De 1977 à 2010, année de son décès, André Geerts n’a cessé d’enchanter les pages du Journal Spirou. « La petite chronique vénusienne », « Le commissaire Martin », « Monde cruel »… autant de pages dans lesquelles se révélait un talent qui trouvait naturellement sa place parmi celui de ses amis Hislaire, Frank Pé, Benn ou Le Gall.
En 1983, Jojo fait de timides débuts, en quart de page ; il n’est là que pour boucher les trous. Jusque-là, le rédacteur en chef du Journal Spirou voyait en André Geerts un auteur dans la lignée de Sempé. Si ses pages relevaient effectivement d’un esprit voisin, c’est avec Jojo qu’il affirme la dimension intensément poétique de son talent. Geerts développe un univers familier où la nostalgie d’une enfance heureuse, saupoudrée d’incessantes références autobiographiques, un regard tendre sur ce qu’est un enfant. En douceur, Jojo s’inscrit ainsi dans la tradition des séries familiales et ne ressemble véritablement à aucune autre.
Ce premier volume reprend les tomes 1 à 4 ainsi que 40 pages inédites.
Toujours très affairé à sauver ses ouailles, l’abbé Langélusse est un des piliers de l’univers du Petit Spirou. Capable, avec la meilleure volonté du monde, de déclencher de véritables catastrophes, l’abbé Langélusse est un personnage haut en couleur, dont on découvre, au gré de flash-back drolatiques, le passé et la jeunesse. L’occasion de savourer les frasques et bévues d’un homme d’église pas tout à fait conventionnel, croqué avec humour et irrévérence par l’infernal duo Tome et Janry !
Les pistes que suivent, chacun de leur côté, Lisbeth Salander et Mikael Blomkvist se rejoignent peu à peu pour n’en faire plus qu’une, sur les traces de l’énigmatique et dangereux Zala. Chef de gang à la tête d’un réseau de trafic de prostituées, il n’est autre que le père de Lisbeth, dont on continue de découvrir le douloureux passé. Recherchée par la police pour des meurtres qu’elle n’a pas commis, elle traque le moindre indice susceptible de localiser cet homme, source de tous les malheurs de sa famille, jusqu’à le débusquer dans son QG. Pendant ce temps, convaincu de l’innocence de Lisbeth, Mikael enquête de son côté malgré la désapprobation grandissante d’Erika et de sa rédaction. Et ce qu’il commence à discerner, au fur et à mesure de ses investigations, lui fait petit à petit comprendre l’ampleur insoupçonnée de l’affaire qu’il est en train de mettre au jour. Une affaire explosive qui implique directement les services secrets suédois…
Niedermann toujours en cavale, Lisbeth qui s’apprête à faire des révélations lors de son procès… les membres de la « section » s’affolent et cherchent à liquider les gêneurs, au premier rang desquels Mikael Blomkvist. Le troisième roman de Stieg Larsson, La reine dans le palais des courants d’air, trouve ici sa conclusion et met en lumière comme jamais Lisbeth, l’héroïne lanceuse d’alerte et libertaire.