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17/09/2021
Il faudrait une première phrase pour démarrer une histoire, mais Sara ne dispose que d’un mot. C’est un nom de lieu, griffonné sur un morceau de tissu déchiré. C’est tout ce que lui a transmis la vieille tante qui l’a élevée. Ce n’est presque rien, mais c’est un début. « Sousbrouillard ».
Sara part à la recherche de ses origines, à la découverte de Sousbrouillard, village hors du temps qui se révèle être, derrière son rideau de pluie battante, un vivier de récits qui se croisent, s’attirent ou se rejettent.
Les habitants ne se livrent pas facilement. Certaines de leurs histoires sont déposées secrètement dans une chapelle ou englouties profondément dans un lac mystérieux. Chacun porte en soi sa propre fiction. Sara observe et écoute. Elle se laisse entraîner dans l’aventure des lieux et de ses habitants jusqu’à en oublier sa propre quête et c’est alors que son histoire commence à s’écrire.
Sousbrouillard: une histoire à tiroirs, une comédie dramatique, un feel-good mélancolique, une quête d’identité poétique et parfois un peu surréaliste. Une métaphore de l’« écriture » et in fine une histoire sur notre besoin d’histoires, par le duo Pandolfo/Risbjerg (Perceval au Lombard, Serena chez Sarbacane)