DémoKratie

Nous sommes en 2038. Lorenz Polsky, dit Polka, est un détective préfectoral qui, du jour au lendemain, doit rejoindre la clandestinité. Trafic d’organes, manipulations politiques, menace nucléaire… Polsky a fort à faire ! Une série au ton percutant et moderne.


Rédemption

Jason est enfin proche du but, il est sur Kentron, à quelques pas de sa fille. Pour ce jeune marchand considéré comme un fuyard, un lâche, qui a causé le malheur de ses proches, renié sa caste et la Fédération, Una représente toute l’innocence de sa vie d’avant, tout ce qui reste de sa dignité humaine.

Conclusion de cette trilogie de science-fiction.


Mescaleros station

Alexis Mac Coy porte l’uniforme gris de l’armée des Confédérés. Fait prisonnier par les nordistes, il est réhabilité à la fin de la guerre et, en raison de son courage, nommé sergent-major à Fort Apache où il retrouve son vieux copain Charley. Mac Coy fait la guerre, se conduit parfois en héros, mais ce qu’il préfère finalement, c’est siroter une bonne bouteille au calme. Il tente toujours d’entamer le dialogue plutôt que de foncer tête baissée et d’obéir aveuglement aux ordres.

Avec son visage de jeune premier, le lieutenant Mac Coy est un personnage très nuancé. C’est dans le mensuel LUCKY LUKE que sont publiées pour la première fois les aventures de Mac Coy (1974) avant de paraître dans TINTIN, PILOTE et CHARLIE MENSUEL.


Jason

C’est la créature la plus recherchée de toute la Fédération. Son nom est Jason d’Abéon, mais on l’appelle le Gambit. Ancien proscrit transformé en bête sauvage, il a désormais repris son apparence originelle. Mais sa traque, elle, n’a pas cessé. Sur sa piste se sont lancées toutes les forces vives de la galaxie. La caste des marchands, l’armée de la Fédération, les mercenaires et le redoutable Thénar, son cousin, se livrent à une course effrénée pour le rallier à leur camp. Mais Jason n’a qu’un objectif : retrouver Una, sa petite fille… Anticipation, suspense, action…

Ce deuxième album du Passeur des étoiles confirme avec brio toutes les qualités du premier : un récit sans temps mort, une narration très fluide, un découpage efficace, des décors fascinants dignes d’un certain Mézières et une véritable maîtrise du dessin.

Les trois auteurs ont beau signer ici leur première bande dessinée, ils font déjà preuve d’un métier étonnant ! Le scénario de Sofia, servi par une construction rigoureuse et des dialogues impeccables, est parfaitement traduit en images par Frasier et Jewel, jeunes dessinateurs au coup de crayon énergique et précis. Le destin du Gambit n’a pas fini de fasciner les lecteurs…

Coup d’essai, coup de maître : pour leur première série, Sofia, Frasier et Jewel ont frappé fort ! La scénariste a suivi un parcours pour le moins éloigné de la BD : spécialiste de l’histoire du droit, elle a travaillé sur la condition juridique des affranchis à Rome. De quoi lui donner des idées au moment de raconter la destinée du Gambit, ancien proscrit en quête de liberté… Grande lectrice aux goûts éclectiques, elle puise son inspiration dans les romans fantastiques comme dans les albums de Van Hamme, les mangas d’Otomo ou les comics de Stan Lee.

Frasier et Jewel, les dessinateurs, viennent tout droit de l’univers du jeu vidéo, où ils ont appris leur métier grâce à divers travaux d’illustration. Passionnés de cinéma et de bande dessinée, ils ont fait leurs premiers pas dans la BD en publiant dans des magazines de science-fiction, avant de se lancer dans l’aventure du Passeur des étoiles.


Ernest le héros

Dur, dur, d’être un héros… C’est ce que va apprendre notre moutard préféré dans ce nouvel opus plein d’humour. Le nouveau copain de Moustic, Ernest, possède Gigantibur, épée magique qui fait apparaître des monstres… Du coup, pas le choix ! Ernest doit devenir un héros et débarrasser le monde des forces maléfiques… » mère, il faudra être forte « , annonce Moustic à sa maman.  » Mourir n’est pas une raison pour négliger ta santé « , s’exclame-t’elle… Moustic va dès lors lutter contre les forces du Mal et on n’a pas fini de rire…

