Le Loup en slip s’arrache

Dans la forêt, on le sait, le train-train du quotidien t’emmène rarement bien loin.
Mais il suffit d’un petit pas de côté, d’une petite musique entrainante, d’une barque qui glisse au fil de l’eau et hop ! On s’arrache ! C’est parti pour l’ailleurs !

Pour la première fois de sa vie, le Loup en slip quitte le giron douillet de sa forêt natale et découvre d’autres façons de vivre. Un drôle de train l’arrache à son train-train, il part pour le lointain ! Les pays inconnus, les gens pas comme lui ! C’est l’aventure !

Au marché coloré de la somptueuse vallée des idoles, il découvre d’autres cultures, d’anciennes croyances presque oubliées, des bichonneurs de statues qui toilettent d’anciens dieux dont on a oublié le nom mais qui ont des têtes sympathiques.
Il rencontre surtout la plus envoûtante des renardes du désert, qui le guide dans ce grand inconnu, ce vaste champ du « pas comme chez nous » et sur un autre territoire plus périlleux encore : celui des sentiments.

Un album pour voyager léger, sans chocottes ni baluchon, et rentrer à jamais changé !


Noir burlesque 2/2

Pour Slick, les choses ne s’arrangent pas. Jusqu’à présent, il avait affaire aux truands irlandais. Mais cette fois, il change de dimension : le voilà confronté à la mafia italienne.

Rex, pour qui il n’avait travaillé qu’une seule fois, lui demande cette fois, sous la menace, de voler une oeuvre d’art. Et pas n’importe laquelle : outre sa très grande valeur, elle appartient à la mafia.

Dans un monde idéal, Slick prendrait le large avec Caprice, la femme de sa vie. Mais nous ne sommes pas dans un monde idéal. Caprice se retrouve coincée elle aussi : Rex la retient avec un secret qui pourrait ruiner sa carrière à tout jamais.

Et les ennuis de Slick ne s’arrêtent pas là : il doit faire équipe avec une bande de véritables détraqués. Notamment Crazy Horse, l’un des tueurs incontrôlable de Rex qui semble être parti sur le sentier de la guerre. Ce qui est certain, c’est que du sang et de larmes vont couler…

Entre femmes fatales, fusillades sanglantes et règlements de comptes, Enrico Marini poursuit son hommage au film noir américain des années 1950.


Chauds comme le climat

C’est la fête à Montcoeur ! Le maire a décidé d’organiser un « pique-nique de l’amitié et du vivre-ensemble ». Hélas, le vivre-ensemble a du plomb dans l’aile, ou plutôt un pic à brochette dans les fesses. Celles du maire, en l’occurrence, victimes d’une agression de Berthe, l’ancienne amante de Mimile.
La fête est donc de courte durée, d’autant qu’on apprend bientôt la mort d’Armand Garan-Servier, le patron de l’entreprise qui porte son nom.
À son décès s’ajoutent d’ailleurs plusieurs incendies inexpliqués qui ne font qu’attiser les tensions déjà palpables dans le village…

De son côté, à Paris, Antoine participe à la manifestation du 1er mai, où il s’oppose à la violence d’un militant des « black blocs », avant de se retrouver à l’hôpital après une charge policière musclée. Et il n’est pas au bout de ses peines…
L’événement lui vaut également une empoignade avec Pierrot, venu lui rendre visite. Un accrochage symbolique, qui témoignerait presque de l’impossible réconciliation au sein de la grande famille de la gauche…

Lupano et Cauuet signent un nouvel épisode jubilatoire des Vieux Fourneaux, une série qui concilie engagement social affirmé et conscience politique éclairée, le tout servi par un humour joyeux et un humanisme contagieux.


