Adolescents dans les années 1960, Benoît et Mady vivent à Bouillon, ville du célèbre croisé Godefroid de Bouillon. De père inconnu et orphelin de mère, Benoît est souvent pris pour cible par ses camarades. Lorsque l’école organise un spectacle retraçant la vie de Godefroid de Bouillon, le rôle du sarrasin adversaire du croisé échoit à Benoît, alors que Thierry, un des garçons les plus vindicatifs à son égard, incarne Godefroid de Bouillon.
Défendu par la jolie Mady, Benoît connaît une brève idylle avec la jeune fille, avant de quitter Bouillon avec sa grand-mère. Lorsqu’ils se retrouvent, des années plus tard, les blessures de l’adolescence ne sont pas totalement cicatrisées. Sans même s’en rendre compte, ils reprennent le fil de leur propre histoire là où les circonstances l’avaient laissée inachevée. Devenue mère de famille rangée, Mady vit toujours à Bouillon, où elle a épousé Thierry.
Étrange mission que celle confiée à Kogaratsu : un kidnapping ! Mais le loyal samouraï va accepter la tâche quand il va en découvrir le mystérieux commanditaire : la princesse Ishi que Kogaratsu a jadis aimée et qu’il n’a jamais oubliée. L’enfant à kidnapper, Taro, n’est autre que le propre fils de la princesse. Officiellement confié à un riche parent pour veiller à son éducation, il n’est en fait que l’otage, pour raisons économiques, de son oncle Zenjiro.
Un habile subterfuge de Kogaratsu va emmener les hommes de Zenjiro sur une fausse piste et déforcer la garde de l’enfant. C’est le moment que va choisir le héros pour passer à l’action et enlever l’enfant. S’ensuit une impitoyable course poursuite, compliquée par le fait que le gamin libéré n’est pas des plus faciles…
Le Roman de Renart, illustré par René Hausman a été publié pour la première fois en 1970.
Illustrateur de fabuleux bestiaires réalistes et fantastiques qui ont fait sa réputation, René Hausman a publié de nombreux ouvrages chez Dupuis, qu’il s’agisse d’ouvrages illustrés (« Les Fables de La Fontaine », « La Forêt secrète », « Les Contes de Perrault », etc.) ou de bandes dessinées (« Layïna », « Le Prince des écureuils », « Le Camp-Volant », etc.).
Créateur d’un univers graphique poétique et volontiers truculent, René Hausman est le chantre de la nature et du règne animal.
Avec cette nouvelle édition d’un des joyaux de son oeuvre illustré, qui vient compléter celle des « Fables de la Fontaine » et des « Contes de Perrault », c’est toute la magie du monde de René Hausman qui s’ouvre à nous.
Drame à Towerville : Mercure, un des plus puissants super-héros en charge de la protection de la cité, vient d’être assassiné. Il faut dire qu’il y a quelque chose de pourri dans la corporation des super-héros de Towerville. Trop occupés à gérer l’exploitation commerciale de leur image de marque, ils ont de plus en plus tendance à négliger leur devoir et à se comporter comme s’ils étaient au dessus des lois. Un reniement qui n’est pas du tout du goût d’une poignée de super-héros fidèles à l’esprit d’origine de la corporation.
Pas de trêve des confiseurs pour l’Agent 212, le champagne peut couler à flots et le fumet de la dinde rôtie lui chatouiller les narines, pas question de baisser la garde : le devoir (et les gaffes) avant tout ! Un best of plein de cotillons, de gags et d’éclats de rire, à consommer sans modération en période de fêtes.
Initiés au judo par le mystérieux Soto Kiki, Spirou et Fantasio se retrouvent embarqués malgré eux dans une affaire de kidnapping, qui va entraîner Spirou jusque dans les coulisses d’une fête foraine. Mais là où ça se complique, c’est quand, en pleine filature de suspects, il tombe par hasard sur Gaston… Une aventure datée de 1959, initialement publiée à la suite du « Nid des Marsupilamis », où l’on retrouve quelques thèmes chers à Franquin, comme par exemple la fête foraine. Spip est de la partie, le marsupilami fait une apparition, et bien sûr Gaston, en guest-star, remplit à merveille son rôle de gaffeur dans la lune.
Bruxelles, octobre 2005. L’évènement culturel du mois, c’est bien entendu la grande exposition rétrospective consacrée à l’oeuvre du célèbre photoreporter Benoît Renson. Ses photographies, toujours saisissantes, parfois dures, témoignent autant de l’état du monde que de la sensibilité et de l’engagement de leur auteur. Un homme qui, avant de devenir ce globe-trotter réputé, a passé son enfance à Bouillon, une cité sur laquelle plane encore l’âme du célèbre croisé. Ses retrouvailles avec la belle Mady, perdue de vue depuis longtemps, vont le replonger dans le passé, et le confronter au souvenir douloureux de leur adolescence et de leurs amours naissantes, brisées par le poids du « qu’en dira-t-on ». Renouant avec la veine d’Orval, Jean-Claude Servais s’appuie sur les souvenirs et les mythes d’un lieu chargé d’histoire, théâtre d’un drame intime, celui de deux adolescents auxquels la morale d’une époque a interdit de s’aimer.
Alors que la succession de Fournier, évincé des aventures de Spirou, se fait dans des conditions chaotiques, deux jeunes auteurs parviennent à s’affirmer comme des repreneurs crédibles, et surtout plébiscités par les lecteurs de la série. Avec « Virus », « Aventure en Australie » et « Qui arrêtera Cyanure ? », publiés entre 1982 et 1984, le duo Tome & Janry réussit en effet à retrouver le souffle de la grande époque des aventures du groom le plus célèbre de la bande dessinée.
Par un savant dosage d’autodérision, de grande aventure et de références aux préoccupations du monde réel, Tome & Janry trouvent le ton juste et entraînent avec eux les lecteurs. Ils bénéficient en effet d’un accueil chaleureux du public, perceptible dès la publication de leurs premières histoires courtes en 1981, et qui se confirme au fur et à mesure de la parution des albums.
Ce volume, comme les précédents, comprend un dossier complet qui restitue, dans le contexte de l’époque, la reprise par Tome & Janry d’une série qui allait connaître son nouvel âge d’or.
Montpellier, 1976 : Angelita prend le train en urgence pour rejoindre sa mère hospitalisée à Barcelone où, pourtant, elle avait juré de ne plus jamais revenir. Fille de réfugiés espagnols, Angelita a perdu son père à l’âge de 8 ans. Il fut l’un des prisonniers du tristement célèbre convoi des 927 vers Mauthausen, parti de Perpignan et d’Angoulême où les autorités françaises avaient parqué les réfugiés espagnols. Séparée de son père lors de son arrivée en France, Angelita n’en sait pas davantage que ce que l’administration a bien voulu leur délivrer comme informations, à sa mère et elle, en 1945, à la fin de la guerre. Mais elle va découvrir que ce qu’elle a toujours tenu pour acquis (la mort de son père en déportation) pourrait bien s’avérer un mensonge.