Le cabinet du Docteur Médard semble être le lieu de prédilection des patients les plus saugrenus ! Entre cette femme qui accumule des objets au hasard dans son appartement, cet homme dont les deux mains ne s’entendent pas entre elles ou encore ce monsieur qui a arrêté de manger, persuadé que les légumes pleurent quand on les coupe, le défilé de malades étranges ne paraît jamais s’interrompre. Au grand dam du pauvre psy, qui fait pourtant tout son possible pour offrir des solutions aux problèmes incompréhensibles de ces malheureux. Mais à la fin, n’est-il pas devenu le plus fou d’entre eux ?
Une série classique et doucement absurde du Journal de Spirou, où l’humour de Raoul Cauvin, associé au trait expressif de Bédu, s’attaque avec bienveillance à nos gros soucis et petites névroses.
Nelson reste égal à lui-même : une véritable calamité ambulante et débordante d’imagination lorsqu’il s’agit de rendre la vie impossible à Julie, sa jeune et jolie maîtresse, et à Floyd, son labrador un peu empoté. Si seulement Julie pouvait oublier son infernal diablotin pendant la journée, mais, pas de chance, Nelson adore l’accompagner au bureau où il perturbe les (bonnes ?) relations entre collègues. Comme la fois où sa mauvaise influence sur Hubert, le collègue un peu crétin de Julie, a amené celui-ci à photocopier certaines parties de son corps après avoir snifé des feutres à l’alcool… Avec Nelson, Julie a un diablotin à temps plein qui ne lui réserve que de déplorables surprises !
Créé en 2001 dans le quotidien suisse Le Matin, le petit diablotin orange de Bertschy en est vite devenu l’incontournable mascotte. À ce jour, Nelson a vécu plus de 3 800 strips. Et ça ne fait que commencer !
Nous n’avons pas tous peur de la mort ; certains même préfèrent en rire, comme Pierre Tombal, le fossoyeur. La mort est son quotidien. Lui qui creuse chaque jour de nouvelles tombes pour enterrer des personnages aux histoires les plus étranges et farfelues, qui veille à la tranquillité des fantômes qui n’hésitent pas à s’échapper un temps des cercueils, qui a pour collègue et associée la Grande Faucheuse, mais aussi la vie, petite fée joyeuse, craint finalement plus son agaçante cousine que les décès. Armé de sa pelle, de sa casquette, mais surtout d’un désarmant cynisme, Pierre Tombal continue donc de maintenir un semblant d’harmonie dans le cimetière dont il a la charge.
Créé en 1986 par Raoul Cauvin et Marc Hardy, Pierre Tombal est un concentré d’humour très noir, mais surtout terriblement jubilatoire.
Blanche, la « Petite Licorne » qui marche sur les pas de son père alchimiste, entre en Champagne et découvre les attraits de la région. Alexandre l’alpiniste et son groupe atteignent Paris et Notre-Dame. Céline, future religieuse partie du Mont-Saint-Michel, quitte la Bretagne et la mystérieuse forêt de Brocéliande en compagnie d' »Angelo », ténébreux marcheur en cavale soupçonné d’être le récent meurtrier d’une jeune fille.
Paul, de son vrai nom, est-il responsable de cet affreux crime, ou n’est-il qu’un petit bandit de grand chemin ? Céline en tombera-t-elle amoureuse, ou confirmera-t-elle sa décision d’entrer dans les ordres ? Alexandre grimpera-t-il tout en haut de la flèche de la cathédrale parisienne ? Autant d’interrogations que sème Jean-Claude Servais au gré des chemins de cette grande saga, qui continue à nous faire découvrir, d’un même mouvement, la beauté des régions de France.
Trente ans déjà ! Trente ans que le jeune Cédric, petit garçon turbulent mais malin, ramène à son père des bulletins catastrophiques, traîne au parc avec son copain Christian, essaie d’impressionner son institutrice Mlle Nelly, se fait sermonner par son grand-père et, bien sûr, tente de déclarer sa flamme à son amie Chen, dont il est éperdument amoureux.
En trente ans pourtant, il n’a rien perdu de son charme, et ce nouvel album est là pour le prouver. On y retrouve avec tendresse Cédric, ses amis et sa famille dans les tracas du quotidien, les petits soucis de la vie, les moments de joie, de bonheur, et de rire qui ont fait sa force, dépeints avec bienveillance et humour par Raoul Cauvin et Laudec.
Pour cet album anniversaire, la première édition a été augmentée d’un dossier de 16 pages autour de la naissance du personnage et de la conception d’une bande dessinée.
Après les personnages réels convoqués dans la série, ce dixième volume s’intéresse aux grands périples exotiques effectués par Blutch et Chesterfield, au Mexique puis au Canada, à travers deux de leurs aventures, « El padre » (tome 17) et « L’or du Québec » (tome 26).
Fort de ses recherches et de ses illustrations, le dossier de Philippe Tomblaine met en lumière le contexte géopolitique des principaux pays d’Amérique du Nord durant la guerre de Sécession, entre sillages colonialistes et émancipations nationales.
Un ouvrage qui fera voyager très loin tous ceux qui ont envie d’accompagner le sergent Chesterfield et le caporal Blutch dans leurs aventures !
Épuisée d’être constamment battue et humiliée, la belle Kartzy a fini par poignarder son mari, un haut responsable de la justice, avant de s’enfuir. Peu importe les motifs de la belle et les fautes de son bourreau devenu victime, tous les hommes d’armes sont mobilisés pour retrouver la blonde fugitive. Mais toutes les jolies blondes du pays ne sont pas Kartzy, comme ils vont bientôt s’en rendre compte à leurs dépens, quand, croyant arrêter la meurtrière, ils vont tomber sur Aria !
Après dix ans d’attente, Théodore Poussin reprend le large à l’automne 2018, avec une nouvelle aventure, « Le dernier voyage de l’Amok » ! Aux confins des mers du Sud, le Corto Maltese de la ligne claire, ancien employé de bureau converti à l’appel du large dans l’Asie de l’entre-deux-guerres, va se retrouver au centre de dangereuses histoires de flibusterie, d’îles oubliées et de pirates en mal de péripéties, qui vont de nouveau l’amener face à son ennemi, le capitaine Crabb.
Ils sont six : Épaulard, l’expert vieillissant ; D’Arcy, l’alcoolique violent ; Buenaventura Diaz, le caméléon aux identités multiples ; Treuffais, le prof de philo désabusé ; le jeune Meyer, dont la femme folle finira bien par le tuer un de ces quatre ; et Cash, la putain auto-proclamée à l’intelligence troublante. Des profils aussi disparates que leurs passés respectifs. Pourtant, ensemble, ces paumés d’extrême gauche formeront le groupe « Nada ».
Leur premier coup d’éclat : enlever l’ambassadeur américain, en visite discrète dans une maison close parisienne.
Une opération aussi risquée exige audace et maîtrise. Mais si le gang de marginaux l’exécute sans coup férir, la suite ne sera pas si simple. Chargé de l’affaire, le rusé commissaire Goémond va mener une sanglante traque aux « anarchistes »… Entre morts inutiles, dégâts collatéraux et pressions politiques, les membres du groupe « Nada » s’apprêtent à passer les plus longues heures de leur existence… Avant quelle fin ?