60 voitures des années 60

Dans les années 60, Starter donnait à chaque numéro rendez-vous aux lecteurs du Journal de Spirou. Grand connaisseur des dernières nouveautés de l’industrie automobile, parfois intransigeant, souvent enthousiaste, il faisait partager aux petits comme aux grands son amour des belles mécaniques. A l’époque on ignorait encore tout des problématiques liées au prix du carburant ou aux limitations de vitesse… Né sous le pinceau de Franquin en 1956, et repris en 1957 par Jidéhem, le petit personnage Starter emprunta sa voix au chroniqueur Jacques Wauters, en décortiquant pour les lecteurs du Journal de Spirou les avantages et les inconvénients des autos de l’époque, lesquelles rivalisaient de prouesses techniques et d’audaces esthétiques. Ce sont ces chroniques pleines de verve et d’entrain qui sont réunies dans ce beau volume.

Curieuse et malicieuse, Miss Annie est prête à braver tous les interdits pour découvrir le vaste monde autour de la maison familiale. Elle nous raconte son quotidien de chat, en brocardant avec tendresse les travers de ses humains de maîtres.

Karlis, dit Live Noir, Hermance Languedolce et Istvana forment le trio central de cette histoire de violence et de sang, traversé d’élans mystiques et de désirs de rédemption. Karlis, l’ancien guerrier sans foi ni loi désigné par Dieu pour répandre Sa lumière au bout de son épée, et Hermance l’élu de Dieu supplicié mais doué de pouvoirs incommensurables, entraînent avec eux les soldats de la première Croisade, pour reprendre Jérusalem aux mains infidèles. La route sera longue, douloureuse, semée d’embûches et de combats. Istvana, la Princesse Tafur, elle-même guerrière redoutable, surgit dans l’existence des deux hommes, voués de ce fait à une rivalité d’autant plus inégale que Karlis est puissant et Hermance, chétif. La mort, la folie et la famine s’installent dans les rangs des soldats croisés. La jalousie et la haine s’installent dans l’âme du Live noir, tandis que Jérusalem, dont ils s’approchent inexorablement, apparaît comme un rêve… ou comme un tombeau.

Une cigogne a déposé par erreur un bébé au palais, alors que tout le monde dort encore. Naturellement, ni les soldats ni le roi n’y comprennent rien quand ils tombent sur le bébé en question. Lily et sa fidèle licorne vont intervenir pour récupérer le bébé et retrouver sa vraie maman.
Princesse de conte de fée, choyée par son papa, Lily enfile son costume de justicière masquée dès que la mauvaise humeur de son père risque de provoquer des catastrophes. Couleurs pastel et paillettes nimbent l’univers de Lily de douceur et d’harmonie, mais Lily ne reste jamais les bras croisés !

Le Dr Médard n’est pas au bout de ses peines, car si ses patients se suivent, ils ne se ressemblent pas ! Pour ce 17e tome de la série, Cauvin n’a pas lésiné sur les moyens : Jésus-Christ en guest star sur le divan du psy, et voilà le Dr Médard propulsé au rang d’ennemi public n°1 par le curé de sa paroisse. De conseils avisés en expérimentations thérapeutiques parfois un peu fantaisistes, le psy le plus célèbre de la BD combat vaillamment les névroses de ses contemporains… et peut-être aussi un peu les siennes. Quoi qu’il en soit, le résultat est là : des gags à l’humour décapant, des réflexions frappées au coin du bon sens et l’esprit caustique de Cauvin, en grande forme !

Ce volume comprend : « Les Aventures birmanes », « Le Gouffre interdit » et « Les passe-montagnes »
Les trois aventures de Tif & Tondu réunies dans ce volume paraissent entre 1975 et 1978. Ce sont les derniers épisodes de la série signés Maurice Tillieux, qui s’adjoint, pour Le Gouffre interdit et Les Passe-montagnes, le renfort du jeune scénariste Stephen Desberg. Ces albums amorcent un changement en douceur dans l’écriture, et un passage de relais entre Tillieux et Desberg. Ce dernier reprendra M. Choc, le personnage du « méchant » par excellence, créé à l’origine par Rosy et quelque peu délaissé par Tillieux.

Ce tome comprend : « Le prix de l’argent » et « La loi du dollar »
Invité sur le plateau de l’émission « Le Prix de l’argent », largo ne s’attend pas à être entraîné sur le terrain miné des délocalisations qu’orchestre son propre groupe… Et encore moins à assister au suicide en direct d’un des dirigeants de Speed One, fraîchement rachetée par W. Désigné comme le responsable de ce drame, et par extension des méfaits de ces délocalisations auquel son groupe participe à plein régime, Largo n’a plus la cote. La justice ne tardant pas à s’en mêler, il ne va avoir d’autre choix que d’enquêter de son côté pour faire tomber ces rapaces dont il serait le roi…
Une intrigue orchestrée avec précision et non sans une cruelle ironie, avec pour toile de fond la mondialisation et ses « bienfaits ».
À l’occasion du 20e anniversaire de la série culte de Francq et Van Hamme, les éditions Dupuis lancent une édition limitée en 8 diptyques.

Rattrapé par des souvenirs qu’il croyait avoir laissés loin derrière lui, Aleks va devoir affronter l’ancien caïd devenu chef mafieux, Mr Ezekiel. Une confrontation à haut risque, qui risque d’entraîner dans la violence et dans la mort tout ce à quoi Aleks tient à Templeton Bay. On retrouve ici la maîtrise narrative du duo Callède–Gihef. Ni le récit, ni le dessin, à la fois vigoureux et précis, ne reprennent leur souffle tout au long de ce troisième cycle d’une série qui gagne en puissance et en intensité.

Avec la Libération, qui coïncide avec la renaissance du Journal de Spirou, s’ouvre une période de travail intensif pour Jijé. Repreneur de la série Spirou, dont il ne raffole pas outre mesure, il crée le personnage loufoque de Fantasio. Dans le même temps, il poursuit sa biographie de Christophe Colomb, entamée sous l’Occupation, et s’essaye à d’étonnantes expérimentations graphiques dont il reviendra peu après, au profit d’une narration plus classique. Le présent volume contient deux aventures de Spirou : « Voyage dans le temps » et « L’Enlèvement de Spip », sa biographie consacrée à Christophe Colomb et des illustrations (« L’Etrange réveillon de Jean Valhardi »), publiées sur la période 1942-1945.

En plein processus de décolonisation du Congo, la Belgique est secouée par de violents courants pro et anti-coloniaux. Eric Vermeer, jeune journaliste engagé pour la décolonisation, ne se fait pas que des amis dans la classe politique belge. Rose, sa femme, est infirmière. Elle s’occupe de nombreux colons rapatriés en Belgique. Ayant elle-même passé son enfance au Congo, elle comprend la détresse de certains d’entre eux. Un jour, le chargé d’affaire de Van Lancker, riche exploitant de mines de diamants qui s’est occupé d’elle enfant, lui remet un masque et une lettre, à n’ouvrir qu’à la mort de Van Lancker. Dépositaire, sans le savoir, d’un secret convoité par des aventuriers sans scrupules, elle va devoir échapper aux pièges que ceux-ci vont lui tendre, pour exécuter les dernières volontés de son vieil ami.