Jean Valhardi a été créé par Jean Doisy et Jijé en 1941 dans Le journal de Spirou. Il est considéré comme l’un des premiers grands personnages des Éditions Dupuis, entre Spirou et Tif et Tondu.
Ses premières aventures (initialement éditées dans les albums « Valhardi I » et « Valhardi II » en 1943 et 1948) sont publiées ici pour la première fois dans une version intégrale et restaurée.
Ces pages sont introduites par un dossier hautement documenté, fruit de deux années de recherches et d’études réalisées par Christelle et Bertrand Pissavy-Yvernault, auteurs de « La véritable histoire de Spirou ».
Avec cette édition en fac-similé des premiers albums de la série Gaston Lagaffe, les amateurs de l’oeuvre de Franquin vont se régaler ! Publiés une première fois entre 1964 et 1967 dans un format à l’italienne, ces cinq albums sont réédités à l’identique, mais remastérisés sous la supervision d’Isabelle Franquin pour une qualité d’impression et de lecture incomparable.
Après un périple long, dangereux et épuisant, Calay, embauché par les anglais comme espion cartographe, est enfin parvenu à rejoindre le monastère de Garphu où vit depuis quinze ans son plus jeune fils. Mais à l’heure des retrouvailles, il est arrêté par Kansa, un policier spécialisé dans la traque et la capture des espions. Vieux, épuisé, malade, le voilà sous les verrous à des semaines de marche de son foyer. Quand Resham, le fils aîné de Calay, engagé dans l’armée anglaise, apprend que son père a entrepris ce dangereux voyage au Mustang, il choisit de déserter pour partir à sa recherche. À peine arrivé dans ce royaume interdit après un voyage mouvementé, il découvre que son père a été arrêté. Aidé d’un Amchi, un médecin népalais qu’il a sauvé des griffes d’une bande de brigands sur la route, il décide de le faire évader. S’évader de prison est une chose ; sortir du Mustang en est une autre…
Zarla est la fille de deux redoutables chasseurs de dragons mystérieusement disparus. Cette adorable gamine tient à se montrer digne de ses valeureux parents et se lance dans toutes sortes de défis. Mais elle ne sait pas que c’est son vieux chien Hydromel qui combat à sa place. Elle ignore sa face cachée de bull-guerrier (mi-chien, mi-guerrier) doué d’une force et d’une science des armes prodigieuses. De plus, il suffit à Hydromel de masquer la vue de sa maîtresse pour qu’elle en déduise que « la colère l’aveugle » et qu’elle est prise d’une furie meurtrière dont elle ne fait que constater les dégâts par la suite. Croyant rencontrer de nombreux succès, Zarla fait preuve d’une témérité toujours plus grande, forçant Hydromel à accomplir des prouesses pour la sauver à son insu. Elle ne sait pas non plus que l’amulette qu’elle porte autour du cou lui garantit la fidélité discrète et indéfectible de son chien. Malheur à elle si elle la perdait ! Car elle se retrouverait seule face aux dragons, monstres et créatures inquiétantes du « vieux peuple »…
Par une matinée glacée de février 1955, le manoir de Knightgrave devient la propriété du marquis Di Magglio, un mystérieux et richissime acquéreur que nul n’a jamais vu. Et pour cause : sous le patronyme du marquis Di Magglio se cache en réalité le non moins mystérieux M. Choc, empereur du crime, aussi redouté qu’insaisissable. À quel plan retors songe-t-il, en achetant cette propriété ? Quelle machination est-il en train de mettre en place ? À moins qu’il ne soit en train d’accomplir un voeu connu de lui seul – et dont nous allons découvrir, par un habile jeu de flash-back, les tenants et les aboutissants. Car c’est bien dans le passé de M. Choc que ce récit va nous plonger…
Dans les années 60, Starter donnait chaque semaine rendez-vous aux lecteurs du Journal de Spirou. Grand connaisseur des dernières nouveautés de l’industrie automobile, parfois intransigeant, souvent enthousiaste, il faisait partager aux petits comme aux grands son amour des belles mécaniques. Les voitures de sport ne furent pas oubliées au fil de ses commentaires parfois intransigeants, toujours enthousiastes.
