La Porte des âmes

Yoko et ses amis croisent d’étranges étoiles filantes venues d’une autre époque. Même si une loi empêche les Vinéens de les poursuivre dans un sanctuaire hanté par des milliers de fantômes, Yoko n’hésite pas et s’enfonce dans cet espace inconnu. Mais saura-t-elle retrouver la clef de la porte des âmes sans y perdre la sienne ?

Bruges, 1994. Un mystérieux peintre invite Yoko à venir voir le portrait qu’il a peint d’elle en… 1545. Délire d’un fou ? Non : c’est effectivement la jeune Japonaise qui figure sur le tableau dont l’expertise démontre qu’il date bien de cette époque. Cette invitation cache un piège, préparé par le peintre Van Laet et l’inquiétant marquis de Torcello, deux hommes âgés de plus de quatre cents ans ! Ceux-ci, convaincus d’avoir rencontré Yoko au XVIe siècle, veulent lui faire avouer l’endroit où elle aurait caché une fiole contenant le bacille de la peste. Pour retrouver le dangereux flacon et éviter une nouvelle épidémie, Yoko et ses amis se transportent dans le passé. Vers l’époque de l’Inquisition toute-puissante, qui ne manquera pas de s’intéresser à cette femme au comportement étrange. Ce que Yoko ignore, c’est qu’elle a rendez-vous avec le diable.

La découverte d’une jeune Japonaise droguée dans la crypte de la cathédrale de Cologne et d’un paquet explosif dans un parking proche incite Yoko à se mettre provisoirement au service du militaire Ito Kazuky.Celui-ci, marchand de canons aux objectifs inquiétants, a réservé le luxueux train Rheingold pour conduire le long du fleuve une brochette de personnalités internationales respirant le mystère et les services secrets… Quelle est donc cette chambre du néant que veut vendre l’industriel ? Quelle est l’inquiétante silhouette masquée qui frappe dans son entourage et aurait jeté Yoko dans le fleuve si le robot Koshi n’était intervenu ? La présence à bord d’un empoisonneur empêche de goûter au charme de la vallée rhénane, un des plus beaux décors du monde… et Yoko aura besoin de toutes ses connaissances en électronique et en psychologie pour s’en sortir !

Après quelques années d’infidélité aux commandes des jets de « Tanguy et Laverdure, Les Chevaliers du Ciel », Jijé revient chez Dupuis pour reprendre l’une des plus grandes séries western de la bande dessinée qu’est Jerry Spring. De 1974 à 1977 il signera trois de ses plus belles aventures : L’Or de personne, La Fille du canyon et Le Grand calumet. Et avant de s’éteindre, Jijé aura encore le temps de lancer « Que Barbaridad ! », une parodie mexicaine délirante qui lui rappellera ses fougueuses années dans le Sud des Etats-Unis.

Au cours de vacances sportives en Bretagne, Yoko Tsuno est contactée par les services secrets Britanniques qui la chargent de retrouver la trace d’un Handley-Page Heracles mystérieusement disparu en 1933, lors d’un orage, avec à son bord des documents secrets et qui, curieusement, diffuse encore à intervalles réguliers un message de détresse. Avec la dextérité d’un maître du vol à voile, Yoko se pose dans un cratère perdu aux confins de la Chine, de la Russie et de l’Afghanistan, dans une contrée aride et désolée.Elle y découvre quelques ossements, les restes d’une météorite, d’antiques pierres sculptées, puis une tribu de féroces babouins dirigés par un vieil homme fou de solitude.