Encouragé par Michel Lablanquie (créateur des éditions Rackam), il crée, à cette époque, le collectif de musique et de BD La Pie lotoise, grâce auquel il expérimente ses premiers fanzines et l’autoédition.
En 2000, il entame une première année d’histoire de l’art à l’université du Mirail, à Toulouse mais décide finalement de rentrer à Aurillac pour suivre un BTS de communication visuelle (graphisme, édition…). Il obtient son diplôme en 2002. Il s’intéresse alors à l’infographie et à l’illustration jeunesse.
S’ensuit une période de travaux variés – affiches, maquettes et illustrations –, pour plusieurs organismes citoyens, associations culturelles, festivals, conseils généraux et agences de communication.
Mais, en 2003, il se tourne à nouveau vers la bande dessinée et intègre l’École européenne supérieure de l’image, à Angoulême. Il y rencontre Tony Neveux et François Henninger, avec lesquels il conçoit la revue collective ‘Le Mouchoir’ (BD pliable). L’année suivante, il réalise, avec Tony Neveux et Violaine Cousty, la maquette et la communication de l’exposition « Au fil du Nil », du nom de la revue annuelle de l’ÉESI. C’est avec la mention félicitations du jury qu’il décroche son DNAP de bande dessinée en 2005.
Toujours avec l’équipe du ‘Fil du Nil’, il réalise le plan du 33e Festival international de la BD d’Angoulême, en 2006. On commence à découvrir quelques-unes de ses réalisations dans la presse locale et nationale, et dans certains magazines, comme ‘Choco Creed’ ou ‘Toboggan’…
À la même période, il rencontre David Prudhomme, un de ses auteurs préférés, qui lui propose de mettre en couleur « La Farce de maître Pathelin » (Éditions de l’an 2, 2006). 2006 toujours, il illustre « Le Fruit défendu » (L’Arbre vengeur), de Théodore Francos Powys. En 2007, il publie « Jazz Club » (Dargaud) en solo et entame de fructueuses collaborations.
Il se lance également dans de nouveaux projets, dont Ginko (avec le collectif Café Creed), un programme qui initie les enfants à l’écologie par la bande dessinée.
En 2009, il signe seul « Trompe la mort » (Dargaud) et entre dans un nouvel atelier, Le Gratin, toujours à Angoulême. L’année suivante sort « L’École des lutins » (Glénat, 2010), un livre jeunesse qu’il réalise à quatre mains avec Mylène Rigaudie.
En 2013 paraît « Souvenirs de l’empire de l’Atome » (Dargaud), ouvrage de longue haleine, sur un scénario de Thierry Smolderen. La collaboration entre les deux hommes ne s’arrête pas là puisqu’en 2015 sort « L’Été diabolik ».