Sabbath Grand Derby

Le parc d’attractions Zombillénium, qui garde toujours prisonniers des dizaines de visiteurs, est convoité par de nombreux démons, chacun désireux d’en devenir actionnaire majoritaire. Seule méthode d’arbitrage acceptée de tous : le Sabbath Grand Derby, épreuve sportive aussi violente qu’inventive où s’affrontent cinq sorcières auxquelles vont être donnés en pâture les visiteurs du parc… Parmi les candidates, une certaine Gretchen, décidée à jouer son va-tout puisqu’elle ne peut compter sur l’aide d’Aurélien-Baphomet… Les spectateurs du Sabbath Grand Derby, retransmis comme un banal programme de téléréalité, vont en prendre plein les yeux ! Gretchen, elle, risque d’en prendre plein la figure…

Le plus spectaculaire des tomes de Zombillénium vous attend, pour un final en apothéose, où l’action n’enlève rien à l’émotion ni à la critique sociale. Du grand art, dans tous les sens du terme !


Spirou chez les fous

Aaaaah… Angoulême ! Son festival, ses bédéphiles, sa belle humeur bon enfant et ses fous enfermés à l’hôpital psychiatrique depuis qu’ils se prennent pour des héros de BD. Oui oui, vous avez bien lu : une grave épidémie frappe la capitale mondiale du neuvième Art ! Avec des Angoumoisins, des Angoumoisines qui se prennent pour Snoopy, Largo Winch, Obélix ou Mafalda ! Même Fantasio a été touché et se trouve depuis enfermé dans un étrange institut pour aliénés… Et vu que l’album où Spirou abandonnera Fantasio n’est pas encore dessiné, notre groom va, bien sûr, tenter de sortir de là son ami !

Jul et Libon, chacun de leur côté, cultivent un humour décalé et irrésistiblement inventif. Ensemble, ils se conjuguent pour un Spirou de folie, à ne manquer sous aucun prétexte !


Silence of the lamps

Kid Paddle devrait s’appeler « King Paddle », tant il est un super pro des jeux vidéo (surtout ceux où l’on dégomme des Blorks). Mais Kid porte ce nom car il est aussi un gamin comme les autres, si ce n’est qu’il possède un faible pour tout ce qui est gore, gluant et répugnant… Ce qui lui donne mille et une idées de blagues qu’il va vous présenter dans son tout nouvel album ! Sa sœur Carole, première de classe désespérément raisonnable, risque encore d’avoir quelques petits soucis, tout comme son père fonctionnaire aussi cravaté que flegmatique !


Le Palais des voleurs

Héliotrope et sa grand-mère vivent dans une maison précieuse, où sont rangés tous les objets magiques que leur famille dérobe depuis des générations. Mais voilà que la grand-mère est victime d’un malaise et doit séjourner à l’hôpital. Il revient donc à notre jeune héroïne de garder seule cette maison très convoitée par des forces obscures. De retour au bercail, Héliotrope découvre qu’elle ne peut plus rentrer dans sa propre maison. À la place de la porte se dresse un mur infranchissable. Elle va chercher de l’aide et découvre… que la maison elle-même a été volée…

Héliotrope continue ses aventures magiques dans le vrai monde. Elle dispose d’objets incroyables dont on rêve tous, comme ce fameux « dérégleur » de terminal de carte bancaire qui permet de faire les courses les plus énormes qu’on veut. Mais ça ne suffit pas à combler et faire disparaître ces inquiétudes qu’on rencontre lorsqu’on est confronté au sentiment d’être vraiment différent de tous les autres gens de notre âge. D’autant qu’elle aura fort à faire face à une terrible nouvelle menace…


Calamity Jane/ Wild Bill

Vous pensiez connaître Calamity Jane et Wild Bill Hickok, les mythiques légendes de l’Ouest ? Thierry Gloris et Jacques Lamontagne vous ont prouvé le contraire dans le premier diptyque de Wild West, par lequel vous avez suivi leurs destins croisés. Vous pensiez connaître par coeur ce magnifique western aussi réaliste qu’esthétique ? Redécouvrez-le dans une somptueuse édition en récit complet !

Cette édition noir et blanc, proposée dans un grand format, permet au dessin de Jacques Lamontagne d’exploser à chaque page, tout en donnant un nouvel écrin au splendide récit de Thierry Gloris ! L’occasion de savourer une nouvelle fois, mais d’une manière subtilement différente, l’incroyable dessin de Jacques Lamontagne, qui vous fera voyager comme personne aux temps héroïques, violents et plein d’émotions de la conquête de l’Ouest, subtilement narrés par Thierry Gloris.


Undertaker – Artbook

En 2015 paraît « Le Mangeur d’or », premier tome d’ « Undertaker », une série qui s’apprête à révolutionner l’art du western en bande dessinée.

Cette saga originale – dont le héros est un croque-mort, Jonas Crow – est dessinée de main de maître par Ralph Meyer, qui réalise aussi la mise en couleur en collaboration avec Caroline Delabie, et écrite par Xavier Dorison.

Né en 1971, ancien élève de l’Institut Saint-Luc de Liège, Ralph Meyer est le dessinateur de nombreux albums et séries comme « Berceuse assassine » (scénario de Philippe Tome), « Ian » (scén. de Fabien Velhmann), « XIII Mystery : La Mangouste » et « Asgard » (scén. de Xavier Dorison) ainsi que de « Page Noire », d’après un scénario de Denis Lapière et Frank Giroud.

