L’actrice Marie-Hélène Demongeot, dite Mylène, est née le 29 septembre 1935 à Nice. Sa famille, dont sa mère ukrainienne, s’installe à Paris lorsqu’elle a 13 ans. Elle étudie le piano quand la publicité et rapidement le cinéma la remarquent. Elle a depuis été à l’affiche de nombreuses productions télé, de pièces de théâtre et d’une cinquantaine de films, dont « Les sorcières de Salem » (1957), « Bonjour Tristesse » (1958), Les Trois Mousquetaires (1961) ou encore la célèbre série des « Fantomas », avec Louis de Funès, dès 1965. Plus récemment, on a pu la voir dans « Camping », « 36, quai des Orfèvres » ou « Oscar et la dame rose ». Etiquetée « blonde sensuelle » à ses débuts, à l’instar de son amie Brigitte Bardot, Mylène Demongeot a pourtant toujours alterné avec une même réussite cinéma commercial et cinéma d’avant-garde, embrassant également une carrière de productrice dès 1968, entre autres pour soutenir les films de son époux Marc Simenon, fils ainé du célèbre romancier belge. En 1990, elle prend la plume pour la première fois avec « Les lilas de Kharkov », évocation de la vie mouvementée de sa maman. D’autres récits biographiques suivront, dont « Les animaux de ma vie », illustré par Catel Muller en 2009. Catel, une amie comme elle très concernée par la cause féminine et féministe, qu’elle retrouve six ans plus tard, en 2015, pour sa première bande dessinée, éditée chez Dupuis : « Adieu Kharkov », adaptation de son premier récit, et qui retrace les destins croisés de l’actrice et de sa mère, sous les dessins de Catel Muller et de Claire Bouilhac.
L’actrice Mylène Demongeot, après 60 ans de carrière cinématographique, devient auteure de bande dessinée en 2015 avec « Adieu Kharkov », adaptation de son premier roman et récit de la vie de sa mère, née en Ukraine, et qui aura successivement connu la révolution bolchévique, l’exil à Shangaï et l’occupation allemande à Paris et à Nice. « Adieu Kharkov » est dessiné par Catel Muller et Claire Bouilhac.