Nous sommes au départ des 24 heures du Mans. L’équipe Vaillante aligne trois voitures au départ. Michel est un peu nerveux car il vient d’avoir une altercation avec Ruth, la patronne de l’écurie Leader. Elle lui a dit être prête à tout pour les battre. Quelques heures après le départ, et alors qu’elle doit relayer Yves, Gabrièle est enlevée. Michel Vaillant se lance à la poursuite des ravisseurs.
Le taureau de Montou
Le grand prêtre de Montou, cruel et cupide, a décidé que tous les habitants du village qui jouxte son temple devaient partir. Désespérés, les enfants des villageois viennent demander l’aide de Théti-Chéri, la fille de Pharaon. Malheureusement, le prêtre est tout-puissant sur son territoire et Pharaon ne peut intervenir. Une des gamines a trouvé un étrange parchemin qu’elle remet à Théti. Papyrus est persuadé qu’il s’agit là du plan d’un trésor qui se cacherait dans l’enceinte du temple. Avec les enfants, il part à la recherche de ce trésor, ignorant qu’il va devoir affronter le terrible taureau de Montou et inventer, au passage, la corrida.
Une fois de plus, Lucien De Gieter nous conte un récit plein de fantaisie et d’humour tout en livrant une vision de l’Égypte des Pharaons extrêmement bien documentée.
Stalingrad Khronika
Stalingrad, hiver 1942. Une équipe de tournage est envoyée à Stalingrad, au coeur de la « mère » de toutes les batailles urbaines, pour y filmer la grandeur de l’armée soviétique. Entre les allemands à portée de fusil, les autorités militaires qui ont mieux à faire et le font savoir, un réalisateur médiocre et un assistant caractériel, sans oublier le froid, la neige, la vodka, l’âme russe et l’organisation soviétique, le contexte n’est pas des plus propices pour réaliser ce fameux film…
Confronté à mille tracasseries administratives, dans un système où la suspicion est partout alors que la violence et l’âpreté de la bataille de Stalingrad rendent le quotidien invivable, le commissaire politique Kazimir va devoir composer avec les impératifs militaires et la logique implacable du parti.
Un récit d’une grande densité, qui interroge la place de l’artiste dans un régime totalitaire.
Cézembre 1/2
Saint Malo, août 1944 : alors que gronde la rumeur du débarquement américain, dont les troupes avancent inexorablement, combattant une armée allemande de plus en plus proche de la débâcle, le jeune Erwan, 18 ans, ronge son frein. Témoin de la mort de son père et de son oncle, victimes de soldats allemands, il rêve de rejoindre la résistance alors que couve le combat pour la libération de la cité. Seule la volonté de son grand-père, farouchement opposé à le voir risquer sa vie, le retient de franchir le pas. Mais lorsque l’un de ses meilleurs amis se fait tuer après être tombé dans une embuscade allemande, et qu’il apparaît que le responsable direct n’est autre qu’un de leurs amis d’enfance, il décide de se jeter dans la mêlée, à la veille de la bataille qui décidera du sort de Saint-Malo, et de sa libération. Un récit de guerre qui s’intéresse à un épisode intense et décisif de la libération, à travers la destinée de quatre adolescents pris dans le chaos de la guerre.
La face cachée du Z
Un matin (ou peut-être une nuit) Spirou, Fantasio et Champignac (et Spip) se réveillent… sur la Lune ! Profitant de leur sommeil, Zorglub les a emmenés là-bas afin de leur dévoiler ses nouveaux projets : construire le laboratoire le plus perfectionné du monde ! Et profiter de l’environnement lunaire pour y mener des expériences impossibles à tenter sur Terre.
Leur colère et leur stupeur passées, nos amis sont rapidement impressionnés et séduits par l’oeuvre de leur plus fidèle ennemi. Mais il y a une face cachée à la noblesse de ces projets : pour financer son laboratoire sans recourir à des moyens illégaux, Zorglub a dû accepter d’installer également un parc d’attractions pour milliardaires…
Après avoir frôlé la mort en échappant de peu à une éruption solaire, Spirou va découvrir qu’il se passe de drôles de choses sur cette base lunaire. Mais qui aurait intérêt à faire capoter les projets scientifiques de Zorglub ? Et qui pourrait vouloir du mal à d’innocents traders milliardaires ?
