Paris, 1963. Anne a 13 ans et entre en quatrième au lycée pour filles Jules-Ferry avec sa soeur aînée, Frédérique, qui entre, elle, en seconde. La vie au lycée est rythmée par les cours plus ou moins ennuyeux, les punitions, etc. Mais surtout par les copines, les premiers flirts, les boums et l’éveil à une conscience politique. C’est l’âge de toutes les rébellions contre l’autorité parentale ou scolaire dans un monde en plein bouleversement.
La Synagogue
Joann Sfar cherche depuis trente ans à inviter son lecteur dans le monde juif. Tous ses récits sont des appels désespérés à la fraternité. « La Synagogue » marque sans doute le début de son épopée la plus intime. Cette fois, il va moins loin que l’Algérie du chat ou que l’Ukraine de « Klezmer ». Il a fallu qu’il se trouve sur un lit d’hôpital en 2021 pour que le dessinateur ose enfin raconter ses vraies aventures d’adolescence. C’est une génération qui se sent coupable d’être née après Hitler et de ne pouvoir le combattre. Des gosses poings serrés qui se disent que les fils de bourgeois déguisés en skinheads qui croisent leur route ne seront pas des ennemis à la hauteur de leur chagrin. C’est l’histoire des Juifs de France qui rêvent d’être comme tout le monde mais qui ne savent pas comment se rendre utiles lorsque des bombes commencent à exploser dans les synagogues.
Derrière le plaisir du dessin et des bagarres, un récit salutaire pour rappeler aux jeunes ce que fut le Front National quand il ne faisait pas semblant d’être un parti comme les autres. « La Synagogue » est un récit qui rappelle la permanence des extrémismes politiques et la nécessité de les combattre, même si cette lutte doit être recommencée à chaque génération.
Disparitions au Jazz Club
Los Angeles, 1966. Norman est un musicien professionnel de jazz reconnu, mais depuis sa rupture avec sa petite amie Emily, il est incapable de jouer une seule note. Enlevé en plein désert par une secte de fans, le voilà qui retrouve la crème de la crème du jazz pour enregistrer l’album d’une vie… Jusqu’à l’arrivée de la police qui démantèle le réseau et libère le groupe.
33 ans plus tard, dans une petite ville de Charente, Norman qui n’a pas retouché à un instrument depuis, reçoit une lettre d’Emily qui lui annonce sa venue…
Mémoires d’Alexandrie
Le Circuit de Magny-Cours
À l’occasion de ses 60 ans, le mythique circuit de Nevers Magny-Cours est au cœur d’un nouveau dossier Michel Vaillant. L’occasion de revenir sur son incroyable histoire, à démarrer par les circonstances de sa création, puisque Magny-Cours fut d’abord une piste de karting avant d’accueillir le Grand Prix de France, qui verra triompher des champions aussi légendaires que Nigel Mansell, Alain Prost, Michael Schumacher ou encore Fernando Alonso. Un circuit qui verra aussi passer Michel Vaillant et Steve Warson, dans plusieurs histoires courtes inédites où retentissent les rugissements de moteurs !
Entre bande dessinée, reportages exclusifs et photographies souvent inédites, vous êtes invités en VIP à un tour de piste étourdissant sur Magny-Cours ! Janvier et Balleret, par leur souci d’exhaustivité et de précision dans la reconstitution de l’histoire de Magny-Cours, s’inscrivent pleinement dans la tradition Graton. Un beau-livre indispensable à tout amateur de Michel Vaillant et de sport automobile en général.
Jimi Hendrix en BD
Si les hommes avaient leurs règles
Imaginez un monde où, non contents d’édicter les règles, les hommes les auraient ! Un monde où Dieu aurait décidé de partager la douleur pour laver le péché universel : aux femmes celles de l’enfantement, et aux hommes les menstrues. Alors, la face du monde en aurait-elle été changée ? Les rapports homme-femme inversés ? Hem… Comment vous dire… ? Les hommes seront toujours les hommes. Saigner serait vraisemblablement un motif de fierté, voire un marqueur de virilité… Après tout, célébrer les effusions de sang, ça les connaît !
« Si les hommes avaient leurs règles » propose une déconstruction étonnante et amusante des interdits liés au cycle menstruel, en revisitant dans la joie et la bonne humeur quelques grands moments de l’histoire du monde.
Sandrine et Flibuste contre la maltraitance animale
Sandrine et son chien Flibuste mènent des enquêtes auprès d’animaux qui ne vivent pas tout à fait leur meilleure vie. Élevage intensif, broyage à vif, chasse à courre, dressage, et même tournages, sont autant de sujets abordés dans ce livre. Avec l’humour et le cynisme qui la caractérisent, flanquée de son chien aux airs d’Élise Lucet, Sandrine parle de barbarie ordinaire et interroge le rapport de domination de l’humain sur l’animal. Un enjeu écologique total.
Une histoire du génocide des Arméniens
Histoire de notre éco-hameau
Tout plaquer pour partir vivre au vert et imaginer un mode de vie plus solidaire : c’est le projet de Mich et Julie, dont la routine est joyeusement bouleversée le jour où ils décident de remonter un collectif avec les jeunes qui viennent d’arriver dans leur hameau. Tout est à inventer : poulailler partagé, groupe de parole, répartition des récoltes… Mais rapidement, les différences qui faisaient la richesse du groupe commencent à poser problème…
Deux membres du collectif racontent leur expérience sans tabous : à l’heure où préoccupations écologiques et aspirations à la décroissance génèrent de nombreuses vocations de néo-ruraux, Le Collectif apporte un témoignage choral, joyeux et plein d’optimisme de ce choix de vie pas si utopique.