Son premier projet de bande dessinée, Démons et merveilles, élaboré en Angleterre en 1971 permet de débuter à Pilote. Il signe également à cette époque différents dessins dans Paris Match et record. C’est sa participation dans un petit journal, Tousse-Bourin, appelé à disparaître, qui l’amène à concrétiser son dessin.
Cabanes se dévoile dans son oeuvre comme un excellent narrateur et créateur d’histoire où rêve, humour ou angoisse contribuent à créer un univers ambigu. De la série » Dans les villages » (Dargaud) au Roman de Renard (Futuropolis) en passant par les Contes fripons, il se révèle l’un des grands auteurs français, au dessin pur et direct, à l’inspiration toujours tendre. La simplicité et la force de son dessin éclatent dans l’album paru chez Casterman en avril 1989 intitulé Colin Maillard. Avec ce titre, Cabanes marche dans les pas de son enfance. une promenade ponctuée par des figures féminines. Une confession de ses premiers émois.
En 1989, Max Cabanes est couronné Grand Prix de la ville de Lys les Lannois pour l’ensemble de son oeuvre. En 1990, il récidive et reçoit à Angoulême, le Grand Prix de la ville et le Prix des librairies spécialisés bande dessinée pour Colin Maillard, et à Grenoble le Grand Prix de la ville.
En 1997, Maxou, le héros de Colin Maillard revient pour de nouvelles aventures : Maxou contre l’athlète (Casterman) et nous entraîne sur les pas lointains et nostalgiques de notre enfance.
Mystère, aventure et surnaturel, Bellagamba sur un scénario de Patrick Cauvin, nous embarque vers un univers où tout est possible, surtout l’impossible.
En 1999, il collabore à la collection » Les Correspondances de Pierre Christin » avec La Bonne Vie . Une exposition récente présente ses dessins originaux à la galerie Christian Desbois du 11 septembre au 8 octobre 1999.