Algérie 1957. Au coeur de la guerre qui oppose l’armée française aux rebelles luttant pour l’indépendance de leur pays, un événement préoccupe au plus haut point l’état-major français : une section de vingt-deux hommes a disparu, avec armes et bagages, depuis deux semaines. Cette section, composée de harkis, ces Algériens enrôlés dans l’armée française, est commandée par le lieutenant Messonnier. Le capitaine Valéra, chargé de retrouver Messonnier et sa section, mène son enquête dans les montagnes kabyles, là même où la section s’est évanouie. Messonnier et ses hommes sont-ils passés à l’ennemi ? Ont-ils été exterminés par les groupes armés du F. L. N., le Front de Libération Nationale algérien ? Messonnier a-t-il été trahi par son second, Mohan Djeddar, qui fut un militant du F. L. N. avant de rejoindre l’armée française ? Étrange personnage que ce Messonnier. Surnommé Azrayen’, l’Ange de la Mort selon les croyances populaires kabyles, Messonnier a été l’amant de Takhlit Allilat, une jeune institutrice berbère. Pour le capitaine Valéra, le témoignage de Takhlit est donc des plus précieux s’il veut avoir une chance de retrouver Messonnier. Et bien malgré elle, Takhlit participe aux recherches.
Sacristar
Amazones peintes aux couleurs vives, Vulcane et ses compagnes confient une périlleuse mission à Aria : mettre Sacristar hors d’état de nuire. Mais qui est-il réellement Sacristar ?
La Vestale de Satan
L’aventure, cette fois, conduira Aria vers une forêt étrange et meurtrière jusqu’à un vieux temple couvert de tuiles d’or…
Mutafukaz’ Loba Loca T4
LES ENFANTS DE LA COLERE T02
Panique à Diplodocus-land
L’action se déroule quelque part avant (ou après, c’est selon) J.-C., à la période dite de « l’apeupréhistoire ». Selon les auteurs, cette période aurait été peuplée de drôles de créatures dont Nabuchodinosaure (Nab pour les intimes). Pas tout à fait dinosaure ni vraiment homme, Nab est toutefois doué de parole et, surtout, d’un solide sens de l’humour qui lui permet de supporter les désagréments de l’apeupréhistoire…
Humo Sapiens
Revoilà Nab, l’adorable saurien, aux prises avec les rigueurs et les joies de son univers apeupréhistorique peuplé de bestiaux tarés – sauf lui.
Nab invente des trucs et des machins (le tennis, la propriété privée, la semelle en peau de banane), cavale après un virus de la grippe et finit par l’attraper, charme les trompes de mammouth et continue de se faire estourbir, ratatiner et réduire en purée à la moindre occasion. Deux nouvelles positives tout de même : il échappe au service militaire et Manon n’est pas insensible à son charme, bien qu’elle arrive aux rendez-vous avec 23 jours de retard.
Et puis voilà qu’a lieu la rencontre du premier type – un voyageur temporel qui le traite de créature verdâtre. Le deuxième type arrive juste derrière, et là, Nab a la frousse de sa vie : il a cru un instant que des créatures supérieures venaient les coloniser. Mais ces créatures n’ont rien de supérieur, elles se castagnent comme les premiers sauriens venus. Et Nab en profite pour se faire un peu de fric en organisant des paris.
Happy-end : fatigué d’être espionné depuis 46 pages, Nab baisse le rideau sur son flirt avec Manon. On adorerait, dans un prochain album, voir cavaler la progéniture de Nab…
Bouge tes pieds !
Ed est un ado tout ce qu’il y a de plus normal. Guitariste dans un groupe de filles tendance groove techno jungle rai, il écrit son testament avant de se mettre au roller, ne croit pas en Dieu, mais en Jimi (Hendrix…), et participe à de grandes discussions philosophiques sur le prof idéal, un prof absent…
Le reste du temps, il se prend des beignes auprès des filles peu conscientes de son charme. Même sa guitare lui en balance une, c’est dire si les filles sont nulles !Et quand il prend une fille pour une guitare, il se prend aussi une beigne !
Il ne comprend décidément rien au sexe opposé, ni à sa psychologie et encore moins à son langage (prière d’enregistrer en bref que : » Je suis grosse » signifie » dis-moi vite le contraire ! « . Le premier album de cette série s’appelait » branche ton neurone « .
Et en effet, à la lecture des aventures de Ed, on se demande souvent si notre héros dispose de plus d’un neurone en état de marche ! Mais c’est ce qui fait tout son charme !
Étudions un peu le pseudo de l’auteur…Lol en langage branché internet signifie » Lot of laughing « , donc » mort de rire « …C’est bien ce qui risque de vous arriver si vous vous plongez dans cette désopilante série !
Un album hilarant servi par un graphisme » rap » qui mêle techniques traditionnelles et travail à l’ordinateur…
À mettre entre toutes les mains dès 9 ans
Tamo
L’Etoile d’Orient n’atteindra jamais Istanbul. Boum ! Loco et wagons s’envoient en l’air dans un grand fracas. Les terrorristes du SILOLM (Séparation Indépendance Ou La Mort) applaudissent.
L’obscur combat qu’ils mènent pour l’indépendance de leur pays va enfin parer la Une des quotidiens occidentaux. Un imprévu toutefois, comme une ombre au tableau : Radovan Radic, le chef historique de SILOLM, de retour d’un long exil à l’étranger, était présent dans le train !
Sa dépouille gît désormais dans les décombres calcinées.
Aleksis Strogonov a eu plus de chance. Indemne, il devra pourtant accompagner les combattants du SILOLM jusqu’à leur quartier général, dans la montagne.
Là, il affrontera toutes sortes de périls : s’occuper d’une gamine, échapper à un sanglier, etc.
Tamo, qui signifie « là-bas » en yougoslave, représente une oeuvre dont le message profond serait « quel bordel la guerre! ».
Entre nationalistes, séparatistes, traditionnalistes et autres « istes », Aleksis Strogonov ne s’ennuiera pas. Nous non plus.
Fou d’Elles
Fou d’elles étant la suite de Toutes folles de lui, ça continue : toutes les femmes sont folles de Wigelow. Il n’a qu’à se pointer dans un bar pour que la plus belle femme de la ville lui tombe dans les bras. Pourtant, de l’avis des témoins écoeurés, il est moche, névrosé, un peu abruti et d’une hygiène douteuse. Et pour tout arranger, il est perpétuellement bourré. Tout ça pour oublier qu’il est victime d’une affreuse malédiction : chaque fois qu’une femme l’aime, son mari meurt.
Voilà donc Wigelow suspecté de tuer par télékinésie. Mais il y a un deuxième suspect, de taille (104 kilos) : le général Kirk, un type très distingué qui cogne son épouse (une marie-connasse, d’après lui) et trouve que les femmes sont faites pour éponger le mari, torcher les mômes et faire des confitures…
Mais Wigelow, tout en réussissant l’exploit de ne pas dessoûler une seconde de tout l’album, va se montrer plus malin que prévu et découvrir ce que cache cette « malédiction ».
Rodolphe boucle avec élégance une histoire pleine d’humour et de cruauté, dessinée par un virtuose de la « tronche », des ambiances lugubres et du cadrage qui tue – gros plan sur les amygdales des amateurs de boxe en train de hurler « castrez l’arbitre », par exemple…