Elle a le nom d’une couleur, un bleu spécial. Comme la note bleue du Blues. Un jour d’école comme les autres, notre héroïne nous invite dans son quotidien qui n’a pourtant rien de banal. Héritière d’une famille de cambrioleurs d’objets magiques, elle croque la vie à pleines dents, ne s’embarrasse pas forcément des bonnes manières et surtout, ne s’en laisse conter par personne, pas même son excentrique grand-mère ! Aventurière et casse-cou sur les bords, elle va découvrir à ses dépens que la curiosité est un vilain défaut lorsqu’un hasard des circonstances l’affuble d’une jolie couleur, bleu héliotrope…
Héliotrope s’adresse à la jeunesse au sens large mais ça ne l’empêche pas d’être parfois grave et lyrique comme du Baudelaire. Féroce comme Moriarty, intrépide comme Indiana Jones et aussi puissante que Sabrina l’apprentie-sorcière, elle franchit tous les obstacles avec fougue et passion.
Joann Sfar et Benjamin Chaud composent ici une oeuvre audacieuse, novatrice et enlevée !
Valentine vit seule avec sa mère. Elle adore les mangas, comme ses copines de classe. Toutes suivent avec intérêt les séries. Valentine, Émilie, Julie et Yamina forment un petit club, pas fermé, mais soudé. Leurs préoccupations sont celles de leur âge : elles pensent aux garçons, fument en cachette de leurs parents, boivent parfois un coup de trop…
Par l’auteur de « L’immeuble d’en face »
Yoshi, jeune Japonais turbulent, est placé par son père chez Seijun, grand maître tatoueur. Contre toute attente, le garçon apprend avec assiduité cet art, y compris la technique complexe du tebori. Dix ans plus tard, Seijun confie ses secrets à son élève : ses clients sont de redoutables yakuza, et chaque tatouage a une signification précise, souvent en lien avec des meurtres. Lorsque Yoshi découvre que son amie possède le même étrange tatouage que l’un des chefs d’une puissante famille, son univers bascule…
Depuis sa plus tendre enfance, Florence ignore tout ce qui se passe… en-dessous de la ceinture. Elle imagine que le papa met la petite graine dans le nombril de la maman, et puis de toute façon, il est tacitement interdit, dans la famille, de parler de « la chose qui ne doit pas être dite ».
Alors… Florence imagine des scénarii terribles, parfois idiots ; Florence s’angoisse devant le poids de la tradition qui place inéluctablement la femme dans une position inférieure ; Florence, à sa façon, résiste pour ne pas sombrer…
Puis Florence quitte l’enfance pour l’adolescence, et avec sa patte tragi-comique, elle raconte les changements physiques et ses rapports ambivalents à sa sexualité naissante. À mesure que son corps change, c’est son regard sur son éducation, sur son rapport aux autres qui évoluent, et surtout les Hommes qui l’attirent tout en la plongeant dans une abîme d’angoisse. Que faire de toutes ces pulsions interdites ?
Et, à mesure que Florence grandit, ce sont les adultes autour d’elle qui semblent rapetisser.
Une petite fille, Jeanne, vit avec un jeune renard, Pistouvi, dans une charmante cabane située au sommet d’un arbre géant. C’est dans ce monde que Jeanne et Pistouvi apprennent chaque jour l’altérité, symbolisée par les oiseaux persifleurs. Pour le renardeau, ces chants représentent un danger, celui de le transformer en oiseau ! Cette fable, empruntant ses symboles au monde des enfants, donne vie à l’univers. D’abord fusionnelle, la relation entre les deux héros s’accidente avec le temps. C’est un conte où le mal est invisible, mais présent ; où le passage dans le monde adulte, changement inéluctable, n’est pas sans créer quelques désillusions !
Magnifique succès commercial et artistique, avec plus de 165 000 exemplaires vendus. Une lecture historique et nouvelle sur le peintre avant sa première grande oeuvre « Les demoiselles d’Avignon ». Un récit dans un Paris artistique du début du XXIème d’où émergent Matisse, Apollinaire, Max Jacob, Braque, et bien d’autres. Un album surgit de la passion de deux auteurs pour cette époque et l’art en général. Julie Birmant et Clément Oubrerie, qui raconte le quotidien de Picasso jeune homme, à Montmartre, entre 1900 et 1912.
Dans un monde post-apocalyptique – non loin de la ville de Fontainebleau (!) – Aster survit en marge de la cité agricole de Pan, avec l’aide de son ami Wallis. L’équilibre fragile de la communauté bascule à l’arrivée d’un émissaire de la puissante république militaire de Fortuna, qui exige le rattachement de Pan à Fortuna ainsi qu’un tribut de nourriture sous peine d’envahir leur cité par la force. Dos au mur, les habitants de Pan s’en remettent à la mystérieuse Mécanique Céleste pour arbitrer leur destin… Leur surprise sera de taille lorsqu’ils découvriront que l’avenir de leur cité va se jouer à… la balle au prisonnier !
Une plongée passionnante et terrifiante dans l’univers étriqué et oppressant de la colonie de Salem, en Nouvelle-Angleterre, au 17e siècle. Un village dont le nom restera tristement célèbre pour l’affaire dite des « Sorcières » qu’Abigail nous raconte, elle qui, à 17 ans, fut une des victimes de l’obscurantisme et du fanatisme religieux à l’oeuvre. Tout commence quand un jeune garçon lui offre un joli petit âne en bois sculpté…
Claire, trentenaire, infirmière en néonatalogie, voit défiler ses relations amoureuses et désespère de construire un couple – le vrai, le bon, l’idéal. En choisissant de vivre avec Franck, elle croit enfin y être arrivée. Mais la réalité standardisée de ce qui l’attend n’est pas à la hauteur…
Le chevalier Bragon, accompagné de Kryll et Bulrog, arrive enfin à Thâ, au pays d’Akbar. Bragon craint que Mara ne la repousse après l’acte tragique, le meurtre du père de Mara alors que son esprit était possédé et manipulé. Mais Mara lui pardonne et lui apprend qu’elle a découvert dans le grimoire des Dieux une très ancienne magie reliée au symbole de l’ordre du signe. Cette magie permettrait de se protéger du dieu Ramor et de ses adeptes. Mais pour cela, il faut se rendre dans un archipel où pousse une graine mystérieuse…