-titres du Journal de Spirou – tome 1

La couverture du Journal Spirou a souvent fait l’objet d’animations évoluant au gré du temps. C’est ainsi qu’à partir de 1953 – et jusqu’en 1964 -, Franquin a réalisé chaque semaine une illustration pour mettre en avant l’une ou l’autre série. Il fallait tout son talent pour dynamiser (et dynamiter !) les codes habituels et faire de ces images de véritables petits tableaux, d’une créativité et d’une générosité à l’image de leur auteur.

Ainsi, à la manière d’un Monsieur Loyal, Spirou (mais aussi Fantasio et Gaston Lagaffe) présente avec une fantaisie débridée le sommaire de la semaine et endosse avec humour le costume des héros du Journal Spirou.

Aujourd’hui, ces illustrations apparaissent comme un fantastique témoignage de ce que fut l’âge d’or du Journal de Spirou, alors dirigé par Yvan Delporte, et les commentaires associés racontent en filigrane le lien infini entre Franquin et l’hebdomadaire.

Ces bandeaux-titres sont présentés pour la première fois dans leur intégralité — en plusieurs volume dont voici le premier. Alors qu’ils étaient publiés originellement dans des conditions techniques difficiles, ils ont fait ici l’objet d’une restauration minutieuse, propre à mettre en valeur le travail de Franquin.


Defcon one

Lady X va intriguer pour déclencher une guerre entre les États-Unis et la Chine en attaquant à la fois le porte-avions Ronald Reagan, sur lequel notre héros est affecté, et le porte-avions chinois Liaoning.

Pour cela, elle a trouvé le partenaire idéal en la personne de Junichiro Yamasaki, un capitaine d’industrie allié aux yakusas et membre éminent du Kokuryu-Kai, un groupe ultranationaliste qui rêve de prendre le pouvoir au Japon. Ce dernier lui offre les moyens de ses ambitions avec, outre le chasseur furtif Spectre vu dans l’album précédent, un prototype secret de sous-marin furtif qu’elle va utiliser pour déclencher la guerre entre la Chine et les États-Unis.

Buck Danny et ses amis devront agir en électrons libres pour déjouer les plans de leurs machiavéliques adversaires…


Les âmes froides

Lorsque l’on retrouve la trace de Lisbeth Salander, elle s’apprête à pirater, avec un groupe de hackers, un gigantesque data center et à révéler au grand jour les dossiers sulfureux des services secrets suédois. Mais leur combat n’est pas gagné : Trinity, une pirate amie de Lisbeth, vient d’être kidnappée. Face à un tel adversaire, seul un homme de réseau comme Mikael Blomkvist semble pouvoir l’aider. Le journaliste travaille alors sur une importante enquête autour de l’arrivée de l’extrême droite aux portes du pouvoir un sujet qui ne s’avèrera pas si éloigné des préoccupations de Lisbeth…


Phil Defer

Ce huitième album de la série Lucky Luke, sorti en 1956, est une histoire au ton plus dur, plus cynique et violent que les autres. La mort y est suggérée de nombreuses fois, quand bien même la censure l’interdit formellement depuis la loi française du 16 juillet 1949 sur les oeuvres destinées à la jeunesse. Les conséquences ne se font pas attendre : pour la première fois, une histoire de Lucky Luke n’est pas publiée dans le journal Spirou, car jugée trop violente. Elle sera alors publiée dans Le Moustique, magazine des éditions Dupuis destiné à un public plus âgé et familial.


Valhardi L’intégrale tome 2 (1946-1950)

Cet ouvrage est introduit par une préface très documentée, réalisée par Christelle et Bertrand Pissavy-Yvernault, auteurs de « La Véritable Histoire de Spirou » et contient les histoires suivantes : « Sur le rail », « Valhardi et les Rubens », « Les diamants artificiels », « Valhardi détective », « Le roc du diable » et « À la poursuite de Max Clair ».

Voici réunies dans leur intégralité les 199 planches de « Valhardi » qu’Eddy Paape dessina lorsque Jijé lui confia la série pour se consacrer à Emmanuel, la biographie du Christ. Alors débutant, il réussit à fédérer autour de lui les fans du personnage qui, depuis sa création en 1941, l’avaient élevé au rang de vedette du journal. Jean Doisy, le créateur de la série, continue de lui imaginer des aventures pleines de rebondissements, avant de passer le relais au très jeune Yvan Delporte, futur rédacteur en chef du Journal de Spirou, et scénariste pour Peyo, Franquin, Will, etc.

Si, pour Eddy Paape, ces pages de Valhardi furent véritablement ses premières planches de bande dessinée, il en fut de même pour Yvan Delporte : « À la poursuite de Max Clair » constitue son tout premier scénario.