Cet artbook, consacré à l’univers visuel d’ « Undertaker », propose une anthologie d’illustrations, de peintures, de dessins, d’esquisses préparatoires et de storyboards. Il met en lumière le talent protéiforme de Ralph Meyer, lauréat de nombreux prix pour son travail sur la série (notamment Prix Le Parisien et Prix Saint-Michel du meilleur dessin en 2015, Prix Fnac Belgique en 2016 et Prix Quai des bulles de l’affiche en 2021).

L’occasion de faire un premier bilan d’une série devenue un classique, au sein de laquelle se joue l’aventure graphique d’un artiste en perpétuelle recherche.


Tête noire

Jean Dufaux poursuit la Complainte des Landes perdues, sa grande saga, avec la dessinatrice Béatrice Tillier. Dans ce troisième cycle, très justement intitulé « Sorcières »,la forêt cache une demeure fantomatique, une forteresse émerge du bord de la mer, et le décor est planté pour assister à une terrible course au trône. Tandis que, dans l’ombre, s’affrontent les sorcières, à coups d’amulette maléfique, de magie noire ou blanche…


L’Affaire du collier

Olrik qui défraye la chronique des faits divers et se transforme tour à tour en passe muraille et en gentleman cambrioleur, voilà qui ne laisse pas d’étonner Blake et Mortimer ! Ces derniers se sont rendus à Paris pour une confrontation avec leur vieil ennemi au Palais de Justice. Mais le colonel, par un magistral tour de passe-passe et l’utilisation d’un complice extérieur, réussit à fausser compagnie à ses geôliers avant d’arriver au Palais. L’histoire ferait presque sourire nos deux Anglais, si le colonel ne les mettait au défi de l’arrêter avant qu’il ne commette quelque forfait. Or les feux de l’actualité sont alors braqués sur une affaire que d’aucun dans l’opinion publique française n’hésite pas à qualifier « d’État ». Sir Williamson, un richissime collectionneur britannique, se propose de faire cadeau à la reine Elisabeth du collier de Marie-Antoinette, celui-là même qui fut à l’origine d’un retentissant scandale qui, à la fin de l’ancien régime, préluda à la révolution. Le prestigieux bijou doit être présenté à l’issue d’une réception que donne Sir Williamson chez le joaillier Duranton. C’est ce moment que choisit Olrik pour refaire surface et subtiliser le collier, au nez et à la barbe de Blake et Mortimer, eux aussi invités à la fête. Mais quelle curieuse stratégie pousse donc Olrik à informer par téléphone tous les journaux de son forfait ? Pour quelle raison harcèle-t-il le pauvre Duranton, déjà bien éprouvé par la disparition du bijou dans son hôtel particulier ? Pour le savoir, nos deux héros devront mener une enquête dans les rues et les sous-sols de la capitale, parcourant les catacombes, allant de filature en course-poursuite à la recherche du repaire d’Olrik et de ses sbires. Une aventure policière rocambolesque au parfum de mystère qu’on n’appellera désormais plus autrement que « la deuxième affaire du collier » !


The Plot holes

La littérature n’est pas un chemin facile pour les auteurs. Entre la psychologie des personnages, le fil conducteur et les différentes péripéties, ils peuvent facilement se perdre et ne pas arriver à coucher leurs intentions sur le papier. Heureusement, une équipe d’élite veille… Coordonnés par l’Éditrice, les Inco-Errants sont composés de plusieurs personnages de fiction recrutés dans la littérature de genres (horreur, S-F, fantasy, manga, etc.). Leur travail est simple : rectifier le cours d’oeuvres littéraires en perdition.


Des Lilas à Belleville

Paris, années cinquante.
P’tit Claude a 14 ans. Trop grand pour être encore un enfant, trop petit pour être vraiment un adulte. Pour un peu, il serait nostalgique de sa jeunesse…

Ce mercredi de septembre, P’tit Claude s’ennuie. Ce sont les vacances, il n’a rien à faire. Il zone dans le Paris populaire, celui de Belleville et de la Place des Fêtes. Il traîne du côté des « fortifs », là où vivent ceux que la société rejette. Il s’arrête devant les cinémas et les kiosques à journaux, où s’empilent tous ces illustrés qui le font rêver.

Un jour, un certain Pépé leur propose, à lui et à son copain Marcel, de « croquer » sur son prochain coup. Rien à craindre, que du pognon facile à gagner, promet Pépé. Avec cet argent, Claude pourra s’offrir un électrophone et un costard. Peut-être même une moto. Et séduire les filles, enfin…

On ne présente plus Eddy Mitchell, Claude Moine, de son vrai nom. « Monsieur Eddy » raconte sa jeunesse de titi parisien. Le texte est agrémenté d’illustrations de Ralph Meyer qui dépeint avec tendresse les déambulations de P’tit Claude. Enfant de l’est de Paris également, le dessinateur d’Undertaker délaisse le temps d’un livre les plaines du Far-west pour explorer celles du 19e arrondissement parisien. Lesquelles ne sont pas forcément moins exotiques ni moins dangereuses !