Le duo continue son ascension avec la série « Sales mioches » (1997-2006, Casterman), puis le one shot « Lie-de-vin » (1999, Dargaud), qui remporte de nombreux prix français et internationaux tout en rencontrant un important succès public et critique. Toujours chez Dargaud sont publiés le one shot « Rosangella » (2007) et le diptyque « Garrigue » (2008).
Olivier Berlion travaille également avec Tonino Benacquista, dont il illustre l’album « Coeur tam-tam » (2003, Dargaud) et adapte en BD le roman « La Commedia des ratés » (2011, Dargaud).
Au-delà de ces collaborations, Berlion s’affirme en tant qu’artiste complet en écrivant ses propres scénarios et en les dessinant, comme dans sa série « Histoires d’en ville », publiée entre 2000 et 2003 chez Glénat.
Son héros le plus connu est Tony Corso, détective à la célèbre chemise à fleurs et héros éponyme de cette série dont le tome 7 paraît en 2014, chez Dargaud, comme les autres épisodes.
En 2015 sort « Le juge, la République assassinée » (Dargaud), polar historique en trois tomes, qui raconte l’histoire du juge Renaud, premier magistrat à avoir été assassiné sous la Ve République. Ce triptyque a fait l’objet d’un travail de documentation considérable et a bénéficié des conseils du fils du juge, Francis Renaud.
Olivier Berlion vit actuellement dans le Gard, près d’Uzès.