Hurlements et explosions en tout genre vont se déchaîner ! Une superbe série, originale, attachante et débordante d’humour… Moski nous offre ici une histoire pleine de fantaisie, pour le plus grand plaisir de ses lecteurs. Comme tout bon créateur de bandes dessinées, David Moski se plaît à concocter des albums qui peuvent être lus à plusieurs niveaux. L’histoire est conçue pour plaire aux tout-petits, mais le message véhiculé convient aussi bien à un lectorat adulte. Une histoire originale qui laisse une grande place au rêve. L’auteur, au travers de ces quelques pages, nous plonge dans un monde merveilleux, plein de rebondissements au sein d’une famille dont le quotidien n’est pas banal…


Or rouge

Saigon, Cochinchine. Dans une fumerie d’opium, Alan Thomas vient en aide à un certain Jonquière agressé par deux truands. Recueilli à bord de son bateau, il lui raconte son destin d’officier de marine marchande déchu tout en déclamant du Baudelaire à Meïlin, sa charmante fille. Alan et Jonquière ont un point commun : ils ont tous deux été victimes des agissements d’un certain Duranton. Mais à la suite d’une attaque de pirates, Alan Thomas va apprendre de la bouche d’un vieux devin que son destin est lié à celui de Meïlin…


Simbabbad de Batbad

Le jeune Philémon vit à la campagne et passe son temps à rêver en compagnie de son âne Anatole. Au cours d’une promenade, il rencontre Barthélémy le puisatier qui est à la recherche de son paradis perdu : la lettre A du mot Atlantique. Grâce au vieux Félicien qui sait comment se rendre là-bas, ils partent régulièrement pour ce monde parallèle. Malheureusement les manoeuvres sont parfois approximatives et ils se retrouvent dans d’autres lettres peuplées de curieux personnages.

Cet univers farfelu et merveilleux est imaginé par Fred pour PILOTE en 1965. Son trait imaginatif et nouveau, ses mises en page particulières, ses planches grouillantes de détails insolites, de clins d’oeil, de malices et de trouvailles graphiques ne laissent pas indifférent.


Avec ou sans sucre

Au lendemain d’une cuite contractée à l’occasion de l’enterrement d’un collègue mort en service, l’inspecteur Moroni hérite d’une promotion aux affaires criminelles et d’un nouveau patron, Wilkinson. Son travail consiste à ne rien faire, avec l’aide active d’un certain Pedro, un nabot à lunettes qui semble pétri d’intentions amicales. En réalité, Pedro est un faux-cul de première qui ne cesse de manigancer contre lui.

Peu importe. Comme d’habitude, Moroni plane complètement et interprète tout de travers, au point de prendre une prostituée pour un membre zélé de la brigade des moeurs. Et puis, suite à quelques suspicions, il se lance dans l’enquête du siècle : ayant observé les agissements concernant la machine à café du commissariat, il découvre que, depuis des années, Wilkinson vole un café sur deux. Ce qui représente tout de même la somme de 125 euros par an.

Le Canadien Guy Delisle, auteur de trois albums à l’Association, s’installe chez Dargaud avec un flic comme on les aime : un abruti absolument inopérant, coincé et angoissé, capable de se sortir des situations les plus calamiteuses sans même s’être aperçu qu’elles l’étaient. Pour tout arranger, en dehors des heures de service, il mène une vie quasi conjugale avec un clébard informe qui lui fait des scènes de ménage et des repas aux chandelles. Bref, un grand comique, sous ses airs empruntés.


Poussière d’or

He Pao, jeune occidentale adepte des arts martiaux, continue son voyage initiatique avec Petit Li, son élève.

Adoptée bébé par un couple de Chinois, He Pao ignore tout de ses véritables parents, sauf leur noyade dans un fleuve de la province de Jiang Su. Maître Buchier, négociant d’origine française vivant en Chine depuis trente ans, a entendu parler d’eux : ils s’appelaient Luigi et Maria Della Roca, et ils avaient pour ami Rachid le Persan, qui en sait certainement beaucoup plus long. C’est ainsi que He Pao et Petit Li partent à bord d’une jonque chargée de marchandises destinées à Rachid le Persan, dans le but de le rencontrer.

En réalité, il semble que certains ne souhaitent pas que la rencontre ait lieu. Mais après toutes sortes de trahisons et une traversée périlleuse, He Pao connaîtra enfin le mystère de ses origines.

Voilà quinze ans que Vink a entrepris cette extraordinaire aventure d’une jeune orpheline occidentale dans une Chine médiévale. Initiation spectaculaire aux mystérieux pouvoirs des arts martiaux, graphisme étonnant, splendeur des lumières aux délicatesses de porcelaine – Vink termine en beauté le premier cycle de cette série picturale, unique dans la bande dessinée.