Hamster Drame
Pour l’anniversaire d’une préadolescente complètement fashion victime, que peut-on trouver de mieux qu’un hamster siglé « Mattonvu » ? Rien. Surtout que Britney Spears, elle-même, a un hamster !
Le père d’Amandarine n’a donc pas d’autre choix que de commander l’animal à « La Fabrique », une entreprise spécialisée dans la création d’animaux de compagnie sur mesure. Mais, suite à un dysfonctionnement dans la chaîne de fabrication, la mignonne petite bête attendue laisse la place à une sorte de rat extrêmement laid, franchement malodorant, aussi sournois que méchant et d’une grossièreté sans limite. Immédiatement prénommé Bestiole, il est, malgré toutes ses tares, adopté par la famille.
Première incursion de Maïa Mazaurette, aux côtés de Jean-Paul Krassinsky, dans la bd tous public, avec cet album aussi drôle qu’irrévérencieux qui revisite à sa manière le concept d’ « animal de compagnie ».
Monde nouveau
À la fin du Second Empire, Richard de la Ruquerie, jeune hobereau normand quitte la France. En se lançant à corps perdu dans l’aventure des premières lignes de chemin de fer, il espère oublier son amour de jeunesse, dont sa famille a préféré qu’elle épouse son propre frère. Pétri de sentiments humanistes mais aussi exalté par l’aventure, il se révèle un négociateur hors pair et va prendre son destin en main.
Paysages superbes, amours contrariés, tous les ingrédients d’une grande aventure romantique sont au rendez-vous.
Spirou et Fantasio – Diptyque : »La frousse aux trousses » et »La vallée des bannis »
« La frousse aux trousses »
Le Touboutt-Chan est un de ces pays à l’égal de la Palombie, discret, coincé entre de puissants voisins. C’est là, aux confins du Népal, que s’est perdue une expédition, montée en 1938 par deux aventuriers européens. Une vieille légende reste attachée à un endroit particulier du Touboutt-Chan, la Vallée des Bannis, où fut confinée, au XIIIe siècle, une population qui n’avait pas rempli ses obligations à l’égard de l’empereur mongol.
Et c’est là que se retrouvent Spirou et Fantasio, envoyés par le docteur Placebo. Nos amis dirigent une expédition composée de riches patients souffrant de hoquet chronique contre lequel n’existe qu’un seul remède : la peur. De ce point de vue, le Touboutt-Chan et la Vallée des Bannis offrent un remède de cheval.
« La vallée des bannis »
Spirou et Fantasio se retrouvent dans la Vallée des Bannis, région interdite du Touboutt-Chan. Ce lieu est le refuge de créatures de cauchemar, mais c’est la plus insignifiante d’entre elles qui se révèle être la plus dangereuse. Le Furax Volans, croisement de moustique et de guêpe, inocule l’Hostiliase Furiasis à ses victimes…
À fond les gamelles !
La vie s’écoulait sagement pour Jean-Paul, dix ans et ses copains Gilles et Pedro, entre bagarres avec l’ultraviolent Wagner et son molosse Tibia et courses-suicides en caisses à savon. Mais, avec l’arrivée d’abord de Zoé, jeune fille un peu difficile et, évidemment, pas du tout intéressée par Jean-Paul, et ensuite d’une brunette très piquante au prénom inconnu, la vie s’est singulièrement compliquée pour notre jeune héros qui y perd un peu ses repères. Une série à l’humour ravageur qui ne rechigne pas à faire des incursions dans l’émotion. Une série hyper originale qui ne cesse d’évoluer et de surprendre !
Le convoi – première partie
Montpellier, 1976 : Angelita prend le train en urgence pour rejoindre sa mère hospitalisée à Barcelone où, pourtant, elle avait juré de ne plus jamais revenir. Fille de réfugiés espagnols, Angelita a perdu son père à l’âge de 8 ans. Il fut l’un des prisonniers du tristement célèbre convoi des 927 vers Mauthausen, parti de Perpignan et d’Angoulême où les autorités françaises avaient parqué les réfugiés espagnols. Séparée de son père lors de son arrivée en France, Angelita n’en sait pas davantage que ce que l’administration a bien voulu leur délivrer comme informations, à sa mère et elle, en 1945, à la fin de la guerre. Mais elle va découvrir que ce qu’elle a toujours tenu pour acquis (la mort de son père en déportation) pourrait bien s’avérer un mensonge.