Hypericon

1998, Teresa, brillante étudiante en archéologie, décroche une bourse et un poste à Berlin pour participer à la préparation d’une grande exposition sur la découverte du tombeau de Toutankhamon. Sa bible de travail, le journal d’Howard Carter.
Elle rencontre Ruben, un jeune Italien rêveur et fantasque, venu s’éclater à Berlin.
Parallèlement aux crises de couple dues aux insomnies chroniques de la jeune femme et à leurs moments intimes d’un amour passionné, leur histoire se révèle entre la Vallée des Rois et la folie berlinoise de la fin du XXe siècle. Qu’adviendra-t-il de leur futur ?
La temporalité chère à Manuele Fior raconte par cette romance deux époques qui se confrontent et s’entremêlent, unies par le motif de l’hypéricon, cette fleur aux mille vertus.


Huit heures à Berlin

Printemps 1963.
Dans l’Oural, au coeur de l’Empire soviétique, une mission archéologique découvre sept cercueils. À l’intérieur, des cadavres dont la peau du visage a été arrachée.

Au même moment, à Berlin, un homme se fait tirer dessus alors qu’il franchit le Mur coupant la ville en deux. Avant de succomber, il réussit à prononcer un mot étrange : Doppelgänger.

A priori, aucun rapport entre ces deux événements.
Mais en réalité, il existe bien un lien entre la macabre découverte et le transfuge abattu. Ce lien porte un nom : Julius Kranz, un chirurgien est-allemand spécialiste des manipulations électro-chirurgicales sur le cerveau humain.

L’un après l’autre, Mortimer et Blake vont croiser la route de ce scientifique machiavélique. Ils auront la désagréable surprise de retrouver à ses côtés un aventurier sans scrupules, qui prépare la plus grande mystification de l’histoire de l’humanité…

Antoine Aubin met son trait éminemment « jacobsien » au service du scénario original de José-Louis Bocquet et Jean-Luc Fromental, qui conjugue la grande aventure, les brouillards de l’espionnage, les dérives de la science et les ressorts cachés de l’Histoire.


421 – L’intégrale – tome 3

La fin de la publication en intégrale des aventures de 421, l’espion so british de Maltaite et Desberg. L’occasion de redécouvrir des récits irrésistiblement audacieux, entre réalisme et humour tous publics !

1980 : l’agent secret matricule 421 arrive dans le journal Spirou sous les talents conjoints de Maltaite et Desberg. Série d’aventures pleine d’humour, lorgnant vers James Bond et Indiana Jones, 421 va ensuite suivre la « mue » de la BD tous publics tournée vers plus de réalisme. Un parti-pris qui l’éloignera de Spirou, qui se recentre sur l’humour, mais qui permettra à 421 de poursuivre ses aventures dans 4 albums aux angles surprenants comme Falco (1988) – plongée dans un groupe de nationalistes américains – ou le diptyque Les Années de brouillard (1989) et Morgan Angel (1990), explorant le passé du héros, exercice alors peu répandu dans la BD classique, et enfin Le Seuil de Karlov. Quatre albums publiés dans le dernier volume de cette intégrale 421, complétés par un prologue historique proposant des dizaines d’images d’archives, ainsi que les planches de diverses propositions de suites pour prolonger la série !


Vanupied – tome 1

À Vesmondo, où chaque vêtement confère un pouvoir magique à son porteur, vit Luth Sakristo, un adolescent orphelin doté d’un étonnant pouvoir incontrôlable.
Lancé à la poursuite des criminels qui ont
enlevé son grand-père, Luth arrive aux abords de la ville de Suno mais cette dernière semble frappée d’un étrange mal.
La venue de notre héros risque bien de
bouleverser le quotidien des habitants.


Tome 2

Après une résistance héroïque face à leurs assaillants, Katheleen, Chumani, Abigail, Cassie et Daisy sont en cavale, activement recherchées par des chasseurs de prime appâtés par la tâche, a priori facile, de se faire pas mal de pognon sur la tête de cinq gonzesses…
Bon, il est vrai que l’ambiance n’est pas au beau fixe pour nos ladies : Daisy est gravement blessée à la jambe, et elles ont trouvé un refuge de fortune dans une ancienne mine désaffectée.
Mais, une fois n’est pas coutume, ce n’est pas parce que la situation paraît désespérée qu’elles vont se laisser abattre ! Elles ont plus d’une balle dans leur gun, et ne manquent pas d’imagination pour en découdre !