Le Photographe tome 1

Fin juillet 1986. Didier Lefèvre quitte Paris pour sa première grande mission photographique : accompagner une équipe de Médecins Sans Frontières au coeur de l’Afghanistan, en pleine guerre entre Soviétiques et Moudjahidin. Cette mission va marquer sa vie comme cette guerre marquera l’histoire contemporaine. Au croisement des destins individuels et de la géopolitique, à l’intersection du dessin et de la photographie, ce livre raconte la longue marche des hommes et des femmes qui tentent de réparer ce que d’autres détruisent.
Didier Lefèvre fait ses premiers reportages photographiques en 1984 à Médecins Sans Frontières. Pour eux, il raconte le contexte des pays dans lesquels se déroulent leurs missions. C’est ainsi qu’il effectue son premier voyage en Afghanistan en 1986, raconté dans
Le Photographe. Il quitte MSF en 1988 pour devenir photographe de presse. Depuis 1986, Didier Lefèvre est retourné sept fois en Afghanistan « pour retrouver les gens et observer les changements ». Paraît simultanément à l’album un livre aux Éditions Ouest-France de textes et de photos racontant l’intégralité de ces voyages là-bas.
Frédéric Lemercier est graphiste. Il met en page les dessins et les photos du Photographe et réalise la mise en couleurs.


Isabelle

Isabelle de Linnières est fille de seigneur et, à ce titre, se doit de tenir son rang. Elle doit par exemple rester dans le donjon du château pour garder sa peau blanche, signe de noblesse. Elle doit aussi apprendre à devenir une dame, car à quatorze ans révolus, elle est promise au seigneur Ansiau de Montjoie. Et pourtant, Isabelle n’aime rien tant que vagabonder dans la nature en rêvant du grand amour. Qui lui apparaît un jour sous les traits de Quentin, troubadour sans attaches et braconnier. Mais leur amour est impossible, à moins que la fée du lac ne s’en mêle, pour leur bonheur… ou leur malheur.


K.Os

Être enterré au cimetière de Pierre Tombal n’est pas toujours de tout repos : entre les squelettes qui refusent de savourer cette nouvelle tranquilité, ceux qui cherchent à arrondir leurs fins de mois en trouvant un petit boulot et les sempiternels râleurs, le fossoyeur le plus célèbre de la BD n’est pas prêt de connaître un repos éternel (et c’est tant mieux pour ses lecteurs) !


Le Club de l’Éclair

Catastrophe ! Ludo est parti en vacances sans son nouvel album de « Castar ». Et sur place, au camping Honolulu, impossible d’en trouver un exemplaire. Seul François, le fils du propriétaire, possède La Nuit des trois revenants. Mais il refuse de le prêter. Tout au plus veut-il bien en raconter les pages aux membres de sa bande : le très fermé club de l’Éclair. Mais n’entre pas qui veut dans le vieux bunker qui leur sert de Q.G. Et Ludo va devoir subir de nombreuses épreuves pour enfin connaître la suite de sa BD préférée…
« Ludo » est animé avec brio par trois auteurs de talent : Denis Lapière (« Charly », « Luka », Le Bar du vieux Français, La dernière des salles obscures) met en abîme ses histoires en développant la BD dans la BD. Pierre Bailly (La Saison des anguilles) dessine l’univers de Ludo et son quotidien poétique. Vincent Mathy (collaborateur régulier des titres jeunesse de Bayard Presse) construit case après case le petit monde de Castar. Ensemble, ils jouent une suite à six mains aussi ludique que passionnante, laissant le soin à Francesca de parfaire de ses couleurs sensibles cette oeuvre originale et moderne.


Tu comprendras quand tu s’ras grand !

