Il est également scénariste free-lance pour le cinéma (« Le Trésor » — adaptation de deux albums d’Hergé — et « La Princesse de porcelaine », pour Home Made Movies) et la télévision (« Ric Hochet », pour Dargaud-Marina, « Valérian » et « Linkers », pour Ellipsanime).
Passionné de thrillers, Bartoll a longtemps rêvé de créer des univers originaux pour le 9e art. En 2000, il franchit le pas et, mettant ses connaissances du monde et de la géopolitique actuelle à profit, il écrit « Insiders » (Dargaud). La série, dessinée par Renaud Garreta, raconte une mission d’infiltration au sein de la mafia internationale. Avec 10 tomes, deux saisons – le dernier album est sorti en 2014 – et deux intégrales, « Insiders » peut se vanter d’être un beau succès. Sa préquelle, lancée en 2011, « Insiders genesis » (Dargaud, dessin de Luc Brahy), connaît elle aussi une belle réussite et compte, quatre épisodes (tome 4, 2014).
Bartoll n’en reste pas là. Fort de son expérience de grand reporter, il imagine de nombreuses séries thématiques très pointues. En 2006 paraissent ainsi deux polars dessinés par Thomas Legrain : « Mortelle riviera » (Glénat), sur une trame politico-mafieuse, et « L’agence » (Casterman), sur le trafic international des oeuvres d’art. La même année sortent également « Mékong » (Dargaud, dessin Xavier Coyère), un récit d’aventures qui se déroule en Indochine, ainsi que « Terra nostra Organisation » (Glénat, dessin de Franck Bonnet).
Un an plus tard, il publie « Diamants » (Glénat, dessin de Bernard Köllé), une série qui éclaire la face sombre du marché des pierres précieuses – le quatrième et dernier tome paraît en 2012. En 2008, il signe « Terroriste » avec le dessinateur Pierpaolo Rovero. En 2009, dans « Le dernier des Schoenfeld » (Glénat, dessin de Cédric Hervan), il s’intéresse à la collaboration pendant la Seconde Guerre mondiale.
Dans « 9/11 » (2010, 12bis, dessin de Jef), série coécrite avec Éric Corbeyran, il se concentre sur le background géopolitique mondial d’avant les attentats du 11-Septembre. Puis dans « Mossad. Opérations spéciales » (2011, Jungle, dessin de Pierpaolo Rovero), il aborde le sujet des services secrets israéliens. Il change ensuite totalement de sujet avec Antartica (2014, Glénat, dessin de Köllé), qui évoque la conquête de l’une des dernières « terra incognita » du XXe siècle.
En 2015 sort le premier tome de « Mission Osirak » (Dargaud), avec Ramon Rosanas au dessin, un thriller à la limite du docu-fiction sur un des plus importants raids aériens du XXe siècle menés par Israël sur le sol irakien.
Scénariste et investigateur infatigable, Jean-Claude Bartoll s’est récemment vu qualifier par le site « Actua BD » de « maître de la docu-fiction en bande dessinée ».
« La marque de fabrique de Bartoll est sa façon de décrypter les événements du monde en en révélant les rouages les plus secrets et les plus inavoués. » (« Actua BD ».)