Il dessine dès son plus jeune âge et s’initie à la BD dès neuf ans. Il rejoint Jacques Golly (un peintre auquel il doit beaucoup) à l’atelier Ma Gomme. Après un bac scientifique » obtenu malgré lui « , il entre à la Faculté d’Arts Plastiques de Bordeaux avec l’idée de devenir professeur de dessin.
Il abandonne assez vite cette voie et, par l’entremise bienveillante de Didier Crisse (merci parrain !), rencontre les Éditions Delcourt au salon d’Angoulême en 1994. Il initie alors un projet cyber-punk avec Jean-Pierre Pécau au scénario, Vincent Rueda pour le design, Pierre Schelle et Stéphane Rosa pour les couleurs. La série Nash paraît sous le label » Série B « . Damour y révèle son attirance pour la science-fiction, fortement nourri par le Blade Runner de Ridley Scott.
Ses influences graphiques commencent avec Moebius, et passent par Bernet, Liberatore, pour aller aujourd’hui vers Toppi, Mignola ou encore François Boucq.
Ses références cinématographiques sont multiples, allant de David Lynch à Fellini, en passant par Jim Jarmusch, Kitano ou encore Terry Gilliam.
Après neuf tomes de Nash,et un album au Humanoïdes associés, Damour vient d’entrer dans la collection » Empreinte(s) » des Éditions Dupuis pour mettre son talent de dessinateur réaliste au service du grand projet collectif Pandora Box. Il a ainsi réalisé le tome 7 de la série intitulé » La Colère « .
Il souhaite désormais aborder le thriller et le polar et aspire un jour à écrire et réaliser son propre album nourri par son univers personnel, un bestiaire sombre et surréalisant rempli de monstres grotesques et de créatures semi-érotiques.
Il signe du pseudonyme Damour non par coquetterie mais en clin d’oeil au nom de jeune fille de sa mère.