Avec le Petit Spirou, je perce les mystères des toilettes séparées (d’un côté les madames, de l’autre les monsieurs), tu apprends que les nénés de la mère de Cassius donnent du chocomel (hum, c’est bon), il porte un maillot constellé de croix (que Dieu lui pardonne !), nous marchons sur des croquettes pour chiens mélangées à des craies de couleurs (c’est d’un goût !), vous vous demandez à quoi peut bien servir un concombre (tiens, oui, au fait ?), et ils poussent le cochonnet un peu loin (c’est le moins qu’on puisse dire). Bref, le Petit Spirou et ses copains conjuguent le verbe rire sur tous les tons.
Tu comprendras quand tu s’ras grand !, une nouvelle conjugaison de la verve jubilante de Tome et du trait explosif de Janry.


1938-1940

Nous découvrons cette fois les débuts de Jijé aux Éditions Dupuis et son adaptation très rapide à la technique de la BD, de ses premiers travaux d’illustrateur dans LE MOUSTIQUE jusqu’à la grande saga de « Trinet et Trinette dans l’Himalaya », dans laquelle l’intrépide explorateur Martel préfigure Jean Valhardi. Son oscillation entre humour et réalisme devient caractéristique dans ce récit géant complètement restauré par Vittorio Leonardo : trait initial dégagé et rétabli lorsque nécessaire, à-plats noirs refaits tels qu’à l’origine et trames nouvelles faisant ressortir l’atmosphère des diverses séquences allant du cocasse au tragique. Également entièrement restauré et mis en couleurs neuves et fraîches, l’intérim réalisé par Jijé sur le personnage de SPIROU en 1939-1940 et regroupant les trois courts récits « Vedette de cinéma », « Chez les Esquimaux » et « Chez les trappeurs ». Enfin, l’on y retrouvera le mythique « Freddy Fred et le Mystère de la clé hindoue », sa première collaboration importante à l’hebdomadaire de Charleroi : une aventure débridée où Jijé commence à se dégager de l’influence de Hergé pour aborder son style personnel, dynamique et débordant d’action visuelle. En complément, une importante préface largement illustrée retrace la jeunesse, les études et les débuts de Joseph Gillain, dit Jijé, de 1914 à 1940.


Inventaire avant travaux

De retour de New York, Jean laisse son ancien appartement parisien à Félix et emménage dans un autre, avec Cathy et leur fille Julie. Au milieu de ses cartons, il trouve une caisse, contenant quelques objets sans valeur, abandonnée par l’ancien locataire, décédé depuis. Malgré l’avis de ses proches, Jean n’arrive pas à se débarrasser de cette caisse.


Pourquoi cette nuit est-elle différente des autres nuits ?

« — Papa ? Si l’Éternel te disait de monter sur une colline et de me sacrifier, comme il l’a fait pour Abraham… Tu obéirais ?
— Bien sûr. »
Ainsi répond Yaacov à son fils Gamaliel. Nous sommes à Jérusalem, à l’époque du Christ. Gamaliel, un petit garçon de 10 ans, et son père viennent sacrifier un bouc au Temple pour la fête du Pessach. Mais Yaacov se heurte aux gardiens du Temple lors d’une rixe qui tourne à l’émeute, réprimée par la légion romaine. Dès lors, Yaacov, considéré comme le meneur, se retrouve hors-la-loi et doit quitter la ville alors qu’il vient d’être séparé de son fils. Gamaliel est recueilli par deux soldats déserteurs, Cotus et Camulos, qui l’emmènent dans leur fuite. Révoltes, répressions : Gamaliel va être entraîné malgré lui dans la grande aventure… sous les oliviers de Judée.


Messages d’outre-temps

Dans le train qui roule vers Cracovie, Charly tue l’ennui. Noël en Pologne, chaque année, c’est un peu la même chose. Mais Cracovie est une ville vivante, une ville qui a souffert, qui a peur et qui appelle au secours. Au hasard des rues, les yeux hagards, Charly est submergé de visions étranges. Des images de sang, des images de guerre et des gens qui souffrent. Toutes des images du passé, du passé douloureux de cette ville. Toutes, sauf une! Une hallucination? Peut-être… Prémonitions? sans doute…