Né sous le pinceau de Jidéhem en 1957, le petit personnage Starter emprunta sa voix au chroniqueur Jacques Wauters, en décortiquant pour les lecteurs du Journal de Spirou les avantages et les inconvénients des autos de l’époque, lesquelles rivalisaient de prouesses techniques et d’audaces esthétiques.
Après 60 voitures des années 60, ce sont les chroniques consacrées aux voitures sportives qui sont ici rassemblées. On y retrouve la verve et l’entrain légendaire de Starter, et les fameuses illustrations de Jidéhem, passé maître pour raconter, en quelques coups de crayon précis, toute la magie de ces voitures étonnantes.
1938 : Naissance du personnage de Spirou et du Journal de Spirou au sein des Éditions Jean Dupuis, une entreprise familiale de la région de Charleroi. Qui furent les parents attentionnés qui ont porté ce petit groom espiègle et au grand coeur sur les fonds baptismaux ? Et comment ce Poulbot de Charleroi est-il devenu un personnage mythique de la bande dessinée franco-belge ?
À l’occasion des 75 ans de Spirou, Christelle et Bertrand Pissavy-Yvernault ont mené une véritable enquête. Recueillant les témoignages de la famille Dupuis, de leurs collaborateurs, fouillant les cartons à dessin oubliés et les agendas remisés au grenier, ils ont patiemment reconstitué cette histoire, rétablissant parfois des vérités effacées par le temps. Sous la forme de témoignages croisés, illustrés d’images inédites, ils nous révèlent une véritable aventure, celle des pionniers de la bande dessinée.
Ce premier tome débute avec la création des Imprimeries Dupuis au début du XXe siècle et s’étend jusqu’à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, une période riche et mouvementée qui verra le jeune Franquin réinterpréter une nouvelle fois, et pour longtemps, les aventures de Spirou.
Jean-Pierre rêve de rencontrer des femmes. Malheureusement, Jean-Pierre est aussi d’une timidité maladive. Incapable d’en aborder une, il perd tous ses moyens quand l’une d’elles s’approche. Et il doit en plus subir les commentaires de ses amis et les conseils de sa mère. Pour sortir de cette situation, il élabore une technique de rencontre compatible avec sa timidité : il glisse dans les poches des femmes qui lui plaisent des petits mots leur proposant de le rencontrer. Et ça marche. Mais maintenant qu’il fait des rencontres, il va lui falloir choisir. Et être choisi ! Grégory Mardon nous offre ici un album sensible et drôle qui, après Les Poils et C’est comment qu’on freine ?, vient compléter et conclure avec brio sa trilogie de « l’extravagante comédie du quotidien ».
Le pilon, c’est horrible, mais c’est le destin de nombreuses bandes dessinées. Alors, pour éviter que toutes ces jolies histoires en images finissent entre les crocs de cette horrible machine, le libraire de BD Boutik (oui, oui, c’est lui le héros) multiplie les initiatives pour vendre les milliers d’albums qui garnissent (encombrent ?) sa librairie très spécialisée. Il n’hésite ni à aller espionner les vendeurs de Méga-Maga, le supermarché de la BD installé à deux pas de chez lui, pour essayer de comprendre ses techniques de marketing, ni à se déguiser en héros de BD ou de manga (du cosplay, que ça s’appelle) pour animer son point de vente lors de la sortie de nouveautés importantes. On se demande quand il trouve encore le temps de déballer les best-sellers (et de remballer les bides)…
Définitivement, aujourd’hui, les vrais héros de BD ne sont ni des milliardaires en jeans ni des reporters à la houppette récalcitrante mais des libraires spécialisés en bande dessinée.
Après avoir connu l’ivresse du succès et du pouvoir, acquis grâce à son incroyable beauté, Morue connaît des heures sombres. Reine déchue d’un royaume dévasté, elle est la captive du Roi Sanglier, qui la séquestre, avec sa fille, dans ses terres du Nord. Lasse de cette beauté funeste pour elle comme pour son entourage, Morue découvre la vraie nature de la fée Mab. Puisqu’il paraît impossible d’annuler le charme, Morue va en détourner les effets maléfiques et enfin accéder à la sagesse des « simples mortel ».