Alban Méric est lieutenant dans l’armée française. Nommé en Macédoine, à Pavlos, on lui affecte comme ordonnance Manolis, le fils d’un volontaire grec fait prisonnier par les Allemands. Très vite, c’est l’amour fou entre le jeune grec et l’intellectuel français. Mais l’époque n’est pas à la liberté sexuelle, et une nuit, dans les ruines du « village maudit », ils sont surpris par un maître chanteur, le sergent Grall. Ce dernier leur réclame une somme énorme. La première solution, utiliser le trésor du monastère de Hagios Serafim, est un échec : Alban se retrouve prisonnier aux côtés de Dora Mars, Armel Flamant et Elias Cohen. L’autre solution est beaucoup plus radicale…
Histoire de Dora Mars – tome 1/5
Dora Mars est une artiste de cabaret prometteuse, envoyée à Pavlos en 1916, par le Théâtre aux armées. Si elle accepte de se rendre dans cette base perdue des Balkans, c’est pour retrouver Armel Flamant, le chevalier du ciel qui lui a ravi son coeur au cours d’une folle nuit à Paris. Mais elle déchante très vite : Armel l’a déjà remplacée, par Clémence Dorval, une belle pilote de chasse. Dora la romantique empoigne alors le manche de pilotage et montre plus de talent que sa seule voix d’or pouvait le laisser supposer…
Faite prisonnière par les Allemands avec Armel Flamant, Elias Cohen et Alban Méric, cet événement marquera sa vie et celle de ses compagnons de façon tragique.
Fournaise
Tout recommence le jour où une femme sans visage fait remettre à Kogaratsu un keisho en or à ses armes. Ces quelques grammes de métal précieux ne sont pas sans rappeler au rônin un pan douloureux de son passé. Il n’y a pas de doute : le keisho est une sorte de bouteille jetée à la mer, un appel à l’aide lancé par sa famille. Pour le samurai, l’heure de reprendre les armes a sonné !
1941-1942
C’est à l’instigation de René Matthews, l’un des éditeurs, que Jijé s’attaque en 1941 à sa monumentale biographie de Don Bosco, qui constituera un des best-sellers de cette époque : plus de 200 000 exemplaires vendus en diverses rééditions noir et blanc de 1943 à 1949. Cette illustration d’un sujet imposé l’a passionné, mais ne satisfait néanmoins plus son souci grandissant de perfectionnisme. En bien des points, il a manqué de documentation et n’a pu se rendre sur place pour croquer l’atmosphère italienne, les décors, monuments et visages typiques. Après un séjour sur les lieux du récit, il s’attaque à une nouvelle version entièrement redessinée et complétée, passant de 99 à 106 planches malgré quelques suppressions. Édité et réédité en albums couleurs à partir de 1951, cette seconde approche d’une vie passionnante et exemplaire constituera un nouveau best-seller, toujours disponible de nos jours dans la collection « Figures de Proue ». Grâce à la juxtaposition des deux versions, ce volume permet de suivre pas à pas l’évolution de Jijé dans un cadre précis. Le lecteur attentif découvre ainsi d’un même regard les variantes, les anecdotes que l’auteur a jugé utile d’ajouter ou de supprimer dans la refonte, la reconstitution de plus en plus authentique des décors et la transformation graphique de certains personnages ou de scènes que l’artiste estimait trop vieillies ou maladroites. Son traitement du noir et blanc, ainsi que son choix de cadrages, évoluent vers la perfection. Entre ces deux pôles, Jijé est passé du stade d’amateur très doué à celui de Maître parfaitement conscient de ses moyens.
Code Apocalypse
« Être policier n’est pas le plus difficile. La peur, le sang, le vitreux d’un regard mort… Je ne pense pas qu’on oublie, non… Mais à ce qu’il paraît, il est possible de s’y habituer. »
Même en proie à ses états d’âme, Soda, policier new-yorkais trois doigts à la main gauche et une mère cardiaque qui le croit pasteur est un flic terriblement efficace.
