Thomas est un élève un peu paresseux, l’école ne le passionne pas, il préfère fréquenter les terrains de handball. Un moment il envisage de devenir joueur professionnel (juste un moment).
Après s’être essayé à plusieurs orientations scolaires, il choisit l’économie. En 1993, il obtient son bac B, mais il s’aperçoit qu’il n’a aucune envie de poursuivre dans cette voie. Il veut faire autre chose, mais quoi ? Il est important ici de noter qu’entre les matchs de handball et les cours d’économie Thomas dessine et plus précisément il fait de la bande dessinée. Jusque-là, jamais il n’avait jamais pensé qu’il était possible d’en faire un métier. En 1994, il entend parler d’une école bruxelloise de bande dessinée : l’ERG (école de recherche graphique de St Luc). L’expérience le tente et il décide de se jeter à l’eau. Il y trouve ses repères et rencontre enfin des gens qui ont la même passion que lui. Il y suit l’enseignement de Claude Renard, Alain Goffin ou encore Olivier Grenson. Il en sort quatre ans plus tard, le coeur léger et la tête plein de petits mickeys.
À Bruxelles, Thomas rencontre une jolie photographe espagnole. Il ne résiste pas longtemps, et en 1998, il quitte le nord de l’Europe pour le sud. Là bas, il prépare des projets de bande dessinée (qui resteront à l’état de projet) et réalise de nombreuses illustrations pour la presse belge et espagnole.
En 2001, il entame une collaboration avec le romancier Denis Robert, avec qui il propose les aventures d’ Yvan Klébert. Un album paraitra aux éditions Dargaud.
Thomas Clément est décédé le 30 juin 2007 à l’âge de 34 ans.