À peine arrivé dans la cour de récréation pour sa première journée de collège, le jeune Elliot, légèrement stressé de nature, voit ses angoisses se matérialiser sous la forme d’une grosse mascotte orange qui se propose de le guider dans les méandres impitoyables de l’adolescence. Banc réservé aux populaires, difficulté de se faire des amis dans ce monde de requins quand on a encore une tête de bébé, cours de natation quand on est le seul à porter un slip de bain et quand le bonnet vous fait une tête d’œuf… les avertissements de cet étrange ange gardien complètement paranoïaque ont surtout un effet immédiat sur Elliot : le stresser encore bien davantage ! Et faire de ces passages obligés et délicats que sont le collège et l’adolescence un véritable enfer !
Dans la foulée de L’Homme le plus flippé du monde, Théo Grosjean nous raconte son passage au collège à travers son alter ego, Elliot, gamin craquant mais aussi angoissé que son auteur !
Mélie mène une vie plutôt cool, malgré le divorce de ses parents. Mais elle le devient encore plus lorsqu’elle rencontre Kréa, craquant fantôme qui lui révèle que dorénavant elle possède un super-pouvoir : donner vie aux dessins issus de l’imagination ! Incrédule, Mélie a maintenant le devoir de protéger des mondes en danger en compagnie des monstres qu’elle va créer. Génial ! Mais afin de compenser une imagination qu’elle juge limitée, Mélie va créer une team de dessinateurs de créatures en compagnie de son petit frère Max : le Monster Maker Club ! La voici prête à affronter mille dangers dans mille mondes étranges, épaulée par l’infinité de monstres qu’elle pourra invoquer !
Thitaume (Les Lapins crétins) et Carbone (La Boîte à musique) s’allient au formidable Gorobei pour une grande série jeunesse, véritable ode interactive à la créativité, à laquelle pourront participer les lecteurs !
Emmanuel Guibert, auteur du Photographe et de La Guerre d’Alan, a profité de ses voyages en transport en commun pour dessiner ses voisins endormis… Il a ainsi composé d’étonnants portraits de quidams, où le lâcher-prise est total et les convenances sociales oubliées, ce qui lui permet de mettre en scène une humanité parfaitement inattendue. Touché par cette petite mort qu’est le sommeil, Guibert assortit ses remarquables dessins de textes où se mêlent anecdotes personnelles et considérations philosophiques, au service d’une réflexion sur les relations que nous entretenons avec la mort. À la fois profond et léger, philosophique et esthétique : un magnifique « Aire Libre », deuxième volume de Légendes, après un premier tome où Guibert, dessinant cette fois dans de prestigieux musées, en avait offert une ludique et splendide vision.
Nord de l’Irak. De nos jours. La jeune Zéré vit dans son petit village yézidie, minorité persécutée par Daesh. Ses parents. Les garçons. Sa cousine. Les djihadistes pas loin. Voilà ce qui constitue son quotidien. Jusqu’au jour où Zéré est enlevée par Daech et vendue comme esclave… Ses seuls alliés pour s’évader : un smartphone ainsi qu’une autre adolescente retenue en otage avec elle… Pendant ce temps, un mystérieux épicier, dans son arrière-boutique, semble se livrer à un bien étrange commerce…
Le dessin de Mini Ludvin comme une caresse. Le scénario d’Aurélien Ducoudray comme une claque. Un récit dont on ne sort pas indemne, palpitant comme un thriller et documenté comme la meilleure enquête de terrain.
Dix ans après « Les Jalousies », Théodore Poussin reprenait le large dans une nouvelle aventure aux accents crépusculaires, publiée en 2018, « Le dernier voyage de l’Amok ». La série mythique initiée par Frank Le Gall en 1987 reprend son souffle pour ce 14e épisode qui s’inscrit dans son prolongement.
Alors que l’équipage de l’Amok est emprisonné à Singapour et risque la peine de mort, Théodore Poussin s’est réfugié sur l’île de la belle Aro Satoe et ressasse ses idées noires en contemplant l’horizon. Les Anglais devraient arriver d’une minute à l’autre pour mettre la main sur le marin accusé de piraterie. Si Théodore voudrait venir en aide à ses infortunés compagnons, Aro Satoe l’oblige malgré lui à s’enfoncer dans les labyrinthes de cette île mystérieuse.
Réunies en cahier, ces planches en noir et blanc entraînent le lecteur dans les coulisses de ce nouvel épisode aussi trépidant qu’initiatique.
Dans un futur où la montée des eaux a redessiné l’Europe, l’océan tel que nous le connaissions n’existe plus : c’est le Nocéan. Gérée par Systéma, une dictature néolibérale, la société vit au gré des conflits sociaux. Recueillie par une femme trop soumise au pouvoir à son goût, la jeune Atari rêve de s’engager, afin de venger sa mère activiste, tuée par la police quand elle était enfant. Profondément humaine, révoltée et intéressée par la tech, Atari va chercher à intégrer un groupe clandestin d’activistes : La goutte… Le premier pas d’une carrière de justicière sociale mais aussi d’une amitié avec Tika, une autre orpheline, avec laquelle elle va s’inventer Robin Hood des temps post-apocalyptiques. Car un autre monde est possible !
Entre aventure et critique sociale, Efa offre avec Nocéan une série profondément moderne et percutante.
Isabella, qui a suivi sa mère dans son déménagement, arrive à New Hope, riche ville américaine où sont installés une prestigieuse université ainsi qu’un hôpital de pointe. Deux bons points pour son frère Billy, atteint d’une mystérieuse maladie, qui va donc davantage fréquenter les médecins que les profs de fac… Après que l’on a refusé à Billy un traitement expérimental, Isabella décide de se travestir en garçon et de se faire passer pour lui. Son plan : suivre les cours de New Hope afin d’infiltrer Epsilon, influente société secrète réservée aux garçons, qui pourrait peut-être faire bouger les choses… Elle va vite découvrir qu’Epsilon, où l’argent est roi – et où sont recrutés les futurs maîtres du monde – est en lutte féroce avec Phusis, ordre mondial prônant équité et justice. Elle va aussi découvrir que de dangereux membres, comme des yakuzas, œuvrent au cœur du système…
Cee Cee Mia, spécialiste reconnue du récit Young adult (Au-delà des étoiles, Evolution Z) propose son récit le plus ambitieux à ce jour, épaulée par le très efficace dessinateur espagnol Jalo.
Ouest Américain, 1870. Sauvés de la potence par un étrange homme en blanc, cinq criminels aux pouvoirs surnaturels ont accepté de rejoindre la Frontière. Cette organisation a été créée dans un seul but : stopper la Tempête, un amas de nuages noirs et d’éclairs dont s’échappent des gémissements inhumains et qui sème la mort partout où il passe. Nos cinq salopards sont envoyés dans la ville de Caldwell avec une mission : sacrifier les habitants pour accomplir un rituel de sang et arrêter le cataclysme. Mais nos « héros » sont-ils prêts à sacrifier le peu d’humanité qu’il leur reste ?
1974. Le monde entier s’est donné rendez-vous à Kinshasa pour assister au combat entre Ali et Foreman. Mais pour Tshilanda, seize ans, la rencontre brutale a lieu bien loin du ring. Proie rêvée pour un Américain peu scrupuleux, elle tombe enceinte à son corps défendant. Elle décide alors d’écrire la suite de son histoire aux USA. Sa fille s’appellera Liberty, comme un voeu pieux. Car il est encore loin, le chemin qui mènera à l’élection de Barack Obama…