À l’état civil, il s’appelle Antoine Blérien. Mais il se surnomme
lui-même Le Blaireau. Rapport à la couleur du poil -poivre et sel-,
rapport aussi à l’insignifiance de la bestiole et à son habitude à
s’enfuir, à se terrer, plutôt qu’à faire face. Bref, Blérien n’a rien
d’un héros. joueur de trombone dans un club de seconde zone, il meuble
ses loisirs à écluser de malheureuses bouteilles, et à entretenir
d’absurdes rêves d’amour et de bonheur. Absurdes ? Après tout, qui sait ?
Lorsque Brenda Wooltone, une jeune américaine qui écrit des livres pour
enfants, pénètre dans sa vie, tous les rêves, d’un coup, semblent
possibles ! Rêves d’amour, mais encore rêves de fortune, car le jeune
couple, doublant policiers et truands, va mettre la main sur un fabuleux
magot. Happy-end sur le joli conte de fée ? Prudence et petits pas !
Comme aurait pu le dire Lao Tseu : plus le rêve est élevé, plus on peut
se casser la gueule de haut !…
Brenda est le 1er album très ‘blues’ de BOEM qui a immédiatement retenu l’attention de ses pairs.