L’espérance – tome 8/8

Dans ce dernier tome, Adam Stream, le premier clone humain, va se battre contre une vie toute tracée. Alors que les éléments se déchaînent, menaçant d’engloutir le village où habitent ses parents, Adam va devoir affronter une tout autre tempête, médiatique celle-là : un journaliste est sur le point de révéler le secret de ses origines.
Alcante conclut avec cet album son étonnante fresque des temps modernes, « Pandora Box ». Ses scénarios sont si bien documentés qu’ils étaient souvent prophétiques à l’heure où il les écrivit. L’idée initiale de « L’Espérance » était une gigantesque vague qui s’abattait sur la côte des Etats-Unis… On a vu aussi dans la presse, dans l’année qui s’est écoulée, des faits venus confirmer les hypothèses émises par Alcante (comme sur le clonage ou la vache folle).
Vous ne retrouverez pas dans ce huitième tome tous les personnages des albums précédents. Il conclut l’histoire initiée dans le tome 1 (celle du bébé clone) et propose une réponse à la question de chacun des « Pandora Box » : l’homme est-il capable de prendre en main son destin ?

Avis aux angoissés, aux inquiets et aux insomniaques. Une méthode 100% naturelle a été découverte : écouter le ronronnement d’un chat ! En effet, ce son basse fréquence a le pouvoir de soulager certains états neurovégétatifs d’anxiété, de stress ou de mélancolie.
Un véritable trésor de bien-être équivalant à plusieurs boites d’anti-dépresseurs !

Aux abords d’une forêt mystérieuse, Aria, Sacham et Marvèle s’apprêtent à passer une nuit qu’ils espèrent réparatrice. Aria a sorti ses deux krylfes de leur boîte. Les petits scorpions ailés ont besoin de se dégourdir un peu. Mais ceux-ci restent étrangement prostrés, comme si un danger les menaçait. C’est alors qu’une nuée de krylfes se met à tournoyer dans les airs, au-dessus de leurs têtes. Croyant bien faire, Aria exhorte ses deux « amis » à rejoindre l’essaim, jugeant qu’il est temps pour eux de couper le cordon, d’aller vivre leur vie de krylfes parmi les krylfes. Se sentant rejetés, le coeur serré, ils finissent par s’envoler, sans même un au revoir. Dès le lendemain, Aria comprend qu’elle a brisé quelque chose comme un serment d’amitié. Les amis d’un jour sont parfois les ennemis du lendemain…

« Vous n’allez pas publier ça! »
« Ça », c’était les oeuvres de jeunesse d’André Franquin. Et il n’aimait, visiblement, pas les revoir. En vrai modeste, il n’imaginait pas que l’on puisse trouver un intérêt à la lecture des premiers pas d’un dessinateur, quel qu’il soit. Et surtout pas les siens.
Pourtant, à les découvrir, ces « péchés de jeunesse » – comme on les a appelés un moment – ont bien du charme. On y lit l’insouciance de la jeunesse, à une époque où l’on travaillait au jour le jour pour un journal, sans vraiment penser à construire une oeuvre. Où l’on amusait l’enfant qui était en soi en se disant que, peut-être, cela allait divertir aussi les petits lecteurs. Cela donne des récits légers, frais, joyeux, rebondissant sans cesse, où l’on détecte déjà de-ci, de-là, les germes d’une oeuvre en train de se chercher.
Cette republication, pour la première fois dans l’ordre chronologique de parution en presse, va vous permettre de la voir se construire progressivement, au fil des récits.

Caleb et Mézoké forment un binôme exemplaire : c’est la première fois dans l’histoire de la galaxie que leurs peuples respectifs accèdent à cet honneur. Les Sandjarr, le peuple de Mézoké, s’étaient tenus à l’écart des instances politiques intermondiales jusqu’à ce que les guerres humano-sandjarr éclatent.
Les humains avaient été écartés jusqu’à présent des plus hautes instances. Leur binôme revêt donc une importance symbolique.
À peine sortis de leurs séances d’entraînement, les voilà embarqués pour leur première mission. Ils partent pour Senestam où un groupe de parias humains tentent d’exploiter illégalement une mine détenue par les Jävlodes.

Serveuse à l’auberge de Pavlos, Nafsika Vasli côtoie les troupes françaises et joue du tambouras dans le « quintett » monté sur la base. Pourtant sa vie est ailleurs, auprès de Stelios, le beau trafiquant. Quand les « affaires » de ce dernier le mènent dans un traquenard, Nafsika est prête à tout pour sauver l’homme qu’elle aime, au péril de sa vie…

John Midas, le requin de la finance, croit jouer quelques milliards en manipulant le marché des changes brésiliens. Sur place, sa fille Goldie tente de contrecarrer le destin de sa famille en s’investissant auprès des paysans du Brésil. Mais un joueur n’est jamais à l’abri d’un revers de fortune…
Face à Midas, et son associé et mentor Don Soyis, se retrouvent sa fille Goldie, Luis, le paysan pour qui elle tente de monter un projet d’aide au développement et Rojas, l’ex-syndicaliste qui brigue la présidence au nom du Parti des Travailleurs.

Ma grand-mère sucre les fraises. Mon prof de gym est alcoolique. Mon
prof de morale porte une soutane et celui de calcul un string à
rayures. J’ai les copains les plus nuls du monde et, la nuit, des
morts-vivants me kidnappent le slip. Chez moi, je ne vois jamais la
tête de mon père. Ajoutez à cela que je porte un chapeau ridicule
(même sous la douche), que tout le monde espère qu’un jour je
deviendrai un héros et que ce nouvel album porte le numéro 13…
Ne le lisez pas si on est vendredi !

Traumatisée par le massacre de sa famille, Péma Ling a été recueillie dans un monastère tibétain. Elle y grandit laïquement, sous des habits de garçon et un prénom d’emprunt, Tilén. Le vieil amchi Yeshi Donden se propose de lui transmettre son art de la médecine, mais la jeune fille réserve sa réponse. L’enseignement de l’amchi ne pèse pas lourd à ses yeux en regard de celui qu’elle « vole » tous les jours à Agnaï Tsang. Ce dernier enseigne à ses disciples le sengueï ngaro. Cet art du combat, réservé aux moines, a pour but d’écarter les dangers qui menacent la vie d’autrui et de préserver la sienne. Du haut de son promontoire, Péma Ling assiste en cachette depuis plusieurs mois aux leçons du maître. Elle répète les exercices encore et encore. Jusqu’au jour où elle est repérée. En guise d’excuses, Péma Ling exécute une combinaison de figures qui laisse le maître sans voix. Péma Ling vient de gagner sa place parmi les guerriers de l’éveil. Sera-t-elle digne de l’enseignement qui lui sera prodigué ? Pourra-t-elle faire taire en elle son désir de vengeance et ne se servir des techniques de combat que pour se défendre ? Les mouvements de troupes chinoises laissent présager du contraire…

Dormez en paix, contribuables, l’ordre et la sécurité vont régner ! Notre cher Agent 212 reprend du service pour mieux s’attaquer aux voleurs, aux manifestants récalcitrants, aux chauffards,… Ce flic au grand coeur (et au gros ventre) reste fidèle à lui-même, toujours aussi gaffeur et bêta. Au repos ou en service, la moindre de ses interventions entraine une cascade de catastrophes. Quelques pages en sa compagnie et vous ne pourrez plus jamais regarder un policier sans avoir envie de vous marrer !