Dimitri Armand fait partie de cette jeune génération nourrie d’influences multiculturelles, allant des mangas diffusés sur Club Dorothée aux comics que son grand frère lui mettait entre les mains, sans oublier le franco-belge, qu’il découvre à travers les « Lanfeust » et autres « Travis ».
Il entend devenir animateur, mais quelques années d’études lui permettront de réaliser que son dessin stylisé s’épanouira bien mieux dans la bande dessinée, constatation renforcée par sa découverte du travail d’Enrico Marini, dont il demeure un grand admirateur.
Il réalise quelques illustrations de ci, de là, puis fait la connaissance de Thomas Cheilan, qui partage son goût pour les univers fantastiques. Et lui permet de donner corps au monde mystico-technologique de « Salamandre », alors qu’il a à peine terminé ses études. C’est d’ailleurs lors de son examen final qu’il rencontre Jean-Charles Gaudin, membre du jury tellement impressionné par ses capacités qu’il lui écrit « Angor », une série d’heroic fantasy plus classique. Le juré ne s’y est pas trompé, et la progression visible d’Armand laisse augurer du meilleur pour la suite ! ! Aujourd’hui, Dimitri Armand se consacre au nouveau « Bob Morane », après avoir publié « Sykes » dans la collection Signé.