Lors d’une mission particulièrement sanglante, il abat un jeune homme. Il apparaît que ce dernier était un tueur au service du gouvernement, qui impose alors à Soda de le remplacer pour terminer sa mission fatale…
Viscères au poing
Horaires infernaux, jamais un jour de repos, plus de vie de famille… Les blouses blanches en ont marre et elles se barrent ! La pénurie fait rage et les hôpitaux engagent n’importe qui. Musicienne, ouvrière du textile, hôtesse de l’air, intermittente du spectacle sont appelées en renfort ! Les patients n’ont plus qu’à bien se tenir…
La Liste Victoria
Depuis la mort de sa mère, Victoria n’est plus une enfant comme les autres. Elle a un don. Chaque jour, en épluchant les journaux, de la première à la dernière colonne, elle souligne un nom. Au début, il s’agissait de noms de lévriers, qui se révélaient être les gagnants du lendemain. Et puis, un jour, elle a repéré un autre nom, celui de Sylvia Lims, retrouvée ensuite par le facteur pendue chez elle. Le père de Victoria, un homme d’affaires très huppé, décide de faire appel à quelqu’un de discret pour essayer de comprendre ce qui se passe : Jack Lord, journaliste certes peu fréquentable, mais dont il a entendu parler quand celui-ci était le mari de la gracieuse Lady Rochester. Jack est tout d’abord particulièrement intéressé par la capacité de Victoria à prédire les gagnants des courses car il est joueur et endetté. Il ne peut imaginer, lorsqu’elle lui indique un horaire de train, que ce train va dérailler le lendemain. Mais quelle est la nature exacte du don de Victoria ? Pourquoi voit-elle certains faits et d’autres pas? Y a-t-il un lien entre ces différents événements ? Jack Lord aura fort à faire, d’autant qu’il essaie parallèlement de reconquérir l’amour de sa chère Elza Rochester…
Une vie éternelle
Égypte, octobre 2001. Charly a seize ans. En accompagnant sa mère et son ami, Jacques, en croisière sur le Nil, Charly sent confusément qu’il va se passer quelque chose durant ce voyage, comme un appel qui l’attire irrémédiablement. Cependant, l’attaque du bateau par un groupe de terroristes le prend par surprise. En frôlant la mort, ses capacités à voir l’indicible se développent et le voilà emporté dans les limbes, au secours d’une jeune danseuse, morte il y a quelques milliers d’années. Un voyage dans le temps, aux confins de l’oubli, sans grand espoir de retour.
Secrets L’Écharde tome 1/2
Avril 1968. Annette et Hélène Picot, étudiantes à Paris, sont en vacances chez leurs parents, quand se produit l’impensable. Un soir, Annette trouve son père pendu dans son atelier. Le choc… Il laisse les trois femmes hébétées. Marie-Louise, la veuve, semble ailleurs, vidée de toute substance. Hélène ne cesse de pleurer et Annette, qui passait pour la préférée de Robert, est effondrée. Car plus que la sensation de vide, plus que la dernière image de son père, ce qui la torture le plus cruellement, c’est cette question sans réponse : POURQUOI? De retour à Paris, où des troubles de plus en plus importants secouent la capitale et commencent à déborder le cadre universitaire, Annette va mener son enquête car elle sait qu’elle ne pourra plus jamais dormir en paix tant qu’elle n’aura pas compris. Une enquête qui l’entraînera à une époque beaucoup plus sombre de notre histoire, à Drancy, en juillet 1942.
Le quatrième passager
Julien, Jean-Michel et Antoine : ces trois copains âgés d’une vingtaine d’années sont à la recherche d’un quatrième larron pour payer le loyer. Mais trouver le colocataire idéal est loin d’être une promenade de santé !
Max, le quatrième passager va amener avec lui un lot d’embrouilles pas piquées des vers. Tandis que Jean-Mi doit se muer en jeune fauve pour survivre dans l’impitoyable jungle du marketing, le nouvel arrivant cumule les bévues avec un brio qui n’a d’égal que son je-m’en-foutisme. Et entre la révolte étudiante qui gronde, les plans drague qui foirent (ah la magnifique voisine scandinave…) et certains parents qui rodent, la catastrophe finale se jouera sur fond de crémaillère orgiaque aux relents de rock technoïde et de substances en tous genres.