Croqueur des bons, des brutes et des truands, Jean-Claude Bauer, est né un jour de février 1953 à l’ombre d’un terril du plat pays.
De la mine de charbon à la mine de crayon, il n’y a qu’un pas qu’il franchit avant même de savoir écrire.
Mine de rien, il se paie de temps en temps la tête de ses professeurs que l’on retrouve nombreux dans les marges de ses cahiers d’école, ce qui lui vaut d’être prié d’aller dessiner ailleurs.
C’est aux Beaux-Arts de Lille que sa carrière se dessine.
Avant d’avoir sa modeste place dans le PAF, c’est chez Pif qu’il signe ses premières illustrations. Le temps d’un spot, il fait un tour par la pub. Il collabore à Travail et Sécurité, revue traitant de prévention d’accidents du travail. Il passe par Fluide Glacial chez qui il laisse une BD (« Riwoir et Carret », pastiche des westerns spaghetti – réalisée en collaboration avec Jean-Loup Hubert réalisateur du Grand Chemin, « Après la guerre », etc.). Il illustre quelques jeux chez Mikado – Kidou – Kodi revues de la presse enfantine et devient co-auteur avec Ann Rocard de 2 ouvrages édités chez Fleurus (Tonnerre un dragon vert et le crocodile est amoureux).
En 1987, Paul Lefèvre qui règne en maître dans la chronique judiciaire, lui ouvre les portes du Palais, où il va faire ses classes, sur les traces de Daumier. Georges Ibrahim Abdallah et Klause Barbie sont ses premières victimes.
Depuis il est condamné à suivre fidèlement avec son complice Dominique Verdeilhan tous les procès médiatiques pour le compte de France 2.