Plongeons et dragons

A l’école Abracadabra, les élèves Am, Stram, Gram, Pic et Pik (les jumelles) et Colegram apprennent tranquillement la magie avec leur vieux professeur, Monsieur Balthazar : cours d’invisibilité et de transmutation temporelle, comment lire dans les boules de cristal, comment passer à travers les murs.

Bref, tout le monde nage dans l’extraordinaire, le rire et la pagaille comme si c’était normal. Sauf la voisine qui, voulant transmettre son inquiétude à son mari Edmond, reçoit en réponse un éternel « Mais non ! » – Même quand elle est expédiée à l’autre bout du système solaire, même quand elle revient épuisée d’une fantastique épopée de dix pages au château du roi Dragon. Pourtant, le jour du 100ème gag, Gram, le goinfre de service, fait une bavure : voulant multiplier le gateau par 100, il multiplie la voisine. Pour une fois, Edmond répond : « AH ! NON ! »

Cette série pleine d’humour, de bonne humeur et de trouvailles irrésistibles, arrive en tête des référendums de lecteurs du journal Mickey depuis quatre ans.


Magic Palace Hôtel

Fred est un auteur unique. Que ce soit avec Philémon (un chef-d’oeuvre de poésie et d’invention), avec ses contes singuliers ou ses dessins d’humour, Fred nous remplit l’esprit d’images et de mots que l’on oublie pas de sitôt. Un auteur qui a inventé un language, un style.


Rubrique-à-Brac Gallery

Chez Gotlib, l’humour est une affaire très sérieuse. Et si possible à traiter sous tous ses aspects… Les hilarantes Rubriques-à-brac, la bible de l’humour, en sont les exemples les plus démonstratifs, sans oublier Les Dingodossiers, Les Trucs-en-vrac, Les Cinemastock, etc. Attention : la lecture assidue de ces albums peut provoquer des crises de fous rires aiguës. On vous aura prévenu.


Cinémastock – tome 1

Chez Gotlib, l’humour est une affaire très sérieuse. Et si possible à traiter sous tous ses aspects… Les hilarantes Rubriques-à-brac, la bible de l’humour, en sont les exemples les plus démonstratifs, sans oublier Les Dingodossiers, Les Trucs-en-vrac, Les Cinemastock, etc. Attention : la lecture assidue de ces albums peut provoquer des crises de fous rires aiguës. On vous aura prévenu.


Faux témoin

M. comme Mel ou Mirabelle. Mel est un Savoyard sportif attaché à sa montagne. Ski et randonnée sur fond de grand air : Mel se contente parfaitement de cette vie saine. jusqu’au jour où l’autre M. (Mirabelle), journaliste parisienne, débarque pour les besoins d’un reportage. Curieuse, élégante, entêtée, susceptible, énergique : Mirabelle bouscule tout sur son passage, Mel y compris !


En ton nom…

Le temps se gâte pour l’héritier des Cenetone. Saura-t-il déjouer les pièges tendus par les « honorables familles » dissidentes de son organisation et pourra-t-il ainsi assumer le lourd fardeau du Fatum ?… Une BD en CinémaScope dessinée par Francard, sur un scénario de Froideval, l’auteur des « Chroniques de la Lune noire ».


Menaces sur l’Empire

Deux gentlemen anglais, Philip, scientifique, inventeur du célèbre Espadon et Francis, membre du MI5 doivent enquêter dans Londres sur le terrible phénomène qui rend les femmes indépendantes et totalement incontrôlables ! L’Empire est en danger et tout sera fait pour rétablir l’ordre. Les Anglaises doivent absolument retrouver ce comportement bienveillant envers les hommes et la nation, qui fait la force du Royaume-Uni. Pierre Veys et Nicolas Barral, déjà coupables de Baker Street s’attaquent à un nouveau mythe britannique et dynamitent avec brio la Bande Dessinée Franco belge. Iconoclaste et absolument fabuleux !!!

LA parodie de Blake & Mortimer !
Après Baker Street chez Delcourt, hilarante parodie de Sherlock Holmes qui a valu aux auteurs de recevoir le prix Conan Doyle, voici deux nouveaux héros britanniques par Barral et Veys. Le premier, Philip, reconnaissable à sa barbe rousse et à un léger embonpoint est un scientifique émérite, féru d’archéologie et inventeur du célèbre Mérou, avion amphibie ; le deuxième s’appelle Francis, il porte une moustache et est un des piliers du célèbre MI6. Ils vont tous les deux lutter contre ce terrible complot qui ravage la moitié de la population, cette machine infernale qui rend les femmes hystériques, les faisant boire, fumer, dire des grossièretés et se conduire de façon inconvenante. En clair, ils vont essayer de rendre aux femmes leur place naturelle, à la cuisine…
Pierre Veys : déjà responsable de Baker Street chez Delcourt, il co-scénarise Boule et Bill chez Dargaud. Il n’est jamais aussi à l’aise que dans les parodies et les reprises. Nicolas Barral : Talentueux dessinateur de Baker Street, il met son style humoristique et élégant
au service de Philip et Francis.


Bêtes de scènes

Z’êtes tous les mêmes, va ! Pour vous l’existence d’un vétérinaire se limite à ausculter les bébêtes à poil, à plumes ou à écailles que leurs maîtres lui mettent délicatement entre les mains après un séjour plus ou moins conséquent dans une salle d’attente (au fait, celle du python qui s’étale sur quatre chaises, vous la connaissez ?).

Ben non.

C’est pas ça du tout.

Etre vétérinaire, c’est aussi savoir se transformer en varappeur émérite pour tenter de sauver maître minou sur un arbre (haut) perché.

C’est se demander qui du (gros) maître ou du (gros) chien alcoolique il faut soigner le premier. A côté, le débat pourtant primordial sur la primauté de la poule et de l’oeuf, c’est de la roupie de sansonnet !

C’est, bien souvent, avoir suffisamment de contrôle sur soi pour ne pas euthanasier le maître plutôt que l’animal.

C’est, à chaque début de vacances, piler net et monter sur ses grands chevaux quand on aperçoit en forêt un âne bâté attacher son pauvre chien à un arbre. Avec tous les dommages collatéraux possibles…

C’est apprendre, en dix leçons, à son infirmière comment faire avaler sa potion à un chat (enfin dix… si elle est très douée !).

C’est se débrouiller entre un petit rat blanc adorable et une grande souris noire encore plus adorable (pas racontable, faut le voir pour le croire).

C’est jouer les Arsène Lupin pour découvrir, pourquoué, sacré de bonsouer, des abeilles du fin fond de la France profonde se conduisent comme des dévergondées de la grande ville.

C’est enfin accepter de soigner toutes les bêtes, même les chevaux (de bois).

Bref c’est pas de la tarte…


Les Aveugles

Déçus par un accueil villageois hostile, quatre aveugles décident d’aller prendre quelque repos dans un coin tranquille. En l’occurrence, un ermitage habité par une très belle nonne plutôt bavarde.
Là-dessus débarque un pauvre chevalier chargé d’une quête par son secrétariat. Et puis il y a le goupil Renart et la fée Nievenne.
Et tout ce beau monde crapahute sur les chemins, bref, c’est le bordel – mais dans un style médiéval haut de gamme, avec humour pur XIIe siècle, langage impeccablement châtié et références pointues à tout ce qui fait le charme de l’époque. L’ambiance est à l’hystérie et le dessin d’une grande beauté (médiévale aussi).