Après les Formidables Aventures sans Lapinot, revoilà les aventures non moins formidables, avec Lapinot et ses copains. L’affaire commence à la piscine, où Richard refuse de mariner dans un truc qu’il suppose très chargé en morve et en glaires. Amis de la poésie, bonjour. Après s’être fait virer pour conduite infantile, ils vont manger – sept secondes de piscine, ça creuse – et retournent vaquer à leurs occupations en attendant la soirée chez Nadia. Lapinot voudrait bien « amorcer quelque chose » avec Nadia, et aussi, trouver du travail pour s’installer en ville.
En se baladant, il tombe sur une sacoche oubliée sur le trottoir, avec quelques broutilles dedans : deux chewing-gum, des clés et un million en liquide. Farci de scrupules et d’honnêté, il crapahute partout pour restituer la sacoche à son propriétaire. Ce qui va lui rapporter un boulot et un appartement de luxe, puis une foule d’ennuis graves. Et avec tout ça, il n’amorce toujours rien avec Nadia, qui lui tend des perches longues comme le bras…
Entre deux épopées grandioses, revoilà Lapinot aux prises avec les petites choses de la vie et ses dérapages : entre autres, un type qui châtie les méchants pour compenser le laxisme d’un Dieu qu’il juge inefficace, voire inexistant. Cet album est donc destiné aux amateurs d’eau chlorée, de chips, de petits boulots sympas et de théologie intérimaire. Avec, toujours, le réjouissant dessin de Trondheim et la bouille inénarrable de Lapinot dans tous ses états : amoureux, consterné, en colère, etc.
On retrouve Lapinot à Paris, au début du siècle, entre 1900 et 1930. Trondheim est resté flou exprès, sinon, comme il vit à la campagne, il aurait fallu qu’il prenne sa bagnole pour aller chercher de la doc à la bibliothèque, et c’était bien du tintouin pour pas grand-chose. Bref, pour cibler un peu mieux l’époque, disons que le pichet de rouge est à 50 centimes et que les renforts de police, c’est deux pelerines en vélo avec des moustaches.
Lapinot, son voisin journaliste et l’inspecteur Boulanger ont des problèmes avec un monstre : deux mètres de haut, plein d’épines. Tout ça à cause du Pr Walter qui a inventé une poudre capable de transformer les souris en monstres. Et comme son truc a dérapé, ça marche aussi sur les hommes, à la moindre poussée d’adrénaline ou de mauvaise humeur. Ce qui donnera une scène hilarante où les trois copains, poursuivis par une horde de monstres, fuiront au ralenti, calmement, en chuchotant des euphémismes genre : « c’est vilain, oui, très vilain ».
Ajoutez à ça une casquette à remonter le temps et quelques excités du Manoukistan et de Tchérouvie, et vous aurez une vague idée du foutoir ambiant, assez bien résumé par le journaliste : LE MUTANT DE LA TERREUR DU TROISIÈME ÉTAGE DE L’HOMME DU FUTUR POURCHASSÉ PAR LE MANOUKISTAN ET LA TCHÉROUVIE A CAUSE DE LA POUDRE DE PERLIMPINPIN DU PR WALTER. Comme ça c’est clair !
Alexis Mac Coy porte l’uniforme gris de l’armée des Confédérés. Fait prisonnier par les nordistes, il est réhabilité à la fin de la guerre et, en raison de son courage, nommé sergent-major à Fort Apache où il retrouve son vieux copain Charley. Mac Coy fait la guerre, se conduit parfois en héros, mais ce qu’il préfère finalement, c’est siroter une bonne bouteille au calme. Il tente toujours d’entamer le dialogue plutôt que de foncer tête baissée et d’obéir aveuglement aux ordres.
Avec son visage de jeune premier, le lieutenant Mac Coy est un personnage très nuancé. C’est dans le mensuel LUCKY LUKE que sont publiées pour la première fois les aventures de Mac Coy (1974) avant de paraître dans TINTIN, PILOTE et CHARLIE MENSUEL.
Alexis Mac Coy porte l’uniforme gris de l’armée des Confédérés. Fait prisonnier par les nordistes, il est réhabilité à la fin de la guerre et, en raison de son courage, nommé sergent-major à Fort Apache où il retrouve son vieux copain Charley. Mac Coy fait la guerre, se conduit parfois en héros, mais ce qu’il préfère finalement, c’est siroter une bonne bouteille au calme. Il tente toujours d’entamer le dialogue plutôt que de foncer tête baissée et d’obéir aveuglement aux ordres.
Avec son visage de jeune premier, le lieutenant Mac Coy est un personnage très nuancé. C’est dans le mensuel LUCKY LUKE que sont publiées pour la première fois les aventures de Mac Coy (1974) avant de paraître dans TINTIN, PILOTE et CHARLIE MENSUEL.
Les fameuses Tranches de vie imaginées par Lauzier ne sont pas tristes. L’auteur, par ailleurs réalisateur de cinéma (Mon père ce héros et Le Plus Beau Métier du monde avec Depardieu), jette un regard lucide sur notre société dont Portrait d’artiste est la synthèse parfaite.
Elle s’appelle Najah Cruz. D’un tir de Stinger elle sait pulvériser un hélicoptère d’assaut russe au-dessus des montagnes enneigées de Tchétchènie, organiser l’attaque d’un camp de prisonniers perdu dans la steppe glacée ou s’infiltrer au coeur du siège des forces spéciales russes basées en plein centre de Groznyi…
Elle s’appelle Isabel Mendoza. Fille adoptive d’un avocat du cartel de Medellin en Colombie, entraînée par un ancien du Mossad, elle a liquidé le Parrain des Parrains avant de disparaître mystérieusement…
Mais Najah et Isabel sont la même personne ! Et, Dick Matthews, ex Directeur des Opérations de la CIA, ne peut mieux trouver comme force de frappe. Car le Président des Etats-Unis vient de donner à son plus fidèle ami les pleins pouvoirs pour lancer le projet Insiders. La première mission de Najah : contrecarrer l’alliance de businessmen de haut vol, de politiciens en vue, d’avocats à succès et de mafieux de tous pays bien décidés à s’approprier le sang du monde. Celui qui irrigue chaque fibre de notre civilisation : le pétrole.
Première cible dans le collimateur d’Insiders : un ministre français qui monnaie son influence et s’apprête à cautionner un coup d’état dans un pays africain qui baigne dans l’or noir. Ça ne vous rappelle rien ?
Jean-Claude Bartoll, scénariste, journaliste télé et baroudeur, plonge son lecteur au coeur des pays-poudrières. Mafieux de tous les pays, extrémistes religieux, magnats de la finance et du pétrole, hommes politiques corrompus ou impuissants, tous deviennent les marionnettes d’une tragédie dont personne à ce jour ne peut prédire l’issue.
Renaud Garreta a délaissé pour quelques temps la série Fox One, techno-thriller aéronautique racontant l’épopée de pilotes de chasse français, pour illustrer Insiders dont ce premier tome a été prépublié par le magazine BoDoï.
Insiders ou le meilleur moyen d’imaginer ce qui pourrait se passer réellement derrière les apparences qui s’affichent à la Une des quotidiens et sur les écrans des journaux télévisés !
Les fameuses Tranches de vie imaginées par Lauzier ne sont pas tristes. L’auteur, par ailleurs réalisateur de cinéma (Mon père ce héros et Le Plus Beau Métier du monde avec Depardieu), jette un regard lucide sur notre société dont Portrait d’artiste est la synthèse parfaite.
Notre Terre, le futur. Un agent biologique inconnu a engendré une nouvelle maladie génétique qui s’attaque au cerveau, en brisant certaines connexions neuroniques. La seule parade qui existe est un traitement médical à vie, les PilRevs (des pilules) car, pour survivre, l’homme a impérieusement besoin de rêver…
Les cinq plus grands laboratoires pharmaceutiques se partagent le marché mondial, accroissant leurs revenus et leur pouvoir. Une petite compagnie, la FreeSpirit, dirigée par Zane Dargent travaille à une alternative moins onéreuse et moins contraignante. Mais les velléités « populistes » de cet anarchiste gênent les multinationales qui voient d’un mauvais oeil cette tentative de briser leur hégémonie. Le sabotage d’un lot de PilRevs sera l’occasion pour les grandes compagnies de se débarrasser de la FreeSpirit, en l’accusant de ce crime.
L’enquête, dirigée en sous-main, mettra à jour les projets de la FreeSpirit, projets qui présentent de nombreux avantages pour ceux qui en auraient le contrôle. Aussi, l’objectif va-t-il se transformer. Désormais, il s’agit de mettre la main sur les données de ce projet.
Zane Dargent, Shanaya, directrice du service de sécurité de la FreeSpirit, et Alek Vacendak, jeune flic dépassé par les évènements, vont devoir se battre pour sauver leur vie, faire éclater cette conspiration au grand jour et éviter que le projet de la FreeSpirit ne tombe entre de mauvaises mains. Ce n’est pas gagné !
Les fameuses Tranches de vie imaginées par Lauzier ne sont pas tristes. L’auteur, par ailleurs réalisateur de cinéma (Mon père ce héros et Le Plus Beau Métier du monde avec Depardieu), jette un regard lucide sur notre société dont Portrait d’artiste est la synthèse parfaite.
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