En 1967, un Allemand fait visiter le Pays basque à sa femme. Dans le bâtiment où il était cantonné durant la Seconde Guerre mondiale, et qui était alors une auberge, il retrouve par hasard Léo, jeune fille à l’époque.
Cette rencontre inattendue plonge celle-ci dans son passé en la confrontant à ses souvenirs. Certains lui rappellent des moments agréables, d’autres se révèlent plus douloureux.
Vingt-cinq ans plus tôt, Léo traversait la guerre en vivant en secret une histoire d’amour avec Félix, un soldat allemand, tout en travaillant comme serveuse dans l’auberge familiale avec sa grande soeur. Entre les contraintes matérielles et les instants fugitifs de bonheur, dérobés à un quotidien difficile et angoissant, la vie suivait son cours…
À partir d’une photographie prise durant le conflit et retrouvée en 1961 par le mari de Léo, Mayana Itoïz – créatrice avec Wilfrid Lupano et Paul Cauuet de la série à succès Le Loup en slip – évoque le destin contrarié de sa propre grand-mère, dans un magnifique récit porté par un graphisme pictural subtil et une narration tout en légèreté.
Sandrine et son chien Flibuste mènent des enquêtes auprès d’animaux qui ne vivent pas tout à fait leur meilleure vie. Élevage intensif, broyage à vif, chasse à courre, dressage, et même tournages, sont autant de sujets abordés dans ce livre. Avec l’humour et le cynisme qui la caractérisent, flanquée de son chien aux airs d’Élise Lucet, Sandrine parle de barbarie ordinaire et interroge le rapport de domination de l’humain sur l’animal. Un enjeu écologique total.
Le printemps arrive et il se passe enfin des choses positives au manoir des Craven ! Mary continue de s’ouvrir à la vie et au monde, et Colin, le petit garçon cloîtré et maladif, a été « découvert » par sa cousine qui va bientôt s’employer à lui redonner le goût de vivre… Elle sera aidée en cela par son premier véritable ami Dickon, le petit paysan qui sait tout sur les animaux et les plantes de la lande, et aussi par ce fantastique Jardin secret, qui s’apprête à renaître et ne sera bientôt plus un secret…
Bobika est un homme contracepté depuis 2016 : un parcours jalonné de doutes, de déconstruction de sa propre virilité, d’interrogations sur les schémas hétéronormés, de gêne physique, mais aussi de fragilité face à un entourage parfois moqueur de sa démarche. Il raconte avec humour son cheminement, ses rencontres avec des sociologues, médecins et féministes. Il relate des anecdotes farfelues, parfois touchantes, souvent édifiantes, et nous montre qu’au-delà d’une démarche personnelle, la contraception masculine est avant tout un sujet de société.
Des comédiens montent une pièce de théâtre sur l’évolution darwinienne et ses prolongements politiques (darwinisme social, eugénisme, transhumanisme). Ils sont rapidement confrontés à une secte créationniste qui veut l’interdire, ainsi qu’à un riche transhumaniste qui souhaite promouvoir sa doctrine. Après Extinctions, Alexandre Franc et Jean-Baptiste de Panafieu renouvellent leur association dans ce docu-fiction qui vous dira, avec humour, tout sur la théorie de l’évolution, de Darwin à nos jours.
Philippe Dupuy dessine avec son fils Hippolyte. Se promène au musée ou à Taïwan avec son fils Hippolyte. Réfléchit à la vie en regardant son fils Hippolyte… Car à travers cet enfant, l’auteur retrace autant son passé qu’il trace son avenir, développant au passage une douce réflexion sur la nudité dans l’art, la paternité tardive, la marche du monde, la vie en général… Usant d’un dessin faussement jeté, proposant des relectures graphiques de toiles mythiques et de splendides compositions mêlant son trait et celui de son fils, l’auteur de « Monsieur Jean » se montre toujours plus proche des lecteurs qui grandissent avec lui depuis si longtemps. Sans doute l’ouvrage le plus personnel d’un auteur essentiel.
Moitié du mythique duo Dupuy-Berberian, Philippe Dupuy développe maintenant une œuvre où se mêlent explorations des arts et de sa psyché. Une démarche toujours plus emballante, profonde et touchante.
Islen, usant des terribles pouvoirs de sa mère, a déchaîné ses animaux contre son Roi de père. Échappée du château de ce dernier en compagnie d’Arzhur le chevalier déchu, elle apprend à mieux connaître cet homme qui, comme elle, cherche à échapper au poids de son hérédité… La fuite de ces âmes blessées sera-t-elle un havre de bonheur permettant à la jeune fille de ne pas assumer le destin laissé en héritage par sa mère aussi puissante que toxique ? Les trois vieilles, dangereuses harpies qui la surveillent dans l’ombre, ne perdront pas une miette de ce romantique et dramatique spectacle, au cours duquel de nombreux masques tomberont…
Entre amour tragique, féminisme, matricide et grande aventure, la conclusion d’une fantasy littéraire furieusement actuelle, menée par le regretté Hubert (Beauté) et Vincent Mallié (La Quête de l’oiseau du temps).
Dans L’Indien blanc, Sid Beauchamp était chargé par Joséphine Barclay de retrouver la dépouille de son fils, Caleb, réduit en esclavage par les Apaches et enterré au coeur des terres interdites d’Arizona.
Pour mener à bien cette mission, il a fait appel à Jonas Crow, son ami de jeunesse devenu croque-mort. Ce qu’il ne lui a pas dit, c’est qu’il a lui-même empoisonné Caleb. Et que celui-ci, marié à une Indienne nommée Salvaje, avait embrassé la cause du peuple Apache sous le nom de guerre d’Indien Blanc.
De retour avec le cadavre de Caleb, Salvaje et Chato, l’enfant né de leur union, Beauchamp savoure son triomphe. Il va enfin pouvoir épouser Joséphine, la femme la plus riche de Tucson.
À condition que Jonas Crow s’en tienne à la version officielle et ne révèle à personne que Sid est responsable de la mort du jeune homme. Mais Salvaje, avec l’aide de Jonas, est bien décidée à venger la mémoire de l’Indien Blanc…
Ce sixième tome de la série, servi par la maestria graphique de Ralph Meyer, associé pour les couleurs au talent de Caroline Delabie, et l’imagination puissante de Xavier Dorison, confirme la place d’Undertaker au sommet du western en